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    Sympathie pour le diable
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    4,0
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    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Niels Schneider est très bon dans le rôle de Paul Marchand, grand reporter français durant la guerre de Bosnie (il a dû en fumer des cigares) le film met un peu de temps à démarrer mais la dernière demi heure du film est exceptionnel, j'ai passé un bon moment !

    Je suis juste dégoûté qu'on ai utilisé Brothers in Arms de Dire Straits dans un film haha !
    Michèle G
    Michèle G

    44 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Un film choc ! Quand la fiction devient la trame vivante du réel... La force de la mémoire contre l'oubli. Et toutes ces blessures qui altèrent...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Magnifique film qui revient sur l'une des tragédies du XXe siècle, le siège de Sarajevo, au prisme de la sensibilité d'un journalisme marqué à vie par cette terrible injustice. A ne pas manquer !
    Christ77
    Christ77

    12 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    J'ai eu beaucoup de mal à accrocher! J'ai trouvé ce film sans relief, plat. Très long à se mettre en route. En revanche le dernier tiers du film…vous rebooste et vous réveille. Les acteurs sont justes même si parfois c'est un peu surjoué. Assez mitigé sur l'ensemble du film. Mais le sujet est intéressant et trop peu traité au cinéma. À vous de voir.
    silvia R.
    silvia R.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Film exceptionnel, vrai et cru, sur la réalité du siège de Sarajevo et la détermination de Paul Marchand, journaliste de guerre. Merci au réalisateur, pour cette vision de l'intérieur, conforme à celle des habitants de Sarajevo.
    Pour compléter, écouter le podcast sur France Culture https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/paul-marchand-a-sarejevo-histoire-dun-homme-et-dune-epoque-qui-basculent
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Je me suis pris une claque avec ce film. La dureté de certaines scènes m’a retournée. Je ne l’ai certes pas attendu pour savoir que la guerre est horrible, mais la manière dont s’est retranscrit est poignante. Il faut avoir le cœur bien accroché car ça commence dès le début. On prend en pleine face ce que subissent des civils innocents qui ne sont que des victimes collatérales d’un conflit les dépassants. Le timing de sortie, et la critique de la passivité de la communauté internationale qui y est faites, n’est pas anodin aux vues de ce qu’il se passe dans le monde actuellement. On est plongé dans le côté émotionnel de cette guerre avec les morts, le rationnement, la peur, mais on aborde très peu les raisons de ce conflit. Si vous ne connaissez rien à ce qui l’a entrainé, ce film ne va pas vraiment vous aider. C’est une vision des choses qui se tient vue la qualité du travail proposé. Il est vrai qu’une dimension politique trop poussée, aurait diminué l’impact voulu. Par contre, la critique du système journalistique est sans filtre. Ce n’est pas tous qui sont visés bien entendu, mais une petite partie qui vit sur cette misère humaine. Le parallèle est d’ailleurs fait avec Paul Marchand qui se battait pour informer le monde sur les horreurs en cours. Son personnage est atypique et donne une autre dimension au film. Niels Schneider joue ce rôle parfaitement. La performance de Vincent Rottiers aussi est fantastique.

    SYMPATHIE POUR LE DIABLE n’est pas facile à regarder mais il se doit d’être vu.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    On oublie que l’on regarde un film tourné plus de 25 ans après les faits. On a l’impression d’être en direct, auprès de Paul Marchand et c’est fascinant de découvrir le métier de journaliste de guerre à ses côtés, au milieu de Sarajevo, en danger de mort permanent et témoins des pires horreurs. On saisit toute la dangerosité, la passion, la soif de témoigner, d’informer associées à ce métier ou plutôt cette vocation.
    Alfredibut
    Alfredibut

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Un film très dur mais qui sonne juste, sur un thème pour lequel les films sont rares. Niels Schneider est très impressionnant en Paul Marchand. Bravo pour cet énorme travail de reconstitution.
    Makimax74
    Makimax74

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    le film oscille entre docu et fiction, l'atmosphère, le ressenti , la vision et les opinions du peuple de Sarajevo, des journalistes, des casques bleus...et autres protagonistes de cette guerre.les décors sont réalistes, les acteurs semblent justes...il n'y a de vrai scénario, simplement une suite d 'evenements, de moments ce film est un hymne ou plutôt un hommage au journalistes , reporter, de guerre
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Les décors sont plus vrais que nature, le réalisme est à son comble et l’intensité du métier de reporter de guerre est montrée dans sa véracité la plus intense. Sur tous ces points, « Sympathie pour le Diable » ne peut souffrir d’aucune critique. Ce métier est tantôt montré de la plus belle des manières (adrénaline, métier indispensable pour ouvrir les yeux au monde, passion d’informer, vie à cent à l’heure…) mais aussi clairement de façon plus moche (danger constant, vie de famille absente, imprévisible, …). Tous ces aspects sont montrés sans être pour autant être très approfondis mais on a une bonne vue d’ensemble. Ici, on a plus tendance à voir les risques inconscients que peuvent prendre ces passionnés pour exercer leur métier et assouvir leur passion qui s’apparente parfois à une drogue. Il n’est clairement pas donné à tout le monde de vivre dans ces conditions et d’assister à de telles atrocités et le film le montre très bien. Sur le versant documentaire à propos de ce métier à la fois prestigieux et dangereux, « Sympathie pour le Diable » est donc irréprochable. On sent les années de recherches du cinéaste qui s’est appuyé sur le livre du journaliste Paul Marchand. Journaliste qui est ici le personnage principal.



    De Fontenay le met ici en scène sous les traits d’un Niels Schneider plutôt convaincant et base son récit sur les souvenirs de journaliste de son protagoniste principal mais aussi sur ses propres investigations. Le film a cependant du mal à captiver sur la longueur à cause de cette part de documentaire qui empiète trop sur le côté fictionnel, une fiction qui en devient caduque. Il manque de romanesque et d’une intrigue plus concrète ici. Le film hésite constamment entre les deux formes et nous perd un peu. On suit une semaine voire plus (la notion temporelle est peu claire ici) de la vie de ce célèbre journaliste durant le siège de Sarajevo. Mais il n’y pas d’histoires, juste une succession de mini-aventures d’un reporter de guerre sur le terrain. Les personnages errent sans but réel au cœur du conflit. Et c’est tout, il faut voir d’ailleurs comment débute et se clôt le film, sur l’instant sans véritable prologue ni épilogue. De plus, le contexte géopolitique n’est pas toujours bien posé et le conflit des Balkans ne semble pas assez vulgarisé en détail pour comprendre les déplacements des protagonistes, les enjeux de ce siège et ce qu’ils encourent. En revanche, l’inanité et le statut de simple observateur de l’ONU est pointé du doigt avec sens.



    Alors on ne peut pas dire que l’on s’ennuie, le montage étant assez alerte et le film plutôt court mais on est loin d’être captivés. Le film déroule son programme opératique et seules trois scènes chocs viennent nous stimuler, comme si le metteur en scène avait besoin de ces moments sensationnalistes pour faire exister son long-métrage. Le fait de se servir d’une réalisation caméra à l’épaule est tout à fait justifiée mais n’a rien de révolutionnaire vu le sujet du film. On ne peut donc s’empêcher d’être un peu déçu par « Sympathie pour le Diable » qui semble n’être empli que de bonnes volontés mais ne parvient pas vraiment à se rendre passionnant ni à prendre aux tripes, en dépit de quelques séquences chocs ou instructives. Dans le même genre, le méconnu mais magnifique « Harrison’s Flowers » sur le même sujet et ayant pour cadre le même conflit est bien plus palpitant et émouvant.


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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Entre fiction et documentaire, encore un choc !
    À deux pas de chez nous, en 1992, Sarajevo (Bosnie) est assiégée par les serbes !
    Le récit tourne autour du regard d’un journaliste, au milieu de ses confrères et avec lui, on se pose beaucoup de questions:
    - Dans ce chaos de tous les instants est-ce, ce qu’ont dû supporter les habitants de cette ville de 400 mille habitants ?
    - Pourquoi les Serbes voulaient-ils toujours plus de pouvoir, pour leur minorité ? La loi du plus fort ?
    - On s’interroge sur l’efficacité de la présence de l’ONU ?

    Arbitrage ONU? Comme si une "déontologie" était possible! Pas de guerre propre! Quelle connerie, la guerre: Jacques Prévert ”




    “ arbitrage ONU? Comme si une "déontologie" était possible! Pas de guerre propre! Quelle connerie, la guerre: Jacques Prévert ”
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Pour son premier film, le québécois Guillaume de Fontenay retrace le portrait du reporter de guerre français Paul Marchand avec qui il était ami (suicidé en 2009) pendant le siège de Sarajevo (1992-1996) en adaptant le livre de celui-ci. Il nous plonge, avec efficacité, dans l'enfer de ce que fut un conflit longtemps ignoré du reste du monde. Une mise en scène, caméra à l'épaule, maitrisée et haletante au service d'un récit dur et terrible, une certaine urgence traversant l'ensemble. La plongée dans le quotidien des journalistes est aussi crédible qu'un documentaire. Niels Schneider incarne avec conviction le journaliste, mais j'ai eu un petit peu de mal à me faire à son jeu. Mais vite assez oublié quand l’histoire et une certaine tension prennent finalement le dessus sans que l'on s'en aperçoive. Malgré la dureté du propos et des scènes choc, je reste un peu sur ma faim et n'ai pas reçu le coup de poing annoncé et attendu. Du bon travail cependant pour une premier long métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Bouleversant de véracité, plein de tensions,on sy croirait vraiment, tres réel, choquant, avec une très bonne image, le chef op est top, je sais pas qui tient la caméra, mais c ets grandisssimo
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Excellent film sur le travail des reporters de guerre, l'absurdité et l'injustice de la guerre.
    Une histoire vraie pleine d'humanité, qui permettra peut être qu'on oublie pas les 4 ans de siège de Sarajevo.
    Dommage qu'il ne soit pas visible dans plus de salles!!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    En 1992, l'ex-Yougoslavie est à feu et à sang. Sarajevo est en état de siège. La communauté internationale, impuissante, compte les morts. Quelques journalistes, parqués à l'hôtel Hilton, informent le monde au péril de leurs vies. Parmi eux, Paul Marchand, reporter freelance pour France Info, la RTBF, Radio Suisse romande et Radio Canada. Il a trente ans à peine, un cigare (cubain) cloué au bec, un bonnet de marin vissé sur le crâne. Son éthique intransigeante le force à rendre compte avec autant d'objectivité que possible d'une guerre fratricide. Sa sensibilité l'empêche de rester neutre dans un conflit qui s'éternise.

    Paul Marchand est une figure du journalisme contemporain. Avant d'arriver en Bosnie, il avait couvert pendant près de huit ans la guerre au Liban. À Sarajevo, après dix huit mois de séjour, un sniper lui arrache le bras, l'obligeant à une retraite forcée. Paul Marchand se donnera la mort en 2009. Après avoir lu son livre "Sympathie pour le diable" publié en 1997, le canadien Guillaume de Fontenay l'avait rencontré. Il aurait pu réaliser un documentaire. Il choisit finalement une œuvre de fiction, très fidèle aux faits, qu'il est allé tournée, non sans difficultés, en plein hiver à Sarajevo.

    Récemment, un film d'animation passé inaperçu et pourtant admirable avait pris un parti différent. "Chris the Swiss" racontait dans un noir et blanc expressionniste la vie de Christian Wurtemberg, un journaliste de guerre, son départ pour la Croatie en 1991 et sa mort en Slavonie dans des conditions restées obscures.

    L'autre référence qui vient immédiatement à l'esprit, c'est bien sûr le récent "Camille" de Boris Lojkine sur la photographe française tuée en mai 2014 en République centrafricaine. Nina Meurisse y interprétait une jeune femme profondément empathique, curieuse, faisant ses premiers pas dans le journalisme de guerre, dévorée par le doute sur le sens de son métier. Niels Schneider campe tout le contraire : un professionnel pénétré par la haute idée qu'il se fait de lui-même et de sa tâche, refusant les concessions, péremptoire et souvent cassant. Bien sûr, son humanité perce, dans sa relation avec sa traductrice, la belle Ella Rumpf, dont il réussit à exfiltrer de Sarajevo l'oncle catarrheux. Mais son refus d'être aimable est tellement efficace que c'est son autoportrait qu'à la fin on peine à aimer.
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