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Christ77
12 abonnés
144 critiques
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3,0
Publiée le 9 décembre 2019
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher! J'ai trouvé ce film sans relief, plat. Très long à se mettre en route. En revanche le dernier tiers du film…vous rebooste et vous réveille. Les acteurs sont justes même si parfois c'est un peu surjoué. Assez mitigé sur l'ensemble du film. Mais le sujet est intéressant et trop peu traité au cinéma. À vous de voir.
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5,0
Publiée le 1 août 2020
Sympathie pour le diable est sans aucun doute l'un des grands films de l'année 2019. Mais avec un sujet aussi peu glamour que le siège de Sarajevo au début des années 1990. Je ne pense pas qu'il rencontrera un gros succès et c'est dommage. Très bien recréé et mettant en vedette des acteurs très convaincants ce film mérite en effet une certaine attention et l'amour des cinéphiles. Guillaume de Fontenay, le réalisateur a connu Paul Marchand qui est la figure centrale du film. Journaliste de guerre intrépide, Marchand a couvert la guerre de Bosnie pour plusieurs médias francophones (France Info, Radio Canada, RTBF). A Sarajevo qui était encerclée par les forces serbes qui tiraient constamment des obus de mortier. Marchand et une poignée de correspondants étrangers ont rendu compte quotidiennement de la terrible situation et les ravages dans lesquels se trouvaient la plupart des Bosniaques entre les tirs de tireurs d'élite et les bombardements. Les journalistes ont dû se précipiter avec leurs caméras, microphones et blocs-notes pour capturer l'essence de la guerre civile et tenter d'attirer l'attention du reste du monde sur le massacre en cours. Très réaliste, Sympathie pour le diable vous y emmène au milieu d'une guerre horrible au cœur d'un hiver sans fin en suivant toujours de près Marchand et son équipe. Niels Schneider livre une très bonne interprétation. Paul Marchand n'était pas un saint mais pouvait faire du bien quand il le voulait ou quand c'était nécessaire. Véritable hommage à son éthique de travail Sympathie pour le diable est captivant, vous laisse souvent essoufflé et vous fait réfléchir longtemps après sa fin...
Tiré d'une histoire vraie, très réaliste dans sa mise en scène caméra à l'épaule (image qui tressaute), ce film est fait pour nous immerger comme dans un documentaire. L'ensemble est sobre, sombre et âpre, les images parfois difficilement soutenables, bref la guerre dans tout ce qu elle a d'absurde et d'inhumain, comme si vous y étiez. Cependant, le scénario est parfois un peu trop flou, comme les enjeux des journalistes de guerre présents à Sarajevo, notamment l'anti-héro Marchand. A ne pas mettre devant tous les yeux.
Ce film avait tout pour m'intéresser et, normalement, me toucher. Hélas, je n'ai tenu qu'une heure devant un film assez ennuyeux dans lequel je ne suis pas du tout rentrée. Le personnage principal (plutôt antipathique) est joué par un Niels Schneider dont on ne comprend pas une réplique sur deux tant il n'articule pas. Peut-être que le film s'améliore passée la première heure mais je n'ai pas eu la patience d'aller plus loin.
le film oscille entre docu et fiction, l'atmosphère, le ressenti , la vision et les opinions du peuple de Sarajevo, des journalistes, des casques bleus...et autres protagonistes de cette guerre.les décors sont réalistes, les acteurs semblent justes...il n'y a de vrai scénario, simplement une suite d 'evenements, de moments ce film est un hymne ou plutôt un hommage au journalistes , reporter, de guerre
Après le Liban, Paul Marchand fut durant 18 mois grand reporter pour toutes les radios francophones durant le siège de Sarajevo en 1992.
Tragédie assez mouvementée car le réalisateur place ses caméras au niveau des protagonistes en vue subjective comme sur la banquette arrière de la vieille Ford Sierra parisienne du reporter français où il défie la mort en traçant sur Sniper Alley, l'avenue principale de Sarajevo tristement célèbre pour avoir été le lieu de nombreuses victimes tuées par des tireurs de précision embusqués dans des bâtiments ou montagnes environnantes.
Bon, le film se veut assez fidèle à ce qu'à vécu Paul Marchand mais à aucun moment il ne prend la précaution d'enfiler un gilet pare-balles, idem pour le photographe et la traductrice, est-ce vraiment crédible quand ils vont au cœur des combats en permanence ?? Il paraît qu'il était un peu kamikaze sur les bords mais des militaires pouvaient-ils autoriser des journalistes à pénétrer sur un terrain de combat sans le minimum d'équipement vital ? A côté de ça, il a toujours le cigare aux lèvres alors même que les balles fusent à côté de lui ! L'acteur Niels Schneider incarnant Paul Marchand avouera d'ailleurs en avoir fumé 300 pendant le tournage.
Bref, on suit durant 1h40 ses pérégrinations aux 4 coins de la ville, côté serbe ou croate ou directement auprès de l'ONU et au QJ journalistique, sans forcément y voir un lien de causalité direct avec tous les événements s'enclenchant. On le voit aussi parler directement avec le commandant des forces françaises sans aucune retenue, ce qui semble très improbable. Mais il était apparemment impulsif donc tout n'est pas forcément romancé.
Ce long métrage n'est pas mauvais et est assez bien interprété mais il ne faut pas s'attendre à des détails déterminants sur le déroulement du siège de Sarajevo à proprement parler : comme déjà lu, c'est surtout et avant tout une sorte de biopic sur le reporter Paul Marchand.
Très bon film de Guillaume de Fontenay mettant en avant le conflit sanglant opposant la Serbie à la Croatie et la Bosnie dans les années 90 avec un focus sur le siège de Sarajevo par les Serbes. Le jeune journaliste Paul Marchand parfaitement incarné par Niels Schneider nous plonge au cœur même de ce conflit qui est largement boycotté à l'école je trouve et qui c'est pourtant avéré être une des plus grosses violations des droits de l'homme post Guerre mondiale en Europe... Inspire d'une histoire reele et raconté suite au livre de Paul Marchand, L'ONU et indirectement les grandes puissances mondiales on largement laissé de côté le conflit utilisant les casques bleus pour le maintien de la paix qui restèrent inactif.
J'ai trouvé le jeu d'acteur un peu trop forcé, les scènes exagérées et un film globalement monotone. Un peu dans le même genre "The Search", de Hazanavicius, me semble beaucoup plus intéressant par exemple, tandis que ce film là tourne beaucoup on rond, j'ai l'impression que le scénario n'est pas totalement fini et qu'à part dire que la guerre c'est violent et que c'est triste, et que c'est dur d'être journaliste, il ne se passe rien. La traductrice serbe tente de colorer un peu le film mais je trouve quand même l'ensemble assez soûlant.
Niels Schneider est très bon dans le rôle de Paul Marchand, grand reporter français durant la guerre de Bosnie (il a dû en fumer des cigares) le film met un peu de temps à démarrer mais la dernière demi heure du film est exceptionnel, j'ai passé un bon moment !
Je suis juste dégoûté qu'on ai utilisé Brothers in Arms de Dire Straits dans un film haha !
Film réalisé comme un documentaire montrant sans pudeur les atrocités de la guerre de Bosnie. Très réaliste et mettant en lumière le côté "couillu" et passionné de Paul Marchand, reporter de Guerre.
Un film coup de poing qui donne une perception du terrain. On s'y plonge et on apprécie le réalisme et l'histoire de ce grand reporter mal connu. Allez le voir les yeux bien ouverts :)
Ce film est époustouflant, éreintant, majestueux, troublant, saisissant dans son âpreté, et sa vérité. Sarajevo debout même quand elle est assaillie par la mort qui mutile les corps. J’étais bouleversée de voir une partie de votre histoire, véritable mélodie, qui rythme les minutes qui défilent à l’écran. J’étais happée par la ressemblance iconique incarnée par un Niels Schneider exceptionnel et une Ella Rumpf qui était grandiose et tout aussi exceptionnelle. Comment ne pas être profondément troublé par ce film ma chère Boba, j’avais le sentiment de te voir à l’écran, majestueuse d’intelligence et d’humanité, de nuances et sans complaisance aucune. Quelle claque au visage et au cœur, l’esprit explose dans un rythme qui fait crisser les pneus de la Ford Sierra, dans notre sang ! Le réalisateur a fait un travail exceptionnel, qui n’est pas une ôde à Paul mais qui reflète la complexité savoureuse d’un homme sidérant. Vous étiez au milieu de cette symphonie d’une mort annoncée, suintant de chaque parcelle de la « Ville », les réels Vivants. Merci du fond du cœur Boba d’avoir permis à ce film d’exister et d’être encore cette discrète majestueuse, qui incline les cœurs et bouleverse l’âme. Il y a tant à dire, mais le principal est je crois dans cette profonde humanité irrévérencieuse, cette rébellion permanente de l’esprit qui force le respect et nous permet de vous aimer encore plus, et d’avoir pour Sarajevo une intime ferveur et une immense passion. J’espère vraiment pouvoir revenir bientôt dans ta chère « Ville » et me laisser de nouveau bousculer par ses murmures et ses silences.
Je viens de Sarajevo et je suis née après la guerre mais nous pouvons toujours sentir les conséquences. Je suis chanceuse de connaître Boba et de regarder ce film est très touchant. Paul Marchand était un excellent journaliste et ce film n’est qu’un extrait. Le film est très bien réalisé, BRAVO!!!
Magnifique film qui revient sur l'une des tragédies du XXe siècle, le siège de Sarajevo, au prisme de la sensibilité d'un journalisme marqué à vie par cette terrible injustice. A ne pas manquer !