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ANDRÉ T.
83 abonnés
484 critiques
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3,5
Publiée le 4 décembre 2019
Entre fiction et documentaire, encore un choc ! À deux pas de chez nous, en 1992, Sarajevo (Bosnie) est assiégée par les serbes ! Le récit tourne autour du regard d’un journaliste, au milieu de ses confrères et avec lui, on se pose beaucoup de questions: - Dans ce chaos de tous les instants est-ce, ce qu’ont dû supporter les habitants de cette ville de 400 mille habitants ? - Pourquoi les Serbes voulaient-ils toujours plus de pouvoir, pour leur minorité ? La loi du plus fort ? - On s’interroge sur l’efficacité de la présence de l’ONU ?
Arbitrage ONU? Comme si une "déontologie" était possible! Pas de guerre propre! Quelle connerie, la guerre: Jacques Prévert ”
“ arbitrage ONU? Comme si une "déontologie" était possible! Pas de guerre propre! Quelle connerie, la guerre: Jacques Prévert ”
Un film documentaire traitant de la guerre en ex Yougoslavie, ce n'est pas courant. Vu a travers les yeux d'un journaliste engagé, on plonge au milieu des combat et du chaos. Hommage aux reporters de guerre, ce film ne s'adresse pas à tout le monde et decrit avec force et humanité me drame qui s'est joué durant 4ans. A voir.
Un film très dur mais qui sonne juste, sur un thème pour lequel les films sont rares. Niels Schneider est très impressionnant en Paul Marchand. Bravo pour cet énorme travail de reconstitution.
Se replonger 30 ans après dans ces heures sombres de notre humanité. Un parti pris flagrant mais qui colle peut être avec celui de Paul Marchand. Le casting est réussi que ce soit dans les 1ers ou 2nd rôles. Le réalisateur arrive parfois à nous faire sentir la tension qui devait régner durant le siège de 4 ans de Sarajevo. A voir comme un témoignage qu'il soit objectif ou pas . A confronter avec d'autres œuvres sur ce sujet avec des points de vue différents pour pouvoir construire notre ressenti sur cette période d histoire contemporaine. A voir donc.
C'est dur, c'est poignant mais c'est surtout fidèle à la réalité du moment ( le siège de Sarajevo de 1992 à 1996;). Cela met en scène de fort belle façon le difficile et dangereux métier de journaliste de guerre à travers une partie de l'histoire vraie d'un des leurs.Cela tient presque du reportage où l'action est omniprésente. Un seul bémol; l'absence d'un banc-titre de bas et un format peu usité de nos jours, presque " carré" ( le 1,35) alors que le film supporterait un format plus large ( ne serait ce que le 1,86ou si vous préférez le 16/9ème).
Je ne savais pas dans quoi je m'engageais, mais je ne regrette pas cette séance matinale. J'ai pris une belle claque de cinéma, avec de vrais partis pris esthétiques, des performances d'acteurs incroyables et j'en suis ressorti frissonnant et avec des images en tête pour longtemps. Je ne connaissais pas Paul Marchand, et cette histoire en zone grise pose de vraies questions sur le métier de journaliste de guerre, son implication, son voyeurisme, sa responsabilité... Bref, n'hesitez pas et foncez voir ce petit bijou dans les rares salles qui le proposent. (et c'est un PREMIER film !!! Quelle force pour cette oeuvre fondatrice, hâte de suivre le chemin du réalisateur et les prochains sujets auxquels il va s'attaquer)
Un très bon film sur la guerre et le conflit de Sarajevo en Bosnie et au Kosovo en 1992. Niels Schneider est bien prenant dans son rôle de reporter de guerre.
Ça va plaire : c'est violent, inepte… et violent. Vous verrez de belles images de guerre qui rendent esthétique la lente dégradation de la psyché des protagonistes de cette absurdité. Je suis venu ignorant de ce qui avait généré ce conflit. Je n'ai rien appris et, transformé en voyeur complaisant, je suis reparti hébété. Ressentir la guerre ne me fait pas vibrer dans mon slip, mais Si vous aimez la guerre, allez-y.
"Sympathie pour le diable" est un bel hommage au journaliste Paul Marchand (Niels Schneider), non pas sous la forme d'un documentaire, mais ici d'un long-métrage. Cigare cloué en permanence au bec, il se retrouve à couvrir la Guerre en ex-Yougoslavie, et plus précisément à Sarajevo. Le réalisateur nous montre avec des images fortes le réalisme des combats et ne se prive pas au passage pour égratigner l'ONU. Le métier de reporter de guerre est bien retranscrit mais au final, j'ai plus apprécié "Camille" dans le même registre car je n'ai pas réussi à accrocher au portrait du personnage, arrogant et outrepassant son rôle de journaliste. Ce n'est que mon avis...
Excellent film , tonique, vibrant, complexe et humain . A l'image de Paul marchant , journaliste kamikaze qui semble trouver sa force de vie au milieu des conflits mais qui est en fait rongé par la barbarie et l'injustice de ces guerres qui tuent les civils dans l'indifférence compassée de la communauté internationale. Le film est dynamique , constamment en mouvement. Niels Schneider est bluffant, et lorsque qu'on l'entend faire ses chroniques radio , on reconnaît le ton et le phrasé, et on se dit ! Mince! Je les ai entendu ces reportages! Comment a t on pu laisser Sarajevo crever pendant 4 ans! Au milieu de l'Europe !!
"Sympathie pour le diable" n'est pas spécialement un film sur la guerre de Bosnie mais un presque-documentaire sur le travail d'un grand reporter, en l'occurence Paul Marchand. On est totalement en immersion dans son quotidien , au sein de la population assiégée de Sarajevo au début des années 90. Ce conflit s'est déroulé il y a une trentaine d'années mais donne pourtant l'impression d'être actuel tant les gens croisés ne semblent pas si différents de ceux d'aujourd'hui, au niveau des occupations, de l'accoutrement . A cause de son intransigeance et de sa capacité à s'emporter, le personnage de Paul peut être parfois un peu excessif maisspoiler: le final montre la capacité de sacrifice dont sont capables ces journalistes (ou photographes) afin de mener à bien leur tâche. Beaucoup d'authenticité dans les images, une des dernières guerres s'étant déroulée sur le sol européen (depuis ça a un peu chauffé en Ukraine) montrée à l'état brut et une réussite pour une première réalisation.
Beau film documentaire sur Paul Marchand. La vie à Sarajevo est vue de manière trop peu superficielle pour en faire un équivalent au somptueux Warriors.
Je me suis pris une claque avec ce film. La dureté de certaines scènes m’a retournée. Je ne l’ai certes pas attendu pour savoir que la guerre est horrible, mais la manière dont s’est retranscrit est poignante. Il faut avoir le cœur bien accroché car ça commence dès le début. On prend en pleine face ce que subissent des civils innocents qui ne sont que des victimes collatérales d’un conflit les dépassants. Le timing de sortie, et la critique de la passivité de la communauté internationale qui y est faites, n’est pas anodin aux vues de ce qu’il se passe dans le monde actuellement. On est plongé dans le côté émotionnel de cette guerre avec les morts, le rationnement, la peur, mais on aborde très peu les raisons de ce conflit. Si vous ne connaissez rien à ce qui l’a entrainé, ce film ne va pas vraiment vous aider. C’est une vision des choses qui se tient vue la qualité du travail proposé. Il est vrai qu’une dimension politique trop poussée, aurait diminué l’impact voulu. Par contre, la critique du système journalistique est sans filtre. Ce n’est pas tous qui sont visés bien entendu, mais une petite partie qui vit sur cette misère humaine. Le parallèle est d’ailleurs fait avec Paul Marchand qui se battait pour informer le monde sur les horreurs en cours. Son personnage est atypique et donne une autre dimension au film. Niels Schneider joue ce rôle parfaitement. La performance de Vincent Rottiers aussi est fantastique.
SYMPATHIE POUR LE DIABLE n’est pas facile à regarder mais il se doit d’être vu.
Un film brillant, qui condense en a minimum de plan un maximum d'informations historiques. L'analyse des caractères est subtile, si l'on excepte les Serbes de Bosnie, assez caricaturaux