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    Sympathie pour le diable
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    4,0
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    70 critiques spectateurs

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    romain p.
    romain p.

    9 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Je ne comprends pas très bien certaines critiques véhémentes contre le parti-pris politique ou le fait d'ériger une figure de journaliste en héros. De fait le film est sur le parcours d'un journaliste qui s'assume aventurier et pro-bosniaque dans ses actes, pour des raisons suffisamment claires et concernant les chocs émotionnels auxquels il est soumis. Le sujet n'est pas la géopolitique du conflit ou la défense d'un homme, puisque celui-ci est montré avec ses faiblesses, son arrogance, son rejet d'un journalisme non engagé, et montre bien ses errances. Le film est par ailleurs très spectaculaire, énergique, emballant.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Pour son premier film, le québécois Guillaume de Fontenay retrace le portrait du reporter de guerre français Paul Marchand avec qui il était ami (suicidé en 2009) pendant le siège de Sarajevo (1992-1996) en adaptant le livre de celui-ci. Il nous plonge, avec efficacité, dans l'enfer de ce que fut un conflit longtemps ignoré du reste du monde. Une mise en scène, caméra à l'épaule, maitrisée et haletante au service d'un récit dur et terrible, une certaine urgence traversant l'ensemble. La plongée dans le quotidien des journalistes est aussi crédible qu'un documentaire. Niels Schneider incarne avec conviction le journaliste, mais j'ai eu un petit peu de mal à me faire à son jeu. Mais vite assez oublié quand l’histoire et une certaine tension prennent finalement le dessus sans que l'on s'en aperçoive. Malgré la dureté du propos et des scènes choc, je reste un peu sur ma faim et n'ai pas reçu le coup de poing annoncé et attendu. Du bon travail cependant pour une premier long métrage.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Paul Marchand était un reporter du guerre bien réel, accroc aux conflits et à l'odeur de la poudre et du sang. Il fut entre autres célèbre pour avoir couvert la guerre civile dans les Balkans au début des années 90, dont il tira un livre, adapté via le présent film.
    C'est peut-être paradoxal pour un journaliste qui voulait mettre en avant la douleur des autochtones avant la considération pour sa propre profession, mais "Sympathie pour le diable" gagne beaucoup en intérêt grâce à cette représentation de Paul Marchand, incarné avec panache par Niels Schneider.
    Provocateur voire frimeur, joueur (y compris avec la mort), cultivant son image iconoclaste avec un cigare cubain greffé à la bouche, ne mâchant pas ses mots et ne lâchant pas ses sujets, déterminé à raconter au monde la souffrance qu'il voit. Un personnage détonnant, qui permet une représentation des contradictions et tentations du métier de correspondant de guerre.
    On y voit la limite parfois ténue entre le racolage et la volonté sincère d'informer sur la violence de la guerre. Ou l'impuissance et la frustration de se trouver au coeur du conflit sans pouvoir réellement agir sur son issue.
    En prime, le film dresse un portrait général. Evoquant évidemment les dommages envers les civils, la passivité des casques bleus, l'indifférence de la communauté internationale... Le tout dans un style hivernal caméra au poing à la limite du documentaire, avec une photographie grisâtre, très peu de musique, et une violence rare mais uppercut quand elle survient.
    "Sympathie pour le diable" est donc un hommage à Paul Marchand doublé d'une réflexion pertinente sur le métier de journaliste. Et une évocation d'un conflit sordide, qui malheureusement n'a pas vieilli (on peut penser à l'Ukraine en voyant les images du film...).
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Tiré du livre du journaliste Paul Marchand, qui a couvert le siège de Sarajevo, Sympathie pour le diable coche toutes les cases du film de guerre réussi : une impression de réalité absolument sidérante (et je pèse mes mots), une sensibilité à fleur de peau, des morceaux de bravoures.

    Le film de guerre se dédouble rapidement : il sera non seulement question de rendre compte de ce que les Serbes ont fait à Sarajevo, mais aussi de dresser le portrait sans concession d'un ego surdimensionné, d'un journaliste tourmenté qui petit à petit se fait dévorer par la guerre.

    C'est peu dire que le film est admirablement fait. L'interprétation est fantastique, les choix de mise en scène brillants, la direction artistique très convaincante. On est happé par le rythme du film, les ambiances cotonneuse de l'hiver à Sarajevo, l'impression d'enfermement que procure, entre autre, la taille de l'écran 4/3.

    C'est du grand art.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2020
    Immersif, réaliste, brutal, bien interprété, si authentique qu'on le croirait tourné en 1992... Pourtant il manque un petit quelque chose d'indéfinissable pour en faire un chef d'œuvre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2020
    Adapté du livre de Paul Marchand, correspondant de guerre à Sarajevo, un film puissant, édifiant et d'une grande authenticité, porté par l'interprétation époustouflante d'un Niels Schneider méconnaissable. Dommage que le scénario soit si décousu.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2020
    Un premier long-métrage brut et sans fioritures, nous plongeant de plein fouet dans le Siège de Sarajevo, filmé façon caméra embarquée.
    Une fiction-documentaire à découvrir, malgré le principe déjà-vu du journaliste se rendant compte de l'horrible réalité qui l'entoure et qui finit par sortir de son rôle objectif, et un jeu parfois maniéré de Niels Schneider.
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2020
    Glaçant. Fascinant. Une plongée abrupte dans un conflit violent, si proche si de nous, mais pourtant peu couvert par les médias au regard du dramatique bilan humain.
    Oui, la principale critique peut porter sur un scénario quelque peu romancé, mais cette distanciation assumée du réalisateur ne brise en rien les émotions transpirantes de Paul Marchand, brillamment incarné par Niels Schneider.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Biopic du journaliste pas toujours conventionnel Paul marchand au cœur d’un Sarajevo assiégé en 1992, un biopic violent, percutant qui ne laisse indifférent pas tant sur le travail de journaliste de guerre que sur le document historique de ce film. De Fontenay, réalisateur québécois s’offre une belle réussite pour son premier film.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2020
    Jusqu'où faut-il aller pour témoigner? Quelle est la place du journaliste de guerre? A quel point son travail est-il empathique et compatissant? Autour de ces questions auxquelles aucune réponse ne nous est imposée se tisse le portrait d'un idéaliste porté avec conviction par un saisissant Niels Schneider au sein d'une mise en scène imitant avec pertinence le reportage en zone de combat. Simplement intense.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2022
    Une belle réussite. Une immersion juste et crue dans ce qu'était le siège de Sarajevo à travers ses reporters de guerre. Un petit périple à connaître.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    En 1992, l'ex-Yougoslavie est à feu et à sang. Sarajevo est en état de siège. La communauté internationale, impuissante, compte les morts. Quelques journalistes, parqués à l'hôtel Hilton, informent le monde au péril de leurs vies. Parmi eux, Paul Marchand, reporter freelance pour France Info, la RTBF, Radio Suisse romande et Radio Canada. Il a trente ans à peine, un cigare (cubain) cloué au bec, un bonnet de marin vissé sur le crâne. Son éthique intransigeante le force à rendre compte avec autant d'objectivité que possible d'une guerre fratricide. Sa sensibilité l'empêche de rester neutre dans un conflit qui s'éternise.

    Paul Marchand est une figure du journalisme contemporain. Avant d'arriver en Bosnie, il avait couvert pendant près de huit ans la guerre au Liban. À Sarajevo, après dix huit mois de séjour, un sniper lui arrache le bras, l'obligeant à une retraite forcée. Paul Marchand se donnera la mort en 2009. Après avoir lu son livre "Sympathie pour le diable" publié en 1997, le canadien Guillaume de Fontenay l'avait rencontré. Il aurait pu réaliser un documentaire. Il choisit finalement une œuvre de fiction, très fidèle aux faits, qu'il est allé tournée, non sans difficultés, en plein hiver à Sarajevo.

    Récemment, un film d'animation passé inaperçu et pourtant admirable avait pris un parti différent. "Chris the Swiss" racontait dans un noir et blanc expressionniste la vie de Christian Wurtemberg, un journaliste de guerre, son départ pour la Croatie en 1991 et sa mort en Slavonie dans des conditions restées obscures.

    L'autre référence qui vient immédiatement à l'esprit, c'est bien sûr le récent "Camille" de Boris Lojkine sur la photographe française tuée en mai 2014 en République centrafricaine. Nina Meurisse y interprétait une jeune femme profondément empathique, curieuse, faisant ses premiers pas dans le journalisme de guerre, dévorée par le doute sur le sens de son métier. Niels Schneider campe tout le contraire : un professionnel pénétré par la haute idée qu'il se fait de lui-même et de sa tâche, refusant les concessions, péremptoire et souvent cassant. Bien sûr, son humanité perce, dans sa relation avec sa traductrice, la belle Ella Rumpf, dont il réussit à exfiltrer de Sarajevo l'oncle catarrheux. Mais son refus d'être aimable est tellement efficace que c'est son autoportrait qu'à la fin on peine à aimer.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Paul Marchand est un reporter de guerre français dont ses reportages au Liban, puis dans l’ex-Yougoslavie lui valent le prix spécial du jury du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. “Sympathie pour le Diable” se concentre sur son récit lors du siège de Sarajevo par les forces serbes en 1992. Niels Schneider incarne Marchand avec conviction et fermeté dans une mise en scène qui se veut documentaire. Voici une oeuvre fascinante, parfois douloureuse, des abominations de la guerre tout en rendant hommage à une profession dangereuse mais essentielle.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Pascal I
    Pascal I

    776 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    Un film documentaire typé reportage mêlant temps morts, lenteurs à l'extrême, immersion réussie, images chocs et autres. Tout cela sans trop savoir la direction du film (il y en a t-il ? témoignage plutôt ?). Bonnes interprétations toutefois mais très brouillon. 2.5/5 !!!
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    On oublie que l’on regarde un film tourné plus de 25 ans après les faits. On a l’impression d’être en direct, auprès de Paul Marchand et c’est fascinant de découvrir le métier de journaliste de guerre à ses côtés, au milieu de Sarajevo, en danger de mort permanent et témoins des pires horreurs. On saisit toute la dangerosité, la passion, la soif de témoigner, d’informer associées à ce métier ou plutôt cette vocation.
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