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    Le Grand Bal
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    39 critiques spectateurs

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    Yvette F.
    Yvette F.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Très mauvais reportage qui doit "plaire" uniquement à celles et ceux qui pratiquent ce genre de "danse" de "défonce" .
    Très nian nian, ne donne pas du tout envie de rejoindre ce type de séminaire, déjanté.
    Danser dans les bals, ça oui toute ma jeunesse j'ai dansé et appris avec mes parents, entre copines, copains ...
    Dommage la danse en couple est très sensuelle, très gracieuse, rien à voir avec ce que présente ce documentaire c'est "moche", pas d'esthétique, c'est du n'importe quoi.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Film complètement raté à mes yeux. On voit des gens danser des tas de gens danser des foules de gens danser, mais on n'en découvre aucun, on ne communie avec aucun, on n'est touché par aucun. Là où la sensorialité devrait primer Laetitia Carton nous assène un commentaire ampoulé au possible fait de grands mots de grandes phrases, de blabla intellectuel qui ne fait que tuer le propos. Quelques-uns des témoignages sont intéressants mais ça reste en permanence superficiel et on n'entre jamais dans le ressenti de qui que ce soit. Dommage.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Un témoignage d'une évènement festif et chaleureux. celui d'une semaine de bals traditionnels organisés dans une campagne Française. La réalisatrice nous y fait partager son amour pour cet endroit et la beauté de ces danses traditionnelles qui relient les gens entre eux, leur font oublier leurs quotidiens. Elle en profite pour rappeler le besoin de rite qui façonne une société et qui manquent peut être cruellement aujourd'hui. Auparavant, les bals accompagnaient mariages, baptèmes ou fin de moissons. Beaux numéros musicaux et beaux numéros de danse évidemment.
    Maperrinx
    Maperrinx

    21 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Sujet intéressant par nature. Mais jésus resté sur ma faim. À mes yeux, pour que le film justifie sa longueur et la quantité impressionnante de scènes semblables, une analyse sur les motivations et les origines des participants s'imposait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Formidablement authentique, a la fois plein d'énergie, d'humour et de douceur, on oublie la notion de temps comme dans un bak. Et surtout aucune surenchère au contraire de 99% des reportages d'aujourd'hui. Merci, contente de savoir que ça existe encore.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2021
    Immersion au cœur d’un bal, mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du "Grand Bal de l'Europe", un festival de danse traditionnelle créé en 1990 et qui se tient chaque année dans l’Allier. Durant 15 jours et 14 nuits (depuis 2017 le festival se déroule sur 2 semaines, jusqu’en 2016, il durait une semaine et était scindé en deux festivals), les participants dansent jusqu’au bout de la nuit, faisant fi de la fatigue du corps et de l’esprit.

    Avec Le Grand Bal (2018), Laetitia Carton a posé sa caméra au sein du festival et a filmé pour nous ces longues nuits de danse, de joie et de bonheur. Comme totalement coupé du monde, ils donnent l’impression de vivre en autarcie et ne vivent plus que de la danse au fil des jours. Plus de 2000 personnes se retrouvent ainsi sur les différents parquets (il y a 8 scènes de danse) mis à disposition durant le festival, afin d’accueillir suffisamment de festivaliers et ainsi, avoir plusieurs bals en simultané. Ce qu’il y a de beau ici, c’est que l’on constate à quel point la danse est intergénérationnelle, toutes les catégories d’âges et tous les milieux s’y retrouvent et ce, à toutes heures du jour et de la nuit. Ces danseurs amateurs comme professionnels viennent de partout, on y parle plusieurs langues et viennent y vivre leur passion au grès des rencontres et des partenaires de danse.

    Scottish, cercle circassien, mazurka (danse polonaise), bourrée (danse auvergnate), pizzica (danse italienne), polka (danse slave), hanter dro (danse bretonne) en passant par des danses folkloriques (gavotte de l’Aven, congo des Landes, …), toutes les danses s’y retrouvent, qu’elles soient collectives, individuelles ou en couple, le lâcher-prise et le bonheur qu’ils en retirent s’en ressent constamment.

    Un moment de bonheur partagé en communion, en osmose avec chacun des participants et dont le leitmotiv est la danse sous toutes ses formes et toutes ses coutures. Laetitia Carton réalise ici un très beau documentaire et une invitation à voir autrement la danse, à la vivre et à la partager.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Voilà un documentaire instructif. J’ignorai tout de cet évènement bien de chez nous ! Mais à bien y réfléchir, combien d’évènements insolites me sont totalement inconnus ? Je ne dois pas être le seul à me poser cette question. Comme je ne dois pas être le seul à avoir été ému. Rares sont les documentaires qui me touchent. Dès les premières images de danses ma gorge s’est serrée à ma grande surprise. Je n’en revenais pas de tout ce monde venu de France, de Navarre et d’Europe réunit pour communier une même passion : la danse. Ce n’est pas un festival de 7 jours et 8 nuit de défouloir, non, ce sont des danses ancrées dans la terre, celles qui font référence à la ruralité, à la tradition des ancêtres, danses de tous les territoires du monde. Danses qui aspirent et inspirent tous les âges ! Les danses du terroir pourraient concerner « des anciens » , non, j’ai été étonnement et agréablement surpris de voir des jeunes filles, des jeunes femmes et des jeunes hommes se mêler à des femmes et à des hommes mûrs, à des hommes et des femmes d’un certain âge ; et, au-delà de la France, concernés, séduits, happés, par ces musiques traditionnelles. La danse, c’est avant tout de la musique laquelle transporte et favorise la danse. La musique, ce sont des instruments et des musiciens. Dit comme ça, c’est enfoncer des portes ouvertes ; ce qui n’est pas le cas pour Laetitia Carton : « Danser, ce sont aussi des instruments, des musiques. Se réapproprier des choses d’hier, des pas, des mélodies, des chants des instruments. L’interaction entre les musiciens et les danseurs. » Et cela se voit sous l’oeil bienveillant et discret de la caméra de Laetitia Carton. Ça compte les pas, ça cherche le rythme, ça s’imprègne de la musique, d’une voix. Tous à l’unisson concentrés, appliqués, libérés, expérimentés, fébriles, assurés dansent d’un même pas, se confondent avec la musique que ce soit en groupe ou par couple. Laetitia Carton : « On tourne, on transpire, on rit, on pleure on compte les pas, on chante, on se sent seul, on virevolte, on lâche, on attend, on s’agace, on joue, on devient fou. Raconter les regards, l’agilité et la simplicité des expérimentés, les lâcher-prise, les libertés que l’on prend, la folie douce, la grande humanité qui défile, la joie qui illumine les visages, les attentes sur les chaises, l’amour qui naît, la fatigue qui tombe, les liens qui resserrent et qui font tenir debout, quand on ose enfin se toucher, quand on se regarde, quand on vit vraiment ensemble et que la vie pulse. « La grande humanité » nous dit dans ce tourbillon de mots la réalisatrice de sa voix chaleureuse. Il y a une séquence où tout un groupe est concerné, concentré, presque en transe, les uns serrés contre les autres, continue ad libitum la chanson, decrescendo, alors que les deux musiciens avaient fini - il me semble -, leur chanson en fondu ; face à cette vague humaine qui ne lâche pas, les musiciens reprennent leurs notes, les dernières, comme pour sortir le groupe de sa torpeur. Cette séquence donnait un sens à "cette grande humanité". Dans ce microcosme qui a ses codes et dont le langage se veut universel, on peut trouver des hommes et des femmes qui restent sur la touche, parce que timides, parce qu’inexpérimentés. Mais tous sont liés, connectés. Un témoin nous dit : « Une connexion qui est liée à l’envie de vivre ». Oui, la danse c’est la vie, c’est un mouvement et le mouvement est la vie. Touchantes sont les interventions butinées ici ou là par la caméra, comme cette jeune femme qui nous dit qu’elle aime changer de partenaires car danser avec le même serait synonyme d’ennui ; une autre qui nous dit qu’un homme l’avait invité à danser mais comme elle ne maîtrisait pas la polka, il s’est retiré ; à sa grande surprise, selon elle, il a mal interprété sa réponse : le danseur a pensé qu’elle ne savait pas danser et non qu’elle voulait danser. Enfin pour conclure, cet autre témoignage d’une femme : « Ce côté éphémère, ça crée une poésie, je trouve ça beau. ». Merci à Laetitia Carton pour ce documentaire en effet poétique et surprenant. 
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Si vous cherchez un bon petit film, le voici. Inutile de lire les critiques pour savoir si ce film/docu vous convient. C’est un petit bijou de bonheur qui vous transportera de joie du début à la fin. On ressort en dansant !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2019
    Depuis 1990, un évènement exceptionnel se déroule chaque année, au cœur de l’été, à Gennetines, un petit village situé à 10 kilomètres au nord-est de Moulins. Le nom de cet évènement : Le grand bal de l’Europe. Sa nature : des gens de tout âge et de tous milieux sociaux viennent par milliers de toute l’Europe pour danser plusieurs jours et plusieurs nuits durant au son de formations de musiques traditionnelles. Depuis plusieurs années, la réalisatrice de documentaires Laetitia Carton avait pris l’habitude de fréquenter cette manifestation lorsque, en 2015, elle a décidé, en accord avec Bernard Coclet, son créateur, de porter une édition à l’écran. En 2016, deux équipes de tournage se sont donc relayées pour couvrir 24 heures sur 24 les 8 jours du Grand Bal de Gennetines. La récolte : 200 heures de rushs.

    Le montage du film a été un exercice difficile, Laetitia Carton et Rodolphe Molla, le monteur, devant faire des choix douloureux pour arriver à une durée raisonnable pour un film de ce genre. En mai 2018, heureuse surprise : le film est retenu dans la sélection officielle du Festival de Cannes, dans le cadre du Cinéma de la plage. Une projection suivie d’un véritable bal traditionnel avec des groupes de musiciens du film. Près de 1000 personnes dansant jusqu’à 2 heures du matin sur la plage de la Croisette, dont « l’équipe d’un film chinois, tous en smoking et robe de soirée, les escarpins à la main, les pieds nus dans le sable, en train de danser un rondeau des Landes », se souvient avec émotion la réalisatrice.
    maugis
    maugis

    17 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Superbe film montant des gens simples, heureux de se rencontrer autour d’une manifestation de danses en couple ou en groupe récents ou folklorique ; que de bonheur répandu. Le film évoque de façon très sensible les rapports amoureux qui ne manquent pas de se produire quand les couples se rapprochent ; Un commentaire en voix off souligne à la perfection les séquences du film
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    « Le Grand Bal » est une invitation à danser. Valse, danses bretonnes, pizzica, bourrée, congo des Landes, java, gavotte, quadrille, dansez ce que vous voulez et comme vous en avez envie, du moment que vous prenez du plaisir. Chaque année, deux mille festivaliers se retrouvent à Gennetines dans l’Allier pour le Grand Bal de l’Europe. Laetitia Carton y a posé sa caméra en 2016. Entre les séquences de danses, les festivaliers s’expriment sur leur première fois et sur ce que la danse provoque en eux. Malgré sa voix-off soporifique, « Le Grand Bal » respire la joie et le sentiment de liberté. Tout semble possible quand les corps prennent le pouvoir sur le lâcher-prise. Un documentaire qui ne raconte rien sinon partager une ode à la danse.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Chaque année depuis 1990, le Grand Bal de l'Europe réunit à Gennetines dans l'Allier pendant deux semaines des milliers de participants de tous âges et de tous milieux. Durant la journée, ils apprennent en atelier la technique des danses traditionnelles : polka, mazurka, bourrée, gavotte, quadrille... Le soir c'est le grand bal qui les réunit tous dans des virevoltes qui durent jusqu'à l'aube.
    Laetitia Carton, une habituée du festival, les a filmés.

    Il y aurait eu bien des façons de filmer ce Grand Bal. L'une aurait été d'en raconter l'histoire en interviewant les organisateurs de la manifestation et en questionnant leur entreprise. L'autre aurait été d'en faire la sociologie, afin d'insister sur sa mixité sociale ou au contraire de souligner telle ou telle surreprésentation. Un autre angle d'approche encore, celui de l'héroïsation, aurait été de s'inscrire dans les pas d'un ou deux participants - comme Guillaume Brac l'a fait dans "L'Île au trésor" pour nous faire découvrir l'Île de loisirs de Cergy-Pontoise.

    Le parti pris de Laetitia Carton est plus audacieux. Elle ne s'adresse ni à notre raison ni à notre cœur mais à notre sensualité. Elle choisit de ne rien nous expliquer mais de nous faire ressentir intimement la transe de la danse. Elle y réussit admirablement en plaçant sa caméra au centre de la piste de danse. Depuis ce poste d'observation privilégié, nous sommes immergés dans la danse, noyés dans sa musique, submergés par son mouvement.

    "Le Grand Bal" nous fait partager le sentiment de plénitude, d'épanouissement que ressentent les danseurs. Peu importe leur origine sociale, leur âge, leur sexe et même leur aptitude à la danse, tous semblent atteindre - et nous avec eux - une forme d'extase chamanique.

    Le film n'est pas seulement poétique. Il est aussi politique. Car ce Woodstock à l'envers propose une autre relation au corps, au besoin de toucher et d'être touché délesté de toute violence érotique, aux relations entre les sexes, au rapport au temps qui semble se dilater jusqu'au bout de la nuit dans les "bœufs" qui prolongent les bals.

    Les images sont accompagnées de la voix off de la réalisatrice qui lit des textes d'une fulgurante beauté. Je lis ici ou là qu'elle serait inutilement démonstrative. Je l'ai trouvée au contraire parfaitement adaptée.

    Sans doute, on pourrait reprocher à ce "Grand Bal" de n'avoir ni début ni fin, de durer un chouïa trop longtemps, en un mot, de tourner en rond comme ses danseurs. Mais la critique serait bien mesquine pour un documentaire si délicat, si souriant, si euphorisant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Gennetines en France est l'endroit où les gens vont pour danser et oublier leurs soucis pendant sept jours et sept nuits d'affilée. Non ce n'est pas une rave party avec de faux DJ et de la musique de Rap. C'est l'endroit où les groupes folkloriques traditionnels viennent du monde entier et jouent leurs airs uniques pour que l'âme des danseurs les embrasse. Les gens dansent avec leurs proches et des inconnus sans inhibition ce qui leurs donnent une joie de vivre et un véritable sentiment d'appartenance a un pays. La réalisatrice du documentaire Laetitia Carton capture parfaitement l'ambiance et le ton de ce festival de danse laissant ses longs plans observer la passion et la dévotion des participants. Il n'y a pas de narration juste des images simples mais efficaces accompagnées de quelques interviews et de réflexions sur la façon dont la danse élève l'esprit des gens. Outre les danses étonnantes c'est la musique traditionnelle du monde entier qui renforce les émotions joyeuses qu'elles procurent aux gens. C'est la preuve que la danse peut rassembler toutes les couches de la société et peut même résoudre nos problèmes mondiaux. La Grand Bal est un must de la danse avec des moments d'observation étonnants de personnes dans des états hypnotiques absorbées par la musique et emportées vers une époque d'antan qui ne reviendra peut-être jamais...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Vous n'êtes pas obligés d'aimer la danse pour aimer ce film, vous êtes encore moins obligés de savoir danser. Laëtitia Carton montre un point de vue personnel et sensible sur son vécu en bal, comme n'importe quel festivalier. Mais ce que ce film montre et qui est universel, c'est l'indicible qui fait que les êtres humains ont besoin de se toucher, d'entrer en transe ensemble, de taper du pied ensemble, et le pouvoir extraordinaire que peuvent donner des codes communs (les pas, l'invitation à la danse), parfois complètement inconscients, sans qu'il soit besoin de parler. Les scènes de danse, souvent joliment mises en mots par la réalisatrice, sont intercalées par de touchantes tranches de vie du festival, et des conversations des danseurs : on comprend alors que ce qui est universel, ce sont les chamboulements de l'intime, et qu'il n'y a pas deux instants similaires en bal. Un film précieux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Film envoûtant, léger et profond à la fois. Il est de ces rares films qui peuvent avoir plusieurs étages d'interprétations, Au premier abord on voit un reportage sur le grand bal de Gennetines, sur le bonheur simple de tous les participants, les sourires, la musique partout, la musique tout le temps dans les moindres recoins. Les danses innombrables, les état d’âmes des danseurs, l'évolution des expérimentés, la fragilité des débutants...etc.
    Et puis...
    On sent qu'il y a un enjeu autre, beaucoup plus intime et essentiel que la simple vie du bal. Pendant la projection, un autre film que j'avais enfouis au loin dans mes souvenirs est remonté petit à petit, comme une ombre de plus en plus présente, puis est apparu comme une évidence. Ce film c'est "Les nuits fauves" de Cyril Collard. Le Grand Bal aurait pu s'appeler "Les nuits douces" car il parle du même désir humain d'aller à l'autre, de partager l'intimité, de fusionner, pour 5 minutes ou plus, non pas pour se sentir vivant, mais pour être pleinement dans le vivant. Cyril Collard nous décrivait un monde de sexe de drogue de glauques mélanges des corps. Laetitia Carton apporte une réponse 25 ans après et décrit un autre monde ou les corps communient. Un chemin plus long, plus progressif, plus doux, qui poursuit ce même objectif que les nuits fauves. mais qui débouche cette fois sur quelque chose de lumineux.
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