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Zoumir
67 abonnés
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3,5
Publiée le 25 juillet 2019
Course poursuite en milieu à queue !
Alexandre Aja garde intact l'intérêt qu'il suscite à mes yeux depuis ce jour où face à Haute Tension, malgré un scénario assez basique, je me demandais ce que je foutais là tant le gore démesuré me prenait de court en rendant glaçante la réalité qui était filmée. Jamais véritablement déçu par le réalisateur du remake de La colline a des yeux qui a depuis navigué entre différents sous-genres du film d'horreur (Mirrors), voir fantastique (La 9ème vie de Louis Drax) avec à son actif plusieurs remake réussis auxquels il était téméraire de s'attaquer (Piranha, Maniac), Crawl ramène aux premiers succès critiques du réalisateur en nous offrant un survival d'une efficacité redoutable.
Qui a dit que la simplicité ne menait à rien ?
Dans cette course contre une nature déchaînée, entre une tornade impressionnante et des reptiles féroces, une jeune fille sans nouvelles de son père censé avoir été évacué va se retrouver prise au piège, avec son paternel, dans l'ancienne maison familial. Mené sans temps-mort, après une brève introduction calibrée pour nous présenter assez rapidement notre héroïne visiblement assez à l'aise en milieu aqueux, on plonge à pieds joints dans le piège avec quelques sursauts. Une des grosses qualités de ce divertissement pour amateurs de tension, c'est son rythme. Crawl ne nous permettra pas de souffler et même les rares périodes de calme sont empreintes d'une tension qui ne redescendra qu'au générique final. La nage est anxiogène et on frémit bien souvent face à la voracité de ces reptiles qui restent synonymes de peur dans l'inconscient collectif. Si le cinéma ne lui a pas vraiment rendu justice, le crocrodile est un peu le grand requin blanc des rivières et Alexandre Aja en fait un prédateur implacable.
Mais bon, que peut faire un prédateur contre un super prédateur ?
Au delà de cette bonne dose d'adrénaline, le potentiel réalisateur de Cobra n'oublie pas ses personnages et profite de l'occasion pour évacuer les non-dits, resserrer les liens et exorciser les petits démons familiaux. Quoi de mieux qu'une mort imminente pour se dire les choses ? Le processus est simple mais l'entraide perpétuelle entre ce père et sa fille réussit à épaissir un peu le trait des personnages et nous donne quelques moments éphémères de légèreté. Le jeu est d'ailleurs à saluer et le visage de Kaya Scodelario transpire la terreur et l'urgence.
Crawl remplit donc impeccablement son contrat de série B d'horreur. On retient son souffle d'une scène à l'autre, embarqué dans cette enfer quasi-claustro-phobique où le temps (qui passe ou qu'il fait) semble perpétuellement jouer contre nos héros.
spoiler: Par contre, si quelqu'un pouvait me donner des pistes sur l'intérêt du chien ? A part le fait qu'il s'appelle Sugar et que le sucre, comme les ouragans ou les crocodiles, c'est pas bon pour la santé, je ne vois pas.
un bon petit film Survival avec quelques petits sursauts mais surtout du suspense, mais il y a pas mal d'incohérences qui se voit comme le nez au milieu de la figure mais cela ne gâche pas pour autant une belle performance de l'actrice principale. j'ai passé un bon petit moment cinématographique.
La chronique en peau de crocodile ! Efficace, effrayant, dangereux pour les nerfs, « Crawl » est la pépite horrifique de l’été !
Avec « Crawl », Alexandre Aja prouve une fois de plus son savoir-faire et sa passion pour le cinéma de genre, son enthousiasme transpirant à chaque seconde sur l’écran. Et c’est contagieux, le spectateur se tortille, virevolte sur son siège, se ronge les sangs, bringuebalé par un montage au cordeau et sacrément rythmé. Les jump-scare sont nombreux et savamment amenés délivrant le plaisir coupable voire régressif d’une frayeur excitante.
C’est LE film pop-corn de l’été, celui que tu ne vas devoir manquer sous aucun prétexte !
Produit, excusez du peu, par le mythique Sam Raimi (le créateur de « Evil dead » au cas où vous vous poseriez la question), « Crawl » est la quintessence du film de genre, nerveux et angoissant. Le réalisateur le décrit comme « Les Dents de la Mer » du film d’alligator et c’est exactement ça ! Ses créatures sont très réussies, crédibles et effrayantes. On sent que le moindre coup de mâchoire est fatal et le danger omniprésent.
Alexandre Aja a dégraissé au maximum son action : pas de fioritures, du brut, de l’efficace, de l’essentiel. Ça secoue les entrailles tord le ventre. Cette impression de malaise est renforcée par le soin apporté aux bruitages et aux sons. Sons qui renforcent l’ampleur de l’immersion et de l’angoisse distillée par ce huis-clos aquatique.
Le film tient sur les épaules de Kaya Scodelario qui trouve enfin le rôle à sa mesure. Assez transparente dans la saga « Le Labyrinthe », ici elle a sculpté son corps et musclé son jeu pour nous délivrer une performance incroyable. Quasiment présente à chaque plan, elle enflamme la pellicule, déploie une énergie et une rage communicative. Son duo avec Barry Pepper (qui joue son père) est hargneux, parfois un peu excessif mais touchant.
La mise en scène est ultra-dynamique, la caméra virevoltante, tournoie et fait l’effet d’un passage en centrifugeuse. Tu en sortiras essoré mais conquis. Allez, envoie bouler la canicule et fonce frissonner dans ta salle préférée.
Un frenchie très en vogue outre-atlantique aux manettes, Crawl vient se glisser gentiment dans la liste des survival à voir. Scènes de tension, décors minimalistes mais convaincants et quelques effets gores font de ce Jurassic Park (à la mode Alligators) un produit perfectible mais plaisant à suivre.
Passons sur d incroyables invraisemblances ( peut on courir avec une fracture ouverte de la jambe ? Survivre à un bras arraché ? Passer 30 mn sous l eau sans respirer ?). Passons aussi sur de grosses ficelles ( le papa et la fifille vont ils se rapprocher ? Les gentils vont ils s en sortir ?). Restons sur une série B et survival super efficace. Drôle prenant plein de clins d œil de rythme de plans diaboliques !!!
Le seul film que j’ai vu d’Alexandre Aja est l’excellentissime Haute Tension et depuis plus rien. Il y a bien un Piranha 3D qui me faisait de l’œil pour me rappeler ma passion juvénile pour les films de bestioles mais sans plus. Et là, que vois-je, un autre film de bestioles vendu comme « réaliste » et toujours signé par Aja. Allez vendu ! Je prends le ticket et me pose pour apprécier les alligators affamés. Là, on a le droit à un mix entre film de bestioles et film catastrophe. Malgré mon préjugé qui me faisait dire que l’ouragan n’était là que pour amener les alligators à sortir, il a finalement un rôle à part entière dans ce film. Mais restons concentrés sur notre problème crocodilien. Est-ce que les alligators font si crédibles que ça ? Alors l’incrustation oui, à une scène près, ils font crédibles après je ne m’y connais pas assez en saurien pour savoir s’ils ressentent vraiment les petites bulles d’air qui leur chatouillent la gorge à ce point ou s’ils sont aussi têtus quand ils sont affamés mais on fera avec, c’est le genre qui veut ça. Côté humain, le casting est réduit et le duo de protagonistes est vraiment digne d’un couple de superhéros. Ils survivent et se battent à fond. Là aussi, la crédibilité des blessures, le ressenti et la fatigue sont … superflues. Allez, je mets ça encore sur le genre. En revanche, ce qui est maîtrisé, c’est l’ambiance stressante. Ce sous-sol clôt, cette eau qui monte, les sauriens qui surgissent et l’ambiance orageuse, il n’y a pas à dire Aja maîtrise ça. Pour un film parmi tous les genres, c’est un film qui se laisse regarder mais pour un film de genre (et sous-genre saurien vorace), c’est un très bon film.
Après l’échec de son précédent film Alexandre Aja se remet le pied à l’étrier avec un genre qu’il maîtrise: la série B d’horreur. Et c’est un vrai plaisir. Je passerai rapidement sur deux aspects qui m’ont déplus à savoir : les alligators numériques qui ne sont pas toujours au top du réalisme et quelques problèmes d’espace, on peine par moment à savoir où on est précisément et j’ai fini par avoir l’impression que le sous sol de la maison était grand comme un hall de gare. En dehors de cela, c’est un super film. C’est tendu, condensé, plein d’idées sans pour autant faire m’as tu vu. Le personnage principale est bien écrit, bien décrit et bien joué du coup on frisonne pour elle et ce qui va lui arriver. C’est simple et en même temps très soigné, c’est une réussite.
Ce qui est bien avec Alexandre Aja c'est que même un film mineur possède une qualité esthétique correcte. Du coup ça a beau être sur des méchants croco (heureusement pas mutants ou croisés avec on ne sait quelle créature), on a un divertissement pas trop idiot. Bon évidemment il y a mieux mais c'est dans le haut du panier.
pe cette zone de Floride. Elle retrouve son père blessé dans la cave mais il n'est pas seul...
Crawl est un film d'horreur d'Alexandre Aja de 2019.
Le thème du crocodile tueur a alimenté une importante filmographie depuis 40 ans, parfois avec bonheur (Solitaire, le crocodile de la mort), souvent maladroitement (Supercroc...). Alexandre Aja (La colline a des yeux 2006, Horns, Haute tension...) réussit de nouveau son pari avec un film bien scénarisé et plein de tension.
Après une introduction dans laquelle le réalisateur prend le temps de situer son sujet et ses protagonistes, Crawl démarre véritablement lorsqu' Hawley investit la cave et y découvre son père blessé. Assiégés par des alligators affamés qui sont comme des poissons dans l'eau avec le niveau de l'eau qui n'arrête pas de monter, le père et la fille vont jouer à "cache cache" avec les prédateurs qui n'ont qu'une idée en tête: les dévorer. Hawley est une nageuse de compétition qui va leur donner du fil à retordre... Le film réserve son lot de saillies horrifiques avec quelques victimes savamment mises en situation avant d'être "croquées" sans ménagement par les bestioles. Sans être gore, les séquences sont tout de même efficaces. Aja tourne quelques affrontements en contreplongée également vraiment bien vus, ce qui donne une idée de la taille des crocodiles, de leur rapidité...et de leur appétit. L'environnement des 2 survivants est tout simplement infernal: les protagonistes essaient de rester en vie dans une ville de plus en plus immergée, sous une pluie battante et un ciel de fin du monde avec des vents de plus de 150 kms/heure.
Coté casting, on voit surtout Kaya Scodelario (Hawley) et Barry Pepper (Dave Keller), tous les deux convaincants.
Même s'il est bâti sur un format court (88 minutes), Crawl est un film horrifique efficace et parfaitement maitrisé, le contraire m'aurait étonné de la part d'Alexandre Aja.
Bien que tourné dans les conditions d'un ouragan, le film est garanti sans "requins volants".
Le film produit par Sam Raimi a été tourné en Serbie.
De Alexandre Aja (2019). Le frenchy live in US est de retour avec ce film nerveux et effice. Entre aventure et horrifique, on se sent happé par cette histoire bien huillée grace à un scénario nerveux , bien ficelé et efficace . Les acteurs sont dans leur jeu . Les effets spéciaux de la tempête sont immersifs . Des scènes bien trash. Un bémol toutefois certains effets numériques des crocodiles ! Avec Kaya Scodelario, Barry Pepper et Morfydd Clark .
Un bon suspens Alexandre Aja qui multiplie les morceaux de bravoure avec un scénario simple mais efficace et sa réalisation est pleine de tension et de bonne trouvailles même si parfois c'est un peu trop facile.
Ce petit film horrifique est une belle surprise qui joue la carte du survivaliste avec efficacité. Le réalisateur de " Piranha 3D ", signe une série B aquatique aux séquences extrêmement gore et très divertissante. Un huit clos bien ficelé dans lequel Kaya Scodelario confirme avec brio, son potentiel talent d'actrice, qui incarne un personnage très convaincant. La menace concrète du film est omniprésente, permettant à l'histoire de conservé son fil conducteur en haleine, la tension. " Crawl " est sous tension en permanence et il réussi à nous la faire partagée. Plus la menace est proche, plus elle impose et plus nous avons peur du sort de l’héroïne. Une réussite totale dans le genre. Ce qui est plutôt rare. Frissons et sursaut à foison garanti.
Direct meilleur film de croco de l'histoire, même si ce sont des alligators ! Rien que sur le plan de la mise en scène, Aja casse la baraque et crée de grands moments de terreur hargneuse dans un huis clos bien crade et glauque. Ajouter à ça, une formidable maîtrise des décors et des effets spéciaux -techniquement rien à dire- un montage pointu, une photo au top. Bref, tout pour faire une super série B vraiment flippante et immersive... Tout sauf un canevas psychologique à deux balles ou un papa est fâché avec sa fille mais heureusement, ils vont se réconcilier pour faire face aux vilaines bébêtes...Bref, quelques raccourcis émotionnels assez faciles mais ça ne m'a pas gâché le plaisir. Un des meilleurs films d'Aja