En fait, "4 L" ne mérite pas qu'on gâche quelques minutes de sa précieuse existence pour en faire la critique, mais de temps en temps, quand la peste se fait trop menaçante, il faut tout de même que quelqu'un agite les clochettes. Voici en quelques mots ce que nous inflige cette énième fiente du 7ème art.
Deux ours mal léchés...non, ce serait insultant pour nos cousins plantigrades...disons plutôt deux anthropopithèques ayant raté l'embranchement qui aurait pu les hisser au rang d'Homo Sapiens décident, en compagnie d'une femelle du même acabit, d'aller polluer L'Afrique de leur présence. L'excuse de ce sacrilège serait la volonté de rejoindre un autre primate de leur espèce dont la nature, dans sa grande sagesse, est en voie de débarrasser notre espace vital de sa nuisible présence.
Ce faire valoir de "road movie" nous noie dans un fatras de scènes débiles, affligeantes,
dont l'acmé est atteint lorsque l'un de ces minables (J.Reno) attrape la "tourista". Un bon tiers du film tourne autour de ça ! Pour vous dire à quel point la pseudo intrigue devient "chiante". Bon, je vous l'accorde elle était téléphonée celle là, mais ça confirme bien que le filmos de Gerardo Olivares est "merdique" à souhait. Devrait faire un tabac dans les pays germaniques qui raffolent de blagues scatologiques...
Disons plus sérieusement, que ce type de cinéma démago est prêt à toutes les concessions et complaisances en faveur de ce qu'il y a de plus malsain dans nos sociétés décadentes : alcool, drogue, vulgarité en paroles et en actes, laideur abjecte, mépris des autres et de soi-même, sexe bestial etc. Tout individu normal ne peut qu'avoir une irrépressible envie de gerber après moins de 10 minutes de projection.
Bref, si vous aimez le cinoche "déféqué" par des débiles à l'usage des débiles...foncez, sinon fuyez coudes au corps !