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    Filles du feu
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    2,9
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    Cathy Barsanti
    Cathy Barsanti

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Une série particulièrement mauvaise. Les actrices son fort mal dirigées, Le Tonquedec et Laooque ridicules,😜les dialogues invraisemblables avec des expressions du 21e siècle et débités avec l’accent parisien, en plus 😂 (C’est pas vrai ! J’y crois pas ! Les pommes sont excellentes pour le transit, etc), les femmes se promènent échevelées et dépenaillées (l’une porte même un pantalon !), on voit des maisons récentes du Pays Basque, l’intrigue oscille entre réalité et surnaturel… Bref, ne perdez pas votre temps devant cette ineptie.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2018
    L'ethnologue Stéphane Breton a rencontré les combattantes kurdes avant qu'elles deviennent les symboles de la résistance à Daech. Il les a filmées au quotidien, marchant à travers une ville en ruines, bivouaquant sur un point haut, préparant une offensive.

    Le documentaire de Stéphane Breton est déroutant. On ne mettra pas en cause son authenticité là même où celle de "Peshmerga", le documentaire réalisé en 2016 par Bernard-Henri Lévy, pouvait l'être du fait de l'identité de son auteur et de sa réputation polémique. Mais on lui adressera d'autres reproches.

    Stéphane Breton se refuse à nous expliquer le conflit qui oppose, au nord de la Syrie, les forces kurdes à celles de l'État islamique. Sans voix off, sans carton explicatif, son documentaire se contente de nous immerger dans le quotidien de ses combattantes. Un quotidien qui n'a rien d'héroïque ou de belliqueux : on y fait la guerre sans passion et sans peur, comme s'il s'agissait d'un acte normal. Un quotidien où les différences de sexe ne comptent pas, où les relations étonnamment apaisées entre combattants et combattantes sont dépourvues de toute tension amoureuse ou érotique.

    Le procédé a deux inconvénients majeurs. Le premier est d'être terriblement ennuyeux. Suivre, en caméra subjective, deux combattantes qui marchent à travers une ville en ruines et n'y rencontrent personne sinon des chiens errants, n'est pas très intéressant. Ce l'est encore moins si le plan séquence s'étire interminablement pendant une dizaine de minutes. Et le documentaire a beau être d'une remarquable brièveté (quatre-vingts minutes seulement), les cinq ou six scènes qu'on voit sont, prises isolément, d'une lenteur désespérante.

    Le second est qu'il nous laisse avec beaucoup de questions sans réponse. On aurait aimé savoir d'où viennent ces femmes dont le treillis empêche de deviner l'âge. Ont-elles été requises de force ou se sont-elles enrôlées volontairement ? Quelle famille ont-elles quittée ? quel fiancé ? quel mari ? Comment sont-elles intégrées aux forces armées ? Font-elles l'objet de discriminations ? de harcèlement ? Exercent-elles les mêmes fonctions que celles dévolues à leurs frères d'armes ?

    L'émotion naît à la toute dernière seconde. Où l'on apprend par un ultime carton que la commandante que l'on vient de voir organiser, avec patience et autorité, le plan de bataille de ses troupes, a trouvé la mort. Trop tard.
    Christophe A.
    Christophe A.

    29 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2018
    merci Allociné de corriger le résumé bourré de fautes

    Elles ont à peine vingt ans et affrontent l’État islamique au Kurdistan syrien. Dans cette région du monde où l’homme marche devant et la femme derrière, le fait qu'elles aient pris les armes aux côtés de leurs frères revêt une signification extraordinaire. D’ailleurs, nous les connaissons déjà ; leurs foulards de couleur, leur calme et leur courage ont fait le tour du monde. A contrepied des reportages de guerre, le réalisateur a filmé leur quotidien dans un monde en ruine, l'attente et la fraternité, les veillées d'armes autour du souvenir des disparus. Ce sont les combattantes kurdes, les Filles du feu.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2018
    Elles ont à peine vingt ans, et affrontent l’Etat islamique au Rojava, le Kurdistan syrien…Dans cette région où l’homme marche devant et la femme derrière, le fait qu’elles aient pris des armes au coté de leurs frères et que certaines d’entre elles commandent aux hommes, revêt une situation particulière…Le documentariste Stéphane Breton y a passé huit mois et son film rapporte le quotidien de ces hommes et femmes des Unités de protection du peuple YPG, ces forces engagées tout autant contre l’Etat islamique que contre l’armée syrienne et qui constituent le bras armé du parti de l’union démocratique syrien… près de 40 % des troupes des YPG sont composées de femmes. Certaines unités de combat sont exclusivement féminines, d'autres totalement masculines, et d'autres encore sont mixtes. Selon les combattants kurdes, la présence de femmes soldats dans leurs rangs leur donne un avantage contre les djihadistes car ces derniers pensent être privés du paradis s'ils sont tués de la main d'une femme… Sans interférer ni esthétiser, le documentariste marche à leurs côtés dans l'immensité crépusculaire et solaire d'une nature saccagée, un désert des Tartares où chaque camp campe sur ses positions, s’observe à la jumelle et prépare ses coups, une guerre faite d’attente et qui ne transparait qu’au travers des vols de la coalition… qui peut prendre un coté pour le moins romantique malgré une profonde désorganisation…après la bataille de Kobané, ces kurdes seront rejoints par des volontaires occidentaux, des turcs marxistes léninistes, des arabes de l’armée syrienne libre….La caméra suit la jeune commandante kurde à travers les ruines d’un immeuble de Kobané, au milieu desquelles elle retrace les deuils qu’a connu son unité...Néanmoins Stéphane Breton choisit de ne pas expliquer le contexte politique , géographique et historique des images du film…on ne saura jamais d’où viennent ces femmes en treillis mais aux châles de couleurs qui ne quittent jamais leur A-47….En mars 2017, Zayné Akyol sortait Terre de Roses sur des combattantes kurdes, modernes amazones qui passaient d’une discussion sur l’émancipation de la femme et le piège du mariage, aux mérites comparés des bombes syriennes , ou américaines, de leurs kalachnikovs aux origines diverses et que certaines ont baptisées d’un diminutif affectueux, tout en soignant avec soin leurs imposantes chevelures…restant femmes avant tout ….ici nos combattantes n’échangent que des banalités sur la piètre qualité de leur ration ou l’état de leurs équipements…A rester trop à l’extérieur, Stéphane Breton manque cette dimension émancipatrice que donnait Zayné Akyol…c’est ce qui me fait préférer Terre de Roses aux Filles de Feu…mais ces deux films se rejoignent dans une même dédicace à la mémoire des deux combattantes qui portent le récit dans l’un et l’autre film, et qui l’une et l’autre tomberont au combat après la réalisation du film…
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2018
    Malgré le fait que ce soit un documentaire, malgré le fait que ce soit une guerre, la façon de filmer du réalisateur n’aide pas à ce que l’histoire soit bien claire et ne passionne pas. Le destin de ces combattantes peut-être poignant, touchant, humaniste mais : elles ont été l’allié des États-Unis un moment, combattues par la Turquie puis à nouveau des retournement de situation. Bref, il est impossible d’avoir une quelconque opinion que ce soit, un peu juste, car le sujet est autant géopolitique qu’humain.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Les islamistes les détestent, car s’ils sont tués par elles, ils n’iront pas au paradis. C’est des combattantes kurdes de Syrie qu’il s’agit et le réalisateur Stéphane Breton les a suivis pendant plusieurs saisons pour nous offrir le documentaire « Filles du Feu ». Zaynê Akyol en avait déjà fait un sublime sujet avec son film « Terre de Roses » et Eva Husson sortira « Les Filles du Soleil », un long-métrage de fiction en novembre 2018. Ici, le réalisateur semble être dans une attitude passive à attendre qu’il se passe quelque chose ou que l’une des soldates se confie. En fin de compte, il ne parvient qu’à filmer la désorganisation de chacun et est loin de rendre hommage à ces femmes qui se battent pour la liberté.
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