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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 octobre 2019
C'est beau, c'est très écolo, plein de bons sentiments, mais c'est très très gentillet et un peu ennuyeux sur la durée. ça ne fait pas de mal mais c'est très vite oublié. Beaucoup d'images sont néanmoins magnifiques, ça a du être assez complexe à réaliser.
Quelle originalité de reprendre un scénario de 1996 ( à quelques détails près), on est à la limite du palimpseste, au moins sur l'idée de départ. Conditionner des animaux , ou les "dresser" selon la vison que l'on a de l'opération, n'implique pas de sombrer dans l'anthropomorphisme habituel des films destinés au grand public. Et il manque certainement la preuve que ce dressage est bien réaliste et possible! Le film est bien réalisé mais il curieux qu'aussi peu de "critiques professionnels " n''aient pas souligné que c'est un remake français d'un film américain "Fly Away Home", de Caroll Balard. L'original était bien. La copie l 'est aussi! Mais rien de nouveau de 1996! C'est dommage. Le titre français du film était l'envolée sauvage.
J´ai volé de plaisir en voyant cette fable moderne et ecologique .La transformation d´un ado blasé en un heros sauveur d´espece.la betise administrative et policiére bien montré ,le plus beau film recent
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2,5
Publiée le 3 février 2023
Comment fait-on pour montrer le chemin à des oies sauvages, une espèce en voie de disparition que l'on doit sauver ? Eh bien, on vole avec eux direction la Norvège [...] Le mistral, les moustiques, les espaces sauvages...Pas de doute, nous sommes en Camargue! Avec "Donne-moi des ailes" (2019), Nicolas Vanier s'inspire d'une histoire vècue! C'est un fait scientifique, les oisons adoptent comme mère le premier être vivant qu'ils voient au sortir de leur coquille! Quand ils choisissent Jean-Paul Rouve (et son fils) comme papa improvisè, il doit leur apprendre à voler aux commandes d'un ULM spècialement conçu par lui! Après ce conte ècolo, dont les plans entre ciel et terre sont saisissants, vous regarderez les oies d'un autre oeil! Rien d'original là dedans (souvenez-vous de "Fly Away Home" en 1996 avec la jeune Anna Paquin), mais une leçon de vie dèpaysante qui ravira les petits comme les grands! Laissez-vous guider par ce voyage insensè avec cet ado...
"Donne moi des ailes" est inspiré par l'histoire de Christian Moullec, météorologiste de formation et passionné d'ornithologie, devenu un pionnier du vol en ULM avec des oiseaux. C'est en 1999 qu'il a mis en œuvre son projet de migration en ULM avec de jeunes oies naines guidées depuis le nord de la Suède vers des zones d'hivernage plus sûres. On est d'accord : dans le scénario du film, à l'écriture duquel Christian Moullec a d'ailleurs participé, de nombreuses libertés ont été prises par rapport à la réalité des faits. C'est ainsi que, dans la réalité, le vol s'est déroulé entre la Suède et l'Allemagne, et non entre la Norvège et la Camargue, les zones d'accueil hivernal privilégiées actuelles étant d'ailleurs le parc national d’Hortobágy en Hongrie ou les prairies côtières de Matsalu en Estonie. Qu'importe ! Ce qui compte ici, c'est le résultat, recherché et obtenu, car, comme le dit Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et soutien du film : « Le film a ceci d’extraordinaire qu’il invite à l’engagement. Au fond, c’est l’histoire d’un gamin qui ne va pas rester indifférent face à une espèce menacée, et qui se dit à sa manière : Comment je peux agir ?». Il y a en effet une autre liberté prise par rapport à la réalité des faits : l'implication particulièrement importante de Thomas, le fils de Christian et Paola (à noter que les véritables prénoms du couple Moullec ont eux été conservés), dans l'épopée aérienne. Un "gamin" qui, par sa métamorphose au contact des oisillons et par son action, permet aux enfants et aux adolescent.e.s de se sentir encore plus impliqué.e.s dans tout ce qui touche à la sauvegarde des espèces menacées.
Belle fable naturiste et familiale, entre la passion et le projet fou qui unit un père et son fils autour des oiseaux. Le film et la mise en scène qui en découle sont simplement sublimes. Simple, avec une belle tendresse qui ne tombe jamais dans l’excès de Pathos. Un film qui s’inscrit dans le changement de mentalité actuel. Une belle réussite.
L’intégralité de la filmographie de Nicolas Vanier est constituée de films en phase avec la nature, avec de grandes velléités écologiques avec une touche de passéisme et un goût prononcé pour le suranné. On retrouve aussi toujours dans son œuvre des relations centrées autour du rapport homme/animal et adulte/enfant. C’est une constante chez le réalisateur autrefois documentariste. «Donne-moi des ailes » ne déroge pas à la règle, fidèle aux obsessions et passions du réalisateur pour Mère nature. Cependant, si encore une fois et comme toujours les intentions sont plus que louables, il n’en va pas de même de notre intérêt pour cette histoire. Pourtant, avec le même genre de rapport entre l’enfant et l’animal, « Belle et Sébastien » nous avait bien plus émus et emportés tandis que son dernier opus « L’École buissonnière » était beaucoup plus emballant et réussi. Le postulat de base du film de Vanier s’inspire de faits réels et du personnage de Christian Vallec incarné à l’écran par Jean-Paul Rouve et ayant vraiment existé. Mais ce sujet, qu’il voulait de prime abord filmer sous la forme d’un documentaire, accouche d’une fiction pour le moins poussive et invraisemblable puisqu’on est pas dans le domaine plus permissif du conte comme certaines de ses œuvres.
De la même manière, si l’aspect un tantinet naïf passe sans problème dans un film comme « Belle et Sébastien », lui donnant même son côté mignon et familial recherché et probant, il n’en est pas de même ici. En effet, on est dans une réalité pure et dure, non pas dans le contexte d’un « presque conte » au passé fantasmé. Dans « Donne-moi des ailes », le naïf devient presque niaiserie dans pas mal de scènes. Tout semble bien trop beau et tout rose ici, de l’admiration béate des personnages tertiaires pour cette épopée dans les airs à la réconciliation impromptue des parents. Ajoutons à cela un début poussif où les enjeux sont présentés de manière parfois maladroite et il devient difficile d’adhérer au schéma narratif et à l’histoire de ce long-métrage en général. De plus, on sent bien que Nicolas Vanier est davantage un passionné de nature, très à l’aise pour mettre en boîte des paysages (ceux de Norvège sont ici superbement filmés par des prises de vues aériennes impressionnantes), mais beaucoup moins habile dans la direction d’acteurs. Le jeune Louis Vasquez n’est en effet pas toujours juste tout comme sa partenaire pourtant plus aguerrie Mélanie Doutey.
Maintenant, il faut avouer que ce long-métrage est pétri de bonnes intentions et qu’il véhicule de bonnes ondes. C’est le genre de films qui fait du bien pur qui a besoin de se remonter le moral. L’histoire est belle et on ne peut pas dire que l’on passe un mauvais moment. Si l’ennui pointe parfois, car le film dure tout de même près de deux heures, il ne parvient pas à s’emparer du spectateur et le voyage proposé demeure agréable. Mais pour l’apprécier il faut laisser tout cynisme aux vestiaires et se focaliser sur ce que le film fait de bien, c’est-à-dire prôner des valeurs écologiques louables, nous présenter de très beaux plans de la faune et la flore européenne et véhiculer une bonne humeur de bon aloi. Mais pour ce qui est de l’émotion et des quelques notes d’humour, elles nous laissent sur le bas-côté à cause d’invraisemblances mal négociées et de ce qui a été souligné plus haut. Petite déception donc.
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Quand j'ai vu la bande-annonce de DONNE MOI DES AILES je me disais "eh ça a l'air sympa comme film" mais vu qu'il y'avait JOKER qui sortait en même temps, enfin bref…J'ai pu voir le film et je dois avouer avoir eu quelques petits frissons de plaisir. Alors l'histoire c'est un gamin de 14 ans qui va voir son père une sorte d'ornithologue/naturologue un peu marginal un peu hippie qui tente de sauver une espèce d'oie menacée d'extinction, le gamin s'investit de plus en plus auprès de son père dans cette tâche et qui décide de guider les oies vers leur lieu de reproduction via un ULM. Le gamin affrontera moult dangers et cette histoire ressoudera la famille. Ce film sort en pleine tempête écolo, où les pro écologistes se battent contre les méchants dirigeants gouvernementaux et les climato-sceptiques, et il tombe très bien. DONNE MOI DES AILES est un gentil film d'aventure sans prétention qui délivre un message très simple sur la nature, le besoin de la préserver et de lutter contre la bureaucratie et ses représentants qui au lieu de la préserver (la nature) ne font que précipiter sa chute. On pourrait se dire que le discours est cucul la praline et niais, et il est cucul la praline et niais et pourtant il fonctionne parfaitement car on voit tout à travers les yeux d'un gamin pur produit capitaliste et matérialiste qui redécouvre la nature, la simplicité de la vie et sa beauté.Il devient le symbole que les gens peuvent changer et changer les mentalités d'autrui. Nicolas Vanier, réalisateur français porté sur la nature et l'écologie, livre un beau film qui commence classiquement pour ensuite devenir un film d'aventure. Alors on pourra toujours regretter qu'il n'est pas poussé le discours de son film à fond et de film d'aventure à un film naturaliste et intimiste (cela aurait pu être intéressant de voir l'enfant redevenir un enfant sauvage qui ne parle qu'avec ses oies et refuse le contact des humains… mais bon on s'éloigne). Tout comme le fait que cette histoire a un impact sur les parents du jeune garçon qui se retrouvent et forment de nouveau une famille soudée. Nicolas Vanier alternant les scènes d'aventure avec le garçon en ULM et les scènes plus terre à terre avec les parents faisant le tour de l'Europe pour suivre leur fils. On s'identifie facilement à ce jeune héros, plein de clichés à la base qui se métamorphose et embrasse une cause qu'il ne soupçonnait guère avoir. On a l'œil humide quand l'enfant s'inquiète pour ses oiseaux. On frissonne quand l'enfant affronte une tempête. On est soulagé quand c'est la fin du cauchemar. On se met à rêvé d'être cet enfant et de vivre cette aventure. D'ailleurs ce n'est pas pour rien si j'avais une petite larme au coin de l'œil à la fin du film et que les quelques spectateurs présents ont applaudi à la fin du film. DONNE MOI DES AILES est un petit film touchant, sincère et profondément humain ! Alors le film n'est pas exempt de défauts (au delà du fait que l'on suit les parents dans cette histoire). Et c'est peut-être là sa contradiction : derrière le message écolo et tout ce qui va avec, on se retrouve "harcelé" avec des espèces de promo des grands journaux (France 2, TF1) et de la """"presse"""" française (Paris Match pour ne citer qu'un des magazines que l'on voit dans le film) eux mêmes sous le joug de grands groupes ou patrons qui chient sans vergogne sur l'écologie et la nature. Le discours de DONNE MOI DES AILES peut paraître naïf (et dans un sens il est au vu de la voix off à la toute fin du film) mais il est sincère et rempli de convictions de son auteur. Un joli film plein de poésie, de tendresse et d'aventure
"Donne-moi des ailes" est le dernier excellent film de l'excellent cinéaste naturaliste Nicolas Vanier. Comme à son habitude, paysages et animaux sont magnifiquement filmés, vue aériennes, baie de Somme, Norvège, la photo est splendide, le travail de li'mage magnifique. Une histoire vraie, celle de Christian Moullec, incarné ici par le très bon Jean-Paul Rouve. Une belle distribution, une belle histoire, de belles images, un excellent film. Le tournage fut hélas entaché par une polémique suite au dérangement de la colonie de flamands roses et l'abandon de leur nid, ce qui obligea le tournage du film à se délocaliser en baie de somme. Même si le fait est intéressant à souligner et pose l’éternelle question de la dissonance cognitive qui existe entre le but de ce types de productions et l'impact des moyens mis en oeuvre sur le milieu que l'on cherche à défendre, problème soulevé depuis les premiers films du commandant Cousteau ; cela n'entame pas la qualité du film, ce qui reste le sujet de cette critique.
Nicolas Vanier pour moi c'est Nicolas Hulot-Elico. ca craint, massacrer la couvaison de 500 oeufs de flamands roses, race en voie de disparition, pour le repérage de son film. Et ça donne des leçons, ça base son discours cinématographique sur l'écologie....
J'ai passé un bon moment dans ces beaux paysages de Scandinavie.. Épopée qui nous emporte dans un trajet migratoire à travers l'Europe en ULM. Quelques toutes petites longueurs, mais laissera un bon souvenir en tête. À voir surtout au cinéma si l'envie est là. Un film ou les acteurs sont très bien. L'émotion est souvent au rendez-vous.
Cette très belle réalisation de Nicolas Vanier nous propose de superbes images et une histoire fantastique. Sur fond de reconstruction familiale et de communion avec la nature, "Donne-moi Des Ailes" est une Aventure humaine et écologique parfaitement interprétée. Si le jeune acteur Louis Vazquez est un émouvant personnage central dans cette histoire, Jean-Paul Rouve est magnifique dans son le rôle de père, transmettant à son fils Geek de 14 ans, sa passion et son respect pour la nature.