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Kevin dioles
45 abonnés
681 critiques
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3,0
Publiée le 2 mars 2020
Djibi,un papa veuf, très fusionnel avec sa petite fille Sofia, lui raconte tous les soirs les histoires d'un prince et d'une petite princesse, qu'ils incarnent toujours en danger. Mais Sofia en grandissant demandera à s'épanouir et cherchera à casser se cocon que son papa insiste à entretenir. Elle mettra de coté ce monde imaginaire pour pouvoir s'accomplir, mais Djibi restera ce papa poule supportant mal de voir sa petite fille grandir. Dans cette réalisation, deux moyens métrages évoluent en parallèle, l'un dans la réalité, l'autre dans un pays fantastique ouvrant ses portes aux histoires pleines de rêves aux pouvoirs qui renforceront les liens papa/fille. Ces histoires imaginaires rentreront en communion avec la dure réalité de la vie, dans des lieux aux apparences médiévales dont l'architecture et les couleurs m'ont fait penser aux visions féeriques de monsieur TIM BURTON, peuplées de personnages fait de dragons,, d'éléphants bariolés, et de chevaliers. Une belle idée de se retrouver dans des contextes aventureux qui font rêver, une manière amusante de voir l'enfance s'effacer pour faire place à l'adolescence. Cette enfance disparaîtra par la vue de ce pays fantastique qui s'écoulera, et de ce prince qui deviendra invisible au fur et à mesure que le temps passe. Mais n'oublions pas, que dans les contes comme dans la réalité, le bien remporte toujours sur le mal. Un long-métrage qu démontre que ces histoires inventées peuvent devenir métaphoriques, une méthode amusante permettant aux enfants de se construire et de comprendre le monde qui se présente à eux. Des moments agréables grâce à cette belle complicité existante entre les comédiens Keyla Fala (Sofia), Omar Sy (Djibi), et Bérénice Bejo (la voisine). Un métrage pour petits et grands, au scénario construit d'une façon qui se démarque de l'ordinaire pour une production française.
Ce film m’a semblé être un naufrage cinématographique, où la niaiserie s’installe dès les premières scènes pour ne jamais quitter l’écran. Malgré une idée de départ prometteuse sur l’imaginaire et la relation père-fille, l’exécution se perd dans un récit simpliste et des clichés surannés. Les visuels, bien que soignés, peinent à compenser une narration laborieuse et des personnages stéréotypés. L’émotion, censée être au cœur de cette fable, est submergée par des dialogues lourds et une morale prévisible, rendant l’ensemble insipide. Hazanavicius, connu pour son audace passée, signe ici une œuvre sans saveur ni véritable profondeur.
Certes c'est très kitch, parfois maladroit, et les effets spéciaux branchés sur courant alternatif entre le très bon et le grossier, mais ce film regorge d'ambition ! Les idées ne manquent pas, sur le fond comme dans la forme, et la thématique de l'imaginaire est abordée ici de manière attendrissante. Si Hazanavicuus n'est pas Gondry , ce " prince oublié" qui ne manquera pas de diviser, mérite qu'on se rappelle de lui pour son originalité et son univers visuellement riche.
Une idée de départ séduisante, avec un sacré potentiel… qui aboutit à un immense gâchis. Hazanavicius sait se mettre en danger à chacun de ses films et il est difficile de lui tenir rigueur de cette ambition. L'accident artistique s'accompagne d'un semi accident industriel : si le film a frôlé le million d'entrées ( pas mal quand même), il n'a pas répondu aux attentes et au budget important. Le passage de l'enfance à l'adolescence avait été magnifiquement traité dans Toy story 3 et on sent bien que le fantôme de John Lasseter plane sur le film d'Hazanvicius ( en particulier la scène des oubliettes). Mais voilà, un manque de rythme assez surprenant fait tomber à plat pas mal de répliques, l'humour est globalement très décevant, filmer l'invisible ou la transparence est toujours casse-gueule ( et ça l'est ici) et - mais c'est sans doute très personnel, je n'ai pas été estomaqué par les efftes spéciaux : j'ai même trouvé cela parfois un peu cheap. Et quand l'ensemble est visuellement assez bigarré, un drôle sentiment de film déjà has been se dégage. Mais tout n'est pas à jeter. On peut s'amuser du tandem Sy-Damiens, Bérénice Béjo est top (même si son personnage aurait mérité plus de profondeur et les raisons de son crush pour Sy restent dans le flou)… et j'avoue avoir beaucoup aimé les panneaux pub, un fil rouge narratif très malin.
Vu en avant première et comme à chaque fois emballée! Super casting avec toujours un grand Omar Sy! Un registre un peu différé de ses habitudes mais tellement bien mené ! Bravo!!!
Joli intrigue revisitant le monde du conte en le modernisant, décalé et surprenant, emprunt de tendresse et de magie. Omar S'y n'en fait pas des tonnes et le reste de la distribution est excellent.
Très long . On s ennuye vraiment. Quel dommage . Ce prince est horriblement agaçant. Et pour vos enfants choisissez un autre film car ils ne vont pas rester devant .
Grosse production, effets spéciaux, costumes, décors, tout ça corresponds aux ambissions que le film demande Rien à dire sur la prestation de Omar Sy (quoi que ?) et François Damiens. Cependant ce film ou ce conte ne nous surprend jamais et même si on sourit par moment, avec des moyens pareils, hormis les artifices, on reste un peu sur sa faim.
J ai été séduite par le thème abordé. L exploration de la relation père fille aux travers de moments privilégiés et plus particulièrement les difficultés du passage à l adolescence dans une vision originale de Mr Hazanavicius aurait pu donner une œuvre majeure., les effets spéciaux sont lassants et limités dans la création, les acteurs peu impliqués, l émotion n est pas au rendez-vous. On est à la limite de l ennui.
Le film à tout d’un mauvais Disney, des personnages clichés au possible, bref, je ne suis pas parvenu à rentrer dans le film tellement les artifices ne m'ont pas convaincu . Une histoire a trois niveaux, le réel , le conte et le conte devenant réalité mais aucun ne se semble plausible de par le jeu des acteurs (hormis peut être le conte). Le prince sera facile à oublier.
Film moyen. Je comprends le choix de faire un film pour enfance, force est de constater que Michel Hazanavicius n'excelle pas dans ce domaine. Le jeu est volontairement exagéré, mais deviens vite agaçant. La réalisation reste tout de même intéressante, il faut dire que le Monsieur derrière la caméra à un talent certain, mais au service d'un scénario aussi faible... cela ne donne pas matière a s'extasier.
À la même période, Dr Dolittle ou Sonic reste de meilleurs films pour enfants...
Ce film est à 2 niveaux, vécus en parallèle: le réel et le monde des rêves. Ce qui se passe dans le 2d est le reflet des intentions et de l'imaginaire du 1er. Et on ne sait plus vraiment lequel doit primer sur l'autre. J'y ai retrouvé une dimension onirique très personnelle que j'avais vécu dans "l'aventure sans fin". J'en suis ressorti touché quelque part au fond de moi-même. Quant aux acteurs, Omar Sy , avec son humanité toujours aussi ravageuse, joue fort bien sur un registre de parent un peu borné (au début). Et Bérénice Bejo est, cette fois, à mes yeux très crédible: légère et avec du fond, sans en donner l'air. Les situations entre jeunes sont également vécues comme en vrai, à 1000 lieues de toutes ces situations convenues des films & séries US. Ce qui caractérise ce film c'est qu'il nous emporte, avec une belle inventivité car ce conte -apparemment pour enfant- n'a pas d'équivalent: Hazanavicus crée et écrit du neuf, ajoutant son nom à la liste des conteurs de merveilleux