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BB42
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3 critiques
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4,0
Publiée le 10 février 2020
Ce film nous montre ce qui se passe dans la tête d'un enfant à qui on raconte de belles histoires avant de s'endormir. Il en est le prolongement onirique. On n'est pas toujours dans le fantastique du conte, ce qui rendrait le film exclusivement réservé aux enfants. La réalité, ou ce que le rêve donne à croire qu'il est vécu, explore les méandres de notre cerveau. Omar Sy est attachant, tendre avec sa petite fille et voudrait que l'enfance dure toujours. Film original donc, qui se laisse regarder sans déplaisir si l'on accepte de basculer dans l'imaginaire de temps à autre.
Le Prince oublié occupe une place bien particulière dans la filmographie de son réalisateur. Il arrive après les triomphes populaires d'OSS 117 et The Artist, qui célébraient à leur façon le cinéma et ses figures installées (le muet et noir et blanc, l'agent secret (a)typique). Mais surtout après deux tentatives, The Search et Le Redoutable, plus singulières, plus sérieuses, plus sensibles. Leurs échecs (injustes, à mon avis) ont paradoxalement donné l'envie à Michel Hazanavicius de continuer à étendre son répertoire avec le film pour enfants. Une tentative plus que bienvenue, au moment où il aurait pu opter pour une troisième aventure d'Hubert Bonisseur de la Bath et s'offrir un succès garanti. La présence d'Omar Sy - au capital sympathie dévastateur (et je le comprends) - assurant les arrières, M. Hazanavicius prend donc le pari de mettre (un peu) les vannes en sourdine et d'aller à plus d'innocence. Il y a cependant un problème. Le Prince Oublié narre l'histoire d'un père veuf (Djibi) qui avait pour habitude de raconter des histoires à sa petite Sofia pour dormir. Un monde virtuel dont il est le héros et Sofia la princesse à protéger. Ses fables apparaissent autant comme le moyen de faire rêver sa fille que d'assurer son rôle de père. Sitôt que l'adolescence rapplique, le rapport père-fille s'en retrouve bousculé, ainsi que ce microcosme onirique bâti par Djibi. Oui, le problème est là. Cette histoire, on l'a déjà vue avec Vice-Versa en 2015. Malgré sa bonne volonté, et la magie dégagée par ses interprètes, Le Prince Oublié patine rapidement sur une voie empruntée par Pixar et ne parvient jamais à s'en émanciper. À la rigueur, son premier tiers propose l'idée méta assez intéressante d'un monde imaginaire évoquant les studios de cinéma. En dehors de ça, même le retournement du concept (les parents ont cette-fois ci le premier rôle) ne permet pas de réel détour sur un chemin nouveau. Et c'est dommage. Après différents essais transformés et parfaitement habités par la personnalité de leur auteur, Le Prince Oublié manque d'un "père" plus présent à la barre pour dynamiter les codes, comme Hazanavicius sait si bien le faire.
Le film commence bien mais est trop long et devient très lent, ne sachant pas comment terminer une histoire pourtant prometteuse. Heureusement que le casting, Omar Sy en tête, est parfait et que les dialogues et incrustations textuelles, façon fausses publicités d’abribus, ont été travaillées car on a frôlé la sortie de route. Au contraire de l’excellent « Princess Bride » de Rob Reiner (1988), Le Prince Oublié n’est pas une comédie familiale mais une comédie pour enfants. C’est peut-être une simple nuance pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup…
Un conte moderne qui mêle rires et émotions à merveille, adapté à toute la famille. Omar Sy, Bérénice Béjo, François Damiens mais aussi les jeunes acteurs au casting sont tous excellents!
Bilan ... Les + Alizée (8ans) a aimé Les - Mais comment OMAR SY a pu se laisser embarquer là dedans ! 🤔 c’est long ou c’est moi ? 😥c’est long C’est pas parce que tu mets des effets spéciaux, des figurants, une star que ça marche ! Même l’histoire manque de crédibilité ! Bilan ; 4/20 !
Une idée originale qui traite avec humour le passage à l'adolescence. Omar Sy est toujours un super acteur et il est toujours plaisant de le retrouver.
Comédie familiale pas inoubliable mais distrayante.
Un papa (Omar Sy) vivant seul avec sa fille de 8 ans adore lui raconter des histoires avant de l'endormir. Cela va même beaucoup plus loin : dans ses contes fabuleux, il aime jouer le rôle du prince, héros de son enfant. Trois ans plus tard, l'adolescence est là et la jeune Sofia n'a plus les mêmes rêves ni les mêmes superman dans la tête... Le thème du parent déboussolé par le changement de sa progéniture est très bien dépeint ici avec, de plus, une grande originalité de mise en scène, puisque l'on va constamment naviguer entre la réalité et le monde imaginaire féerique représentant les pensées de cette fillette. Malheureusement, mis à part cette réalisation insolite intéressante, l'histoire en elle-même reste assez mièvre sans véritablement passionner. Mention spéciale à François Damiens jouant de façon remarquable le personnage fourbe et touchant de Pritprout. Fantaisiste, coloré et gentil. Site www.cinemadourg.free.fr
Ambitieuse et prometteuse sur le papier, une comédie familiale/fantastique sur la puissance de l'imaginaire et le lien père-fille, qui s'avère finalement assez plate dans son déroulé, ni vraiment drôle ni vraiment prenante. Et ce malgré quelques idées astucieuses et des visuels plutôt sympas. Dommage.