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Climax
6 abonnés
209 critiques
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1,5
Publiée le 2 juillet 2021
Toujours un peu trop sage et trop convenu comme le premier. Ça se regarde sans laisser de souvenirs. On sent toujours autant à la fin le besoin de suite, de maintenir ce concept de série qui est de garder le spectateur frustré, de finir sur un climax, de couper brutalement, okay pour le premier, pourquoi pas, mais refaire le même coup pour le deuxième, sans avoir apporte quoi que ce soit à l'univers et surtout à l'évolution des personnages... c'est dommage.
"A Quiet Place Part II" est la suite directe du très bon film sorti trois ans auparavant. Malgré une courte et impressionnante introduction qui nous montre comment tout a commencé, l'histoire reprend là où elle s'était arrêtée. Après les événements du premier, l'histoire est un peu différente puisque la petite famille est forcée de quitter leur maison. L'histoire s'ouvre donc au monde extérieur, mais pas énormément non plus. Le film est moins axé sur l'ambiance pesante et davantage sur l'action. Cet aspect m'a un peu manqué surtout que l'atmosphère était excellente dans le précédent, mais les bonnes scènes d'action compensent bien. John Krasinski est toujours aussi convaincant derrière la caméra avec quelques scènes d'action vraiment impressionnantes notamment au début. Si cette suite est évidemment moins originale et un peu moins bien que le premier, "A Quiet Place Part II" reste un bon film de monstres.
Le premier Sans un bruit avait été pour moi une très bonne surprise, et cette suite est dans la même veine, surfant vraiment sur les qualités du premier film à savoir la tension... Et ça marche...
Si on excepte un petit côté Mars Attacks qui marche mieux chez Tim Burton parce qu'on était dans une comédie et un petit côté symbolisme pompier sur le final, le film se tient plutôt bien. Disons que j'ai l'impression que John Krasinski a vraiment recentré son film sur ce qui importe, a viré tout le superflus, ce qui fait donne vraiment un film rythmé, où on ne s'ennuie jamais, toujours sous tension et assez éreintant.
La contrepartie évidente à ce rythme, c'est qu'il y avait dans le premier film des petits moments de vie, des moments où les personnages avaient le temps d'échanger entre eux, de se développer et on n'a plus vraiment ça... c'est limité au strict nécessaire : présenter le nouveau personnage de Cillian Murphy et c'est tout. D'ailleurs je suspecte toute l'intro qui est d'ailleurs plutôt réussie en terme de tension de servir juste à ça : introduire dans un coin son personnage et montrer que la famille de héros le connaît.
C'est un peu dommage...
Les personnages sympathiques du premier film n'existent plus vraiment, ils ne sont plus que des fonctions.
Aussi à force de vouloir jouer avec les nerfs du spectateur, tout semble se goupiller trop bien et se résoudre trop facilement pour que ça soit totalement crédible. Il y a un petit côté cousu de fil blanc qui n'est pas forcément très plaisant. Par exemple la fille est dans un train, seule, un monstre l'attaque, on sait qu'elle va se faire sauver au dernier moment et par qui... Tout ça manque d'organique et d'inventivité.
En outre à la fin du film on a cette sale impression que rien n'est résolu et que l'on n'a vu qu'une petite péripétie, là où le premier film se suffisait à lui-même... Sans doute prépare-t-on le terrain pour un troisième film... (et ça a au moins la décence de ne pas se finir sur un cliffhanger) mais ça ne m'ôtera pas l'idée qu'il manque la fin du film.
Après, comme je l'ai dit, niveau tension ça fonctionne vraiment bien, notamment grâce à l'alternance des points de vue, l'utilisation du son et surtout le silence... (même si on nous colle quand même sur le final une petite musique dont je ne comprends pas l'intérêt) Et je pense que c'est la principale raison pour laquelle j'aime ces films, à part les beaux yeux d'Emily Blunt : le silence.
La scène d'introduction est magistrale et à couper le souffle ; un flashback du monde d'avant où une bourgade américaine ordinaire est envahie par des créatures à l'affût du moindre de son, du moindre pas, du moindre souffle... Le paysage est planté. "Sans un bruit 2" reprend quelques secondes après la fin du premier film, lorsque la famille de survivants, encore sous le choc, est contrainte de se déplacer et faire face à l'inconnu. L'effet de surprise n'est plus mais la tension extrême est encore bel et bien là. John Krasinski ne se repose pas sur le confort du huis clos de l'original et déplace le centre de gravité de son scénario, ce qui garantit des scènes d'action nerveuses et haletantes. De nombreuses scènes adoptent le point de vue de la jeune fille sourde, laissant toute musique de côté. Nos sens sont alors contraints, et le chaos environnant est soudainement étouffé, ce qui amplifie la dangerosité et la singularité de certains passages. Je ne me suis rendu compte que j'étais plongé à fond dans le film qu'au moment où un spectateur du fond de la salle a éternué, rompant alors un silence rare face à un film d'horreur. Ici, l'homme n'est plus uniquement pris en chasse par ces monstres à l'ouïe fine mais il se bat aussi contre d'autres hommes, tirant alors la célèbre corde de "L'homme est un loup pour l'homme". Si la corde est usée, les rebondissements ne paraissent jamais gratuits et apportent une dimension sociétale intéressante. Cillian Murphy et Djimoun Hounson s'ajoutent aux très convaincants Emily Blunt, Millicent Simmonds et Noah Jupe. Leur jeu sans cesse sur le qui-vive, entre langue des signes et voix détimbrées, contribue à cette atmosphère captivante, qui gagne en rythme et en efficacité, et dont la survie rappelle l'atmosphère anxiogène des jeux vidéos post-apocalyptique, à l'instar de "The last of Us". Le divertissement et le suspense perdurent, le casting est au cordeau, et les clichés du genre sont habilement exploités pour signer une suite sensationnelle à la hauteur du premier, voire même meilleure...
On prend les mêmes et on recommence ? C'est un peu plus compliqué que ça. Si on s'en tient aux propos de John Krasinski, Sans un bruit (son troisième long-métrage) n'appelait pas forcément à une suite de fait il n'entendait pas y retourner même sur la pointe des pieds. Sans dévoiler l'intrigue, deux raisons expliquent ce revirement et elles sont cristallines. La première est évidente, relever le défi de livrer un film encore plus fort et ambitieux techniquement. La deuxième est d'amener les membres de cette famille décomposée à s'émanciper, au niveau littéral comme symbolique. L'ajout du personnage de Cillian Murphy (superbe) n'a rien d'un substitut à celui de Krasinski dans le premier volet puisqu'il s'intègre logiquement avec la thématique de ce numéro 2 ainsi que les contrariétés traversées par le groupe de malheureux. Est-ce que cela suffit à étendre l'univers installé et surprendre dans les tentatives ? Au mieux, les apports sont limités mais dans les grandes lignes c'est un non catégorique. Le déroulement de Sans un Bruit 2 est somme toute linéaire et la structure reste rigoureusement la même que dans le précédent. Autant la réserve s'entend sur ce point, autant il serait malhonnête de lui en tenir trop rigueur puisque cette séquelle évite les écueils habituels réservés au genre, entre le cynisme et la misanthropie gratuite. La logique less is more prévaut, par conséquent Krasinski a juste besoin d'une poignée de minutes (silencieuses) pour caractériser tel ou untel, sans s'accompagner de discours ou d'une symbolique à gros sabots. Mieux, la mise en scène joue sur une pure mécanique du suspense et s'élève un cran au dessus de son prédécesseur. Puisant allégrement dans un budget trois fois supérieur à l'original, cette suite enquille les séquences propres à vous rosser les nerfs. Sans un bruit 2 est une merveille de découpage, d'assemblage et évidemment dans son mixage sonore. Long-travellings latéraux balayant l'environnement, montage alterné, jeu sur les perspectives, ainsi qu'un art subtil privilégiant l'ambiance (des décors au plus petit son) avant de frapper sans prévenir. Un gros morceau de bravoure par demi-heure dont la réussite est également à mettre au crédit des comédiens qui arrivent parfaitement à les crédibiliser. Encore plus que pour le premier, on termine l'estomac noué mais sans la frustration qu'un élément à été sciemment laissé de côté dans la perspective d'un troisième opus. John Krasinski a l'intelligence de clore le film sans empêcher son spectateur d'imaginer de potentielles suites, préquelles ou spin-off. À vous de voir. Personnellement, je ne suis pas vraiment intéressé par d'éventuelles résolutions quant à cette invasion ou au destin de la famille Abbott. S'il devait néanmoins y avoir plus (ce qui est en bonne voie, avec Jeff Nichols aux commandes d'un dérivé), j'ose espérer que cela s'inscrive dans une démarche de renouvellement et non de la simple exploitation du filon. Ce qui est sûr, c'est que la maestria déployée par John Krasinski me rend très curieux de ses futurs projets en tant que réalisateur.
Je l'ai préféré au premier, sans doute parce que le scénario est plus consistant, dévoilant un bout de l'arrivée des bestioles, et parce qu'il apporte de l'espoir.
Je l’attendais avec un énorme impatience surtout qu’il était prévu l’an dernier au moment du confinement et repoussé à de multiples reprises. J’avais adoré le premier (critique ici) et c’était donc normal que j’attende cette suite. Petit retour en arrière avec le début du film puisque l’on voit ce qui s’est passé quand tout a commencé et surtout comment ils se sont sortis de tout cela dès le début et pourquoi ils ont réussi à arriver jusqu’ici. C’est aussi pour introduire un personnage qui va devenir important dans cette suite : Emmett. Le film reprend après son fil là où on les avait laissé. Notre petite famille essaye de voir d’où vient la fumée qu’ils ont vu et surtout ils veulent trouver un autre endroit plus sécure et surtout qui ne leur fait pas penser au père… Le problème c’est que rien n’est simple et un seul petit bruit les fait arriver sur eux. L’ambiance est tout aussi pesante que dans le premier, on est scotché sur notre siège à plusieurs reprises, on n’ose pas respirer tellement on est dedans et le film passe à une vitesse folle. J’ai adoré le moment où ils sont tous séparés et chacun risque de se faire avoir, la tension est à son comble ! J’ai adoré toute la brochette d’acteurs et Cillian Murphy qui se rajoute au casting ne pouvait que redonner une excellente touche au film tellement il est excellent dans ses rôles. Je ne parle même pas de Emily Blunt qui est toujours aussi exceptionnelle dans son rôle ou encore les gamins qui ne sont pas en reste.
En résumé, en voyant ce deuxième opus de Sans un bruit on ne peut que faire le parallèle entre le jeu The Last of Us avec Joël et Ellie et Emmett et Regan. Les deux errent dans un monde post apocalyptique à la recherche d’un endroit safe où ils seront à l’abris et pourrait mettre tous les problèmes derrière eux. Dommage que le film soit trop court parce qu’il est vraiment excellent, j’ai encore plus aimé ce 2e film au premier. L’ambiance est encore excellente et il y a des scènes de folie où tout s’enchaine et le spectateur est littéralement scotché ! Vivement le 3 !
Le premier opus nous a tous laisser sans voix (c'est le cas de le dire). Autant dire que la suite était très attendu avec des attentes élevées. Tout fut comblé durant la première heure. On y croit à fond, rien n'est surfait et dans la continuité du premier volet. Mais la dernier demi-heure casse la magie avec des invraisemblances et des personnages improbables. Heureusement que la fin relève le niveau. Fin ouverte ou annonce d'un troisième volet, à vous de choisir mais si troisième épisode il y a, j'irai dès sa sortie.
Cela fait longtemps qu'on l'attendait, après un premier volet très réussi. J'ai trouvé cette suite bien menée même si on n'évite pas une certaine platitude au milieu du film. Bon pour une suite mais qui aurait pu éviter certaines maladresses typiques que nous n'avions pas dans le premier film, d'où son originalité.
C'est la suite du premier film presque â la minutie près. On reprend les personnages là où on les a laissés et c'est tres bien. On est ainsi tout de suite remis dans le bain... La suite de l'aventure est tout aussi interessante que le debut... Une suite ?...
Positionné dans la continuité directe du premier volet, "A Quiet Place Part 2" est un thriller qui brille par sa tension permanente, puisque dans ce futur proche quasi-apocalyptique, le moindre bruit peut avoir des conséquences mortelles. Prime donc à la mise en scène redoutable, qui privilégie souvent le suspense à l'action. Captivant, le film passe en un clin d'oeil, n'évite pas quelques poncifs et autres facilités, mais se montre globalement convaincant. Je ne cracherai pas sur une troisième partie !
La construction de ce film est remarquable, en particulier dans sa seconde partie avec le déroulement simultané de 2 arcs qui s’entrecroisent avec une subtilité jouissive lorsqu’on la détecte. Le film se renouvelle bien par rapport au 1er épisode ce qui était indispensable car être captivant et surprenant une 2ème fois sur les mêmes bases était mission impossible. L’action est donc un peu plus présente, sans être envahissante, et les parenthèses silencieuses anxiogènes demeurent et fonctionnent.
Suite de, on reprend où le film s'est arrêté pour continuer les aventures de la famille parmi cette invasion d'aliens. Pas forcément fan du premier de par certaines facilités scénaristiques, je trouve le second meilleur. Le scénario est simple, revient un peu sur l'histoire des personnages avant l'invasion et se focus plus sur un nouveau personnage et son périple avec un des membres de la famille. Cillian Murphy et Millicent Simmonds portent bien le film, même si le personnage de Noah Jupe a une joli évolution. L'ensemble se laisse regarder, a l'intelligence d'avoir une durée qui ne lasse pas. Reste, pour l'instant et pour moi, une franchise qui n'arrive pas à me hyper, ni à me désintéresser tout de même.
Une suite purement financière qui ne fait qu'utiliser le succés du premier. Ici, on ne peut que remarquer la réutilisation des codes du premier sans rien innover. Le scénario n'existe pas. Une suite inutile et évitable.