Avis sur Ma belle-famille, Noël et moi

"Ma belle-famille, Noël et moi" diffusé en VOD est une comédie romantique qui fait du bien. En effet même si le scénario fait parfois dans la simplicité, j'ai apprécie cette histoire qui est un beau plaidoyer contre l'homophobie, avec en prime une belle romance gay au féminin en décryptant les faux semblants qui peuvent exister dans une famille, avec des moments drôles et émouvant et un beau casting ( Kirsten Stewart, Mackenzie Davis, Alison Brie ).

Un nouveau film de Noël avec un casting rafraîchissant. Entre comédie et drame societal, ce film de noël est moderne et très divertissant, je le conseille.

Le titre français est à la fois littéral et maladroit, car si Abby/Stewart est le fil conducteur et de quasi toutes les scènes elle reste le personnage le moins intéressant. Par contre on apprécie cette tentative d'emballer le récit, cet essai d'exploser le rythme par des passages plus burlesques ou originaux avec un bonus pour l'ami gay John/Levy bien moins caricatural qu'à l'accoutumé. Mais dans le même temps tout ne prend pas, on s'agace devant l'inertie de Abby alors qu'on l'accuse à tort, les enfants sans doute sous-exploités, et que dire de tout ce petit monde très républicain conservateur qui sont tous aussi antipathiques les uns que les autres sauf... à la fin où on comprend que finalement tout le monde a un bon fond, que tous sont tolérant... etc... Un film familial pour les fêtes très consensuel et démago mais plutôt plaisant, en tous cas idéal pour une séance familial un soir d'hiver, ni plus ni moins.
Site : Selenie

Un film sur l'acceptation des différences et notamment sur les lesbiennes. Réalisé par Clea DuVall, elle-même de la communauté lesbienne, elle sait de quoi elle parle. On ressent dans les situations une réelle sensation de vécu et cela ajoute une vraie plus-value au film. Un Noël pas comme les autres qui nous offre une belle preuve d'amour et de tolérance.

J’ai passé le film à me demander si K.Stewart était capable de faire un film sans ressembler à une déprimée sortant de St-Anne et à esquisser un sourire, elle semble porter le malheur du monde sur ses frêles épaules. Pour le reste film assez clichés mais utile pour la tolérance dans une Amérique puritaine des années Trump.

“Happiest Season” est le film de Noël et la comédie romantique par excellence. La seule différence avec la comédie de Noël typique est son couple lesbien au centre du récit.

C’est Noël, il neige, il fait froid, il y a des guirlandes et des sapins partout, c’est lumineux, l’époque est joyeuse et tout le monde s'apprête à passer les fêtes de fin d’année en famille. Jusqu’ici, rien de nouveau pour le genre. Les codes sont respectés, le décor posé.

Dans cette cacophonie qu’est cette famille, chacun y a ses petits secrets. Rien n’est nouveau dans cette comédie mais on se laisse malgré tout embarquer dans cette histoire. Mention spéciale à l’ensemble du casting, parfait dans leur rôle. Même si on peut émettre quelques réserves sur Kristen Stewart/ Abby, un peu en retrait et sans attrait malgré sa place centrale. Mackenzie Davis, à l’inverse, contrebalance ce duo qui manque un peu de saveur. Sa performance est très juste.

Mais la vraie révélation du film se trouve être sa sœur un peu paumée et délaissée, au comique imparable. Tout comme le personnage de Dan Levy, très drôle en ami gay moins stéréotypé qu’à l’accoutumé. Les péripéties s’enchaînent sans grande surprise, présageant un dénouement tout trouvé. Malgré tout, la recette fonctionne pour ce petit film de Noël.

La fin, un peu trop rapide, aurait gagné en émotions et en dramaturgie si elle n’avait pas été précipitée, format familial et sympathique de Noël oblige.

Happiest season est un très beau film romantique Lgbt. Kristen Stewart joue encore une fois un magnifique rôle. Le rôle qui lui a été destinée est le bon car chaque fait et geste est bien calculé. Le personnage de Mackenzie Davies, Harper montre une difficulté des personnes, de révéler sa sexualité. Le couple Abby et Harper est très beau et ont heureusement le droit une fin heureuse après beaucoup de disputes.

Ma Belle-famille, Noël et moi s'apparente aux téléfilms de noël qui sont diffusés par TF1 les après-midis en décembre. Le film a tous les ingrédients d'un mauvais téléfilm car avec cette production nous sommes bien au niveau d'un téléfilm. Le scénario est faiblard avec les bons sentiments qui envahissent la majorité des scènes, et les quelques embrouilles convenues censées apporter des rebondissements sont lourdingues. C'est un hymne à la générosité dégoulinant d'autosatisfaction. En fait l'intrigue sert une idéologique sans ouvrir un débat. Je me demande où va le cinéma américain actuellement ? C'est une période tragique car les nouveaux cinéastes disciples de la woke culture, sont de bien mauvais réalisateurs, et ils profitent de cette brèche pour faire ces films bien médiocres. Pour que le film ressemble à un film de cinéma, la moindre des choses aurait été de travailler le script, les dialogues et l'interprétation. Il ne suffit pas d'avoir de bons sentiments, mais de faire un film objectif. Ces gens sont des fainéants car si vous n'aimez pas le film ils vous accusent de tous les maux. Mais regardez seulement la différence avec au hasard, La loi du désir de Pedro Almodóvar, et vous comprendrez ce que je veux dire. Et même comparons ce film avec une autre comédie sentimentale américaine, L'Objet de mon affection de Nicolas Hytner avec Jennifer Aniston, qui a les mêmes codes du genre. Le film avec Paul Rudd est un grand film, alors que Ma belle-famille, et moi est une nullité sans nom. Que je dois m'expliquer sur la qualité intrinsèque du film montre l'intolérance de l'époque, et comment les gens qui font des films si mauvais surfent justement sur ce sectarisme pour réaliser leur ânerie. Sans critique tout est possible. Et bien non, je ne marche pas. Je ne rentre pas dans ce jeu-là. Un peu facile quand même. Je n'ai aucune envie de voir un téléfilm de noël (n'oublions pas que le film s'apparente seulement à ce genre de productions). A moins que ces nouveaux réalisateurs fracassent les codes sociaux, qu'ils fassent dans le politiquement incorrect (Gus van Sant, Almodóvar, Pawlikowski, Virgine Despentes) qu'on se dise pour certaines scènes : " ils ont osé !". Autant vous dire, rien de tout ça dans que Ma belle-famille, Noël et moi. C'est un film horrible, un nanar indigeste où Kristen Stewart se fourvoie. On se demande quand Kristen Stewart fera de nouveau de bons films ? Ou quand la carrière d'une actrice prometteuse avec les fascinants Twilight (Parlerait-on d'elle si elle n'avait pas joué le rôle de Bella Swan ?) se fracasse par son aveuglement idéologique. Je n'avais nulle envie de critiquer ce navet, mais les élucubrations de Kristen Stewart me poussent à réagir.

Film de Noël qui change !! Kristen joue bien, à voir en famille, ouvrira les esprits de certains !!! Bon film !!

Pas un grand film mais un bon flm, totalement crédible et éminemment sympathique. On dit que c'est une comédie mais ça tord quand même un peu les tripes, le mal que peut faire un secret qui t'oblige à te renier et à faire du mal à ceux que tu aimes. Kristen Stewart est excellente et le reste de la distribution est vraiment à la hauteur.

Si on oublie le côté propagandiste et donneur de leçon du film, c'est une comédie correcte sans plus. C'est plutôt bien joué et on sourit par moment mais ça n'est pas le chef d'oeuvre de l'année.

"Ma belle-famille, Noël et moi" est un film de Noël assez sympathique qui aborde directement la question du coming-out. Le film est construit comme un film de Noël assez classique, avec une intrigue familiale et des personnages bien caractérisés. L'ensemble est assez sympathique et plutôt amusant, même si le final est un peu exagéré et prévisible et pas très original. "Ma belle-famille, Noël et moi" est un film de Noël plutôt bien fait, avec en trame de fond un sujet un peu plus profond.

Attention spoiler alert : le titre français est très très mal choisi.

Le film ne va pas révolutionner l'histoire du cinéma mais pour un film de noël j'ai trouvé plutôt pas mal avec un casting sympathique.
Une histoire sur l'acceptation des différences pour ne froisser personne.

Voici la première réalisation de l’actrice gay Clea DuVall, vue au début des années 2000 dans pas mal de teen-movies comme « The Faculty ». Et il semblerait qu’elle ait mis une partie de sa vie dans cette fiction sur un couple de lesbiennes venant fêter Noël dans la famille de l’une d’elles alors que ses membres ne savent pas qu’elle est gay. Sous l’aspect d’un traditionnel et typiquement américain film de réunion de famille durant les Fêtes à l’aspect léger, on y parle de s’assumer, de ne pas se mentir à soi-même et aux autres ainsi que du poids des apparences. Et c’est sur ce versant peu développé durant les deux tiers du film au profit de quiproquos et de trivialités que « Happiest Season » est pourtant le plus réussi, comme en témoigne sa dernière demi-heure le jour de Noël. Comme souvent dans ce type de productions, c’est lors des repas ou des moments où tout le monde se retrouve que le long-métrage est le plus réussi et stimulant. Et ici, lorsque tout explose, cela devient plus intéressant à défaut d’être révolutionnaire. On pourrait dire émouvant et juste même sur certains aspects, ce qui rattrape plus ou moins « Happiest Season » et le sauve de l’anecdotique et du totalement oubliable. Il y a même des moments vraiment touchants et des répliques tout à fait à propos lors de ce final. Mais en attendant ce climax, on doit se résoudre à une heure de banalités et de moments déjà vus, classiques voire ratés.



De voir Kristen Stewart et Mackenzie Davis en couple dans un traditionnel Christmas movie est plaisant car c’est une avancée progressiste rare pour ce genre de film » En effet, puisque celui-ci en est la vedette et que le personnage gay n’est pas juste un second rôle torturé ou vecteur de comique ou même un faire-valoir. Cependant, « Happiest Season » ne semble pas toujours bien écrit et il y a pas mal de situations et de personnages qui semblent un peu trop outrés et même qui sonnent faux. Par exemple, le comportement de la mère n’apparaît pas très naturel et la plus jeune sœur fait exagérément bête. De plus, durant près d’une heure, il ne se passe pas grand-chose de vraiment palpitant. On ne rit pas. Pas plus qu’on ne sourit d’ailleurs. Même si le film n’est pas à proprement parler une comédie, il manque de traits d’humour. On dirait qu’il ne sait pas choisir entre légèreté et sérieux et que par ricochet il rate les deux. Les acteurs font le strict minimum ou ne semblent pas bien dirigés. Et on ne compte plus les banalités tels que l’ex qui rend jaloux ou des quiproquos quelque peu forcés (le vol de collier). « Happiest Season » souffre donc de son côté banal et déjà-vu que l’aspect LGBT ne vient pas rendre beaucoup plus original. Heureusement donc que cette fin plus réussie vienne améliorer un peu le tout mais ça reste tout à fait dispensable.



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Ce film, réalisé par Clea DuVall et sorti en 2020 sur Hulu, est assez moyen. Nous sommes dans un film de Noël, je pense que vous l'avez vite saisi avec le titre, mais pas dans la romcom un peu mièvre habituelle. Quoique... Nous suivons ici une jeune femme qui va chez ses beaux-parents mais ces derniers ignorent que leur fille est lesbienne et qu'elle est en couple avec la copine qu'elle ramène. Du coup, cette dernière se fait passer pour la colloc. Comédie au synopsis peu original mais qui peut donner quelque-chose de sympa, surtout si on ajoute cette grosse couche de Noël, toujours chaleureuse en cette période de l'année. Mais seulement, si le film avait pour but de se démarquer des comédies de Noël habituelles, on y retrouve néanmoins les poncifs du genre et notamment des personnages qui ne s'apprécient pas ou qui vivent dans une famille étouffante, jusqu'à ce que les non-dits éclatent. L'histoire se met en effet assez vite sur les rails de ce genre de films pour ne plus jamais en sortir, étant alors en pilote automatique tout le long, ce qui donne quelque chose d'éminemment prévisible. De plus, la réalisatrice, qui en est également la scénariste, essaye d'aborder le sujet du coming out, que ce n'est pas facile pour tout le monde, qu'il vaut mieux quelques fois rester dans le placard pour se protéger mais tout est abordé de manière très lourde, rien n'est jamais subtil ! Le film recycle même tous les personnages secondaires que l'on peut voir dans ce genre de films LGBT, notamment le meilleur ami gay du personnage principal qui n'a absolument aucune profondeur et n'existe que par son statut de gay. De plus, tous les quiproquos, gags etc. ont déjà été vus des centaine de fois au cinéma et n'apportent ainsi qu'un léger sourire par-ci, par-là. Le film ne se démarque pas non plus de par sa mise en scène, assez plate. "Ma belle-famille, Noël et moi" est donc un film qui peut être sympathique par moments mais qui reste avant tout oubliable.