Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vincent M.
3 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 3 octobre 2019
ok les vues de LYON sont merveilleuses, ok Luchini est un grand acteur et on est déçu qu'il ne fasse pas ses grandes envolées lyriques, ok il est très bien accompagné par Alice qui joue bien. Mais en plus de nous confirmer le fast d'une mairie comme celle de Lyon on assiste à des scènes longues, lentes, sans vie. et surtout la fin... manque de budget ?? Erreur au montage ?? il s'est passé quoi ??? vraiment resté sur ma faim, tout était concentré dans la bande annonce comme s'est de plus en plus souvent le cas...
Un rôle cousu mains de maire de Lyon pour Luchini en panne d'idées ,qui s'interroge sur sa vie...sur le monde qui nous entoure et l'avenir. Un film très philosophique qui devient vite compliqué et ennuyeux ...son principal intérêt est de nous faire pénétrer dans le monde de la politique non parisienne.
Alice et le Maire promet beaucoup et donne ce qu'il peut.
A l'instar de notre héroïne, le réalisateur est un bosseur qui a creusé son sujet. L'oeuvre tient la route, elle est bien conçue avec des dialogues travaillés. Malheureusement le résultat est scolaire et lisse.
Fabrice joue un magistrat désenchanté plus que désabusé. Il a besoin de fraîcheur, d'un regard neuf. Alice et lui, c'est avant tout une rencontre entre deux êtres. Le politicien et la subtile conseillère que l'on semble nous vendre dans la bande annonce, sont largement au second plan.
Le problème c'est que le rendu de l'action publique et de la vie quotidienne dans un Hôtel de ville est léger et frustrant. S'il y a caricature, elle est consensuelle sans égratignure. On a vu il y a peu Quai d'Orsay, La Conquête qui ont re-balisé au vitriol le chemin de l'oeuvre politique. Et L'exercice de l'Etat a scanné l'ADN du pouvoir de manière plus profonde que ce film lorsque celui-ci se veut plus sérieux.
Ici on se contente de légères intrigues de cours et de rencontre sans émotion. On reste sur sa faim par manque d'ambition et par absence d'inspiration.
Si quelqu'un sauve le film, ce sont les deux acteurs principaux qui incarnent avec beaucoup de justesse leur personnage.
Très monotone à mon goût, dans les textes et le jeu des acteurs. Un film que je ne visionnerai pas une seconde fois, car long et inexpressif, et puis je n'ai pas compris où voulait en venir le réalisateur. De plus je suis restée sur ma faim pensant que quelque chose d'important allait se produire sur la fin, et ben non. C'est à se demander pourquoi Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier se sont lancés là-dedans.
Parfois désenchanté, parfois positif sur le monde politique, Alice et le maire est un film sans complaisance sur les rapaces tournant autour de la politique. La politique c'est beau : des idées, une façon de faire changer le monde. Malheureusement, le protocole, l'ambition, les carrières sont une vraie peste qui tuent les projets et les réformes. En suivant un maire d'une grande ville et une jeune intellectuelle dans leurs discussions profondes mais toujours trop courtes, le film montre l'absurdité d'un système de faux-culs en même temps que l'ambition du progressisme. Un film utile, bien qu'effrayant. Anaïs Demoustiers y est encore une fois parfaite.
un film français avec des acteurs crédibles et notamment la montée en puissance d'Anais de Moustier qui est l'une des actrice à avoir le plus tourné malgré son jeune age. PLV : une vision de la politique
Derrière un film froid à la réalisation très plate (plus loin que Rohmer qu'on l'a dit), Pariser montre la politique désenchantée, dans une fable amère et guère réaliste. Ni la jeunesse desséchée d'Alice, ni ses idées déconnectées du monde où tout équivaut à rien, ne pourront redonner de l'élan à un monde qui meurt. Quand le boomer rencontre la philosophe, il ne se passe rien. Pour le spectateur aussi, il restera sur sa faim... On voit sous nos yeux une gauche de carton pâte se déliter. On serait presque à dire tant mieux.
Luchini si on apprécié cet acteur on aimera ce film. Le duo fonctionne à merveille. Après c'est une vision du monde politique assez percutante. On plonge comme notre héroïne dans ce monde pas si propre.
Je n’ai pas du tout aimé. D’abord, on sent vraiment trop la couleur politique du réalisateur. Ensuite, cette description du monde politique où blabla , agitation et beaux discours sont érigés en modèle, alors que compétence, efficacité, proximité avec le citoyen et résultats ne font pas partie du vocabulaire. Franchement prétentieux et indigeste.
Ce film se voudrait une satire grinçante du monde politique mais il s’empêtre dans les états d’âmes d’un maire d’une grande ville. La sensibilité d’Anaïs Demoustier reste bloquée sur quelques regards et l’audace de Fabrice Luchini est noyée dans une fatigue qui ne semble pas seulement être celle demandée pour le rôle. Ça partait bien, mais le soufflé reste plat et froid. C’est triste.
Tout d'abord je tiens à dire que je suis née à Lyon en 1972 et même si je n'y ai pas toujours habité en continu depuis ma naissance, j'y habite actuellement depuis 1996, pas spécialement par choix mais plutôt pour des raisons familiales. Je ne suis pas spécialement attachée à cette ville, en effet, si j'avais vraiment le choix, j'habiterais plutôt en Charentes Maritimes, je préfère. Mais bon, je parle de cela car cette histoire se passe à Lyon. Pour parler du film en lui-même, j'ai trouvé qu'il s'en dégage beaucoup de tristesse et de mélancolie. J'ai beaucoup apprécié, c'est très juste et assez touchant.
Alice et le maire est un film qui m'a laissé assez circonspect. Pas tant sur la qualité du film (j'ai trouvé la forme très bon), mais plus sur la finalité de celui-ci. Durant tout le film, on ne sait pas trop où le réalisateur veut nous amener. Je pense que l'objectif du film est de montrer que la carrière d'un homme politique semble pouvoir s'embraser spoiler: (pour devenir le candidat à l'élection présidentielle et peut-être la remporter) pour soudainement faire pschitt spoiler: (lors d'un congrès où sa motion ne sera même pas exposé) . Malheureusement, en montrant cela, le film m'a un peu fait le même effet. En revanche, je pense qu'il s'agit d'un des films les plus justes et réalistes sur la vie d'un homme politique. Le maire fictif de cette ville de Lyon n'est ici ni un corrompu, ni un angéliste, il a un bilan avec des réussites et des échecs. La vie au sein d'une mairie semble très réaliste dans son agitation (les agendas qui se bousculent sans arrêt, les réunions à tout va sans but concret, se focalisant uniquement sur des éléments de communication, l'impossibilité de se poser et de prendre du recul). Fabrice Lucchini est très bon, tout en retenue (un compliment qu'on ne lui attribue pas à tous ses films). Anaïs Demoustier est elle aussi impeccable de justesse. Les décors lyonnais sont très beaux. Par contre, je reste terriblement sur ma faim.
Le maire de Lyon, Paul Théraneau (interprété par Fabrice Luchini) qui dirige la ville depuis une trentaine d’années est atteint d’un mal mystérieux, il est fatigué, sans idée , sans projet pour sa ville à la veille d’échéances déterminantes…Son équipe lui adjoint une jeune normalienne Alice Heimann ( Anaïs Demoustier) que Théraneau prend pour une philosophe à laquelle il demande de réamorcer son flux d’idées pour restaurer son image d’innovateur , lui qui veut dessiner le Lyon du futur…Apprentissage express pour la jeune Alice, ne lui demande-t-on pas de lire en une nuit le livre testament de Théraneau, cure de rafraichissement intellectuel pour lui… Où Fabrice Luchini se laisse couler dans la mélancholie de son personnage, regard vide, physique légèrement empâté, ton las…où Alice au regard innocent découvre un mode de verbiages touffus, de courses dans les couloirs, de photocopies qui volent, de portes qui claquent un peu comme dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (où jouait déjà Anaïs Demoustier)… Un théâtre de gesticulations dans un mélange de cynisme et de petites mesquineries… Nicolas Pariser a l’intelligence d’éviter soigneusement toute forme de caricature. La sobriété et l’ambiguïté du jeu des deux acteurs permettent de prendre beaucoup de plaisir, et la narration crée subtilement une communion d’entente entre Paul et Alice. Ces derniers perdent leurs masques au fil du récit au profit de la révélation de visages plus intimes, fruits d’une relation intellectuelle nourrie. Fabrice Luchini n’était pas apparu aussi sobre, fin et délicat depuis longtemps au cinéma, au diapason de l’interprétation d’Anaïs Demoustier, toujours impeccable et profonde. C’est un film plaisant, qui n’a cependant pas la force de « L’exercice de l’état » de Pierre Schoeller, où les enjeux de l’action politique et le sens de l’urgence et des priorités étaient mieux rendus… J’ai cependant noté la force d’un passage du discours préparé pour Paul et Anaïs pour le congrès du Parti Socialiste et qui ne sera pas prononcé : « Le monde de la finance, ce sont nos propres enfants, ils ont été éduqués dans nos écoles. Autrefois, les écoles d'ingénieurs de notre pays fabriquaient des ingénieurs et non des banquiers, les écoles de commerce fabriquaient des entrepreneurs et non des banquiers, l'Ecole Nationale d'Administration fabriquait de grands serviteurs de l'état et non des banquiers. A méditer !!!!
Un film intelligent mais pas prétentieux. L'interprétation de tous les acteurs est juste. Le fond est interessant, c'est une belle réflexion sur les idéaux de la gauche mais plus encore de la difficulté qu'il y a à penser qu'on soit intellectuel, politicien, scientifique, etc. Les spécialistes ont tendance à se regrouper dans leur spécialité et perde de vu le partage.
Film qui peut être apprécié comme un documentaire sur le monde de la politique à travers cette histoire de maire, vieillissant et désabusé, qui doit avoir recours au service d'une jeune fille récemment diplômée en philosophie pour élaborer ses discours. Ne serait ce que, pour le contenu du discours final, que le maire n'a pas eu l'occasion de prononcer, ce film mérite amplement d'être vu.