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    Alice et le maire
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    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    Percutant. Actuel. Un scénario original au service d'une vraie réflexion sur la vacuité politique aujourd'hui, la perte de sens à gauche comme à droite. Le parti pris du réalisateur fait situer la réflexion à gauche mais elle aurait pu tout aussi bien être à droite. Luchini ne cabote pas, c'est agréable et Dumoustier est convaincante, et si jolie, sans fard.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Dès ses courts-métrages, Nicolas Pariser s'est caractérisé par son intérêt pour la chose politique, inclination finalement assez rare parmi les réalisateurs français, à la notable exception de Pierre Schoeller. Alice et le maire n'a cependant que peu à voir avec L'exercice de l'Etat du dernier cité et encore moins avec son premier et excellent long-métrage, Le grand jeu. Il est bien question de la pratique du pouvoir dans Alice et le maire mais le sujet est surtout celui de la relation entre un vieil édile fatigué et en panne d'idées qui se régénère au contact d'une jeune femme plutôt versée dans la philosophie. L'idée que nos élus auraient bien besoin de collaborateurs novateurs et recrutés hors du sérail nourrit le film mais Pariser a un peu de mal à le mettre en images. Il semble qu'au départ du projet, Alice et le maire ne contenait que des échanges entre ses deux personnages principaux mais il a fallu se résoudre à enrichir et à habiller le scénario de façon à ne pas le limiter à un dialogue ininterrompu de ce duo incongru. Seulement voilà, ce sont précisément ces échanges entre Alice et le maire qui captivent, le reste semblant bien pâle en comparaison, faute d'approfondissement, que cela soit autour du personnel de la municipalité ou de la vie privée de la jeune femme, certaines autres pistes narratives restant par ailleurs en jachère. Si Fabrice Luchini n'a pas à forcer son talent pour être crédible, c'est bien Anaïs Demoustier qui impressionne, une fois encore, par la finesse de son jeu. En revanche, la mise en scène de Nicolas Pariser est très décevante, purement fonctionnelle et sans aucune prise de risque. On attendait beaucoup mieux du réalisateur du Grand jeu même si ce deuxième film n'a rien d'indigne.
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mai 2020
    J'avoue ne pas avoir vu ce "film" au cinéma, ainsi ai-je perdu une dimension que ne saurait retransmettre l'écran domestique. Toujours est-il que je ne suis toujours autant agacé par la suffisance hautaine d'un certain cinéma français, dit " d'auteur". Techniquement, c'est accablant. on dirait un film tourné il y a quarante ans. Artistiquement, c'est la pauvreté absolue. Du blabla, des acteurs statiques, un cadre minimaliste. Bref, un film pour ascètes pseudo-rohmeriens. Marre de ce genre de film bourgeois, vaniteux, chichiteux, inutile et terriblement prétentieux.
    lionelb30
    lionelb30

    439 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    Malgres de bons comediens et un debut un peu intriguant et amusant , l'ennui arrive rapidement et on deconnecte de cette histoire qui au final n'a pas d'interet. Quelques belles images de lyon.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2019
    C’est triste…
    Oui, c’est triste de penser le cinéma comme ça.
    C’est même triste de penser comme ça tout court.
    Plus qu’un problème en soi, cet « Alice et son maire » est juste un symptôme.
    Symptôme de ce qu’est notre cinéma. Symptôme de ce qu’est notre société.
    Il s’en réduirait presque à une forme de démonstration par l’absurde…

    Car au fond, qu’entend nous proposer cet « Alice et son maire » ?
    Du discours déjà. Beaucoup de discours. On parle de politique dans des bureaux. Derrière des pupitres. Dans des voitures. Dans des appartements bourgeois. Dans des opéras. Car oui, dans ce film la politique ne se réduit qu’à parler, créer et se ménager des relations, construire et déconstruire des postures. Rien de plus. On n’est jamais sur le terrain. Jamais auprès des gens. La grande majorité de ceux qui parlent et qui ont le droit à un nom sont soit politiciens, communicants ou riches mécènes. Les rares représentants de la « société civile » se réduisent ici à trois maigres représentants. D’abord le pote bourgeois de l’héroïne ; celui qu’elle s’est fait au temps où elle usait les bancs de l’ENA. Ensuite la femme de ce pote, encore plus bourgeoise que lui. Et enfin – celui qu’on nous présenterait presque comme le représentant du du bas-peuple – un imprimeur de centre-ville qui se plaint de voir disparaître les bons vieux savoir-faire du terroir au profit du numérique. Un vrai prolo confronté aux vrais gros problèmes du quotidien en somme…

    Alors certes, on parle beaucoup dans cet « Alice et le maire » mais on reste lucides malgré tout. On a conscience entre bonnes personnes de gauche qu’on se contente souvent de ne faire que des discours. On invoque aussi les grands auteurs pour se rappeler qu’une politique ne peut être de gauche qu’à partir du moment où elle se fait au contact direct du peuple. Et puis on n’oublie pas de nous rappeler sans cesse que ce qui manque à ce monde de politiciens, c’est de la pensée. De la culture. Des idées… Et donc, telle la plus absurde des farces – absurde parce qu’à peine conscientisée – ce film passe son temps à conspuer dans le discours ce qu’il incarne pourtant à l’écran.

    Parce qu’oui, quelle plus belle illustration de cette gauche bourgeoise, coupée du peuple, de la pensée et des idées que tout ce qui a conduit à ce film ! Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier, Nora Hamzawi, Léonie Simaga : chacun représente à sa façon la bourgeoisie de Paris ou de la province ; la bourgeoisie des réseaux et du compagnonnage. Et voilà que, tous ensembles, ils se mettent au service d’un film écrit et réalisé par Nicolas Pariser – auteur dix ans plus tôt d’un court-métrage intitulé « Le Jour où Ségolène a gagné » – le tout prenant place à Lyon, fief de Gérard Collomb, symbole ultime de ce PS totalement déconnecté des masses populaires.

    D’ailleurs, déconnecté des masses populaires, ce film l’est aussi. Pas de risque de croiser un prolo dans les salles. Avec une forme pareille, ça ne risque pas. Tous les clichés du cinéma bourgeois sont là, reproduits dans le moindre détail. Technique triste. Usage utilitariste des cadres. Photographie hideuse qui tire abusivement sur l’orange et le bleu (…sans qu’il n’y ait de raison particulière à cela d’ailleurs). Et puis de temps en temps une flute traversière, une harpe et un piano qui viennent faire l’accompagnement musical. Bref, c’est bon. Ça va. On a compris à qui ce film entendait s’adresser…

    Et le pire, c’est non seulement que ce film ne se limite qu’à du discours, mais en plus il n’est au final que du triste discours. Car que doit-on tirer de toute cette gloserie au bout du compte ? Pas grand-chose si ce n’est peut-être un étrange éloge posthume adressé à l’égard de… François Hollande. Parce que bon – on ne va pas être des buses non plus – si on prend la peine de bien tout prendre, la démarche est quand-même assez claire. De qui parle-t-on quand on parle de cet homme politique qui est dans le circuit depuis si longtemps, en manque d’idée et qui brigue l’Élysée ? Qui est cet homme politique simple et posé, qui entend baser toute sa campagne sur la « modestie » ? Et à quoi fait référence cette fin où spoiler: le pauvre édile tarde à s’exprimer auprès de son parti et se fait finalement damer le pion par une primaire ? Cet édile qu’on retrouve ensuite trois ans plus tard, retiré de la vie politique, triste de ne plus servir alors qu’il aurait pu tant faire pour la France ?
    Bah oui, pour moi le film a poussé la farce jusque là. Il passe son temps à critiquer en discours cette gauche qui parle, ne fait rien, et se déconnecte des choses et des gens, mais en parallèle il rend un hommage à peine déguisé à la Hollandie… La vache, mais dire cela c’est tout dire…

    De toutes façons – et à bien tout prendre – ce film c’est la transposition cinématographique du hollandisme. De l’entre-soi. Beaucoup de discours qui ne sont suivis d’aucuns effets. Une absence totale de réflexion dans le fond ainsi que dans la mise en forme. Et surtout, une cécité absolue sur le fait qu’au final on soit soi-même le problème qu’on dénonce. C’est en cela que ce film c’est du hollandisme pur-jus. C’est un film dans sa bulle qui passe son temps à dire mais qui se refuse à voir. C’est reconnaître qu’il y a un problème en politique mais tout en continuant de présenter une vision totalement fantasmée et idyllique du milieu. C’est déclarer qu’il faudrait peut-être tout changer mais tout en entretenant cette illusion d’institutions et de personnels toujours intègres.
    Le genre d’illusion à seule la bourgeoisie dite de gauche est encore prêt à croire.
    Une illusion que – soit dit en passant – seule la bourgeoisie dite de gauche a encore intérêt à entretenir…

    Et ce film a donc été financé et diffusé.
    Il a été remarqué lors de la Quinzaine des réalisateurs et apprécié par la critique conventionnelle.
    Hollande saura donc avec ce « Alice et le maire » qu’il a encore des soutiens et des nostalgiques dans les sphères de pouvoir du cinéma.
    Tant mieux pour lui.
    Mais tant pis pour nous.
    Et surtout, tant pis pour le cinéma…
    rpechayr
    rpechayr

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Très bon film. A la fois agréable et fin sur l'actualité et le sens du monde politique. Les acteurs sont parfaitement dans leur rôle et on ne s'ennuie pas.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Jeune normalienne sachant écrire, Alice Heimann (Anaïs Demoustier) est recrutée au cabinet du maire de Lyon en dépit de son inexpérience et de son désintérêt pour la vie politique. Paul Théraneau (Fabrice Lucchini) est un vieil édile socialiste qui a sacrifié sa vie à sa vocation. Mais à l'heure de décider s'il va prendre la tête du parti pour se présenter à l'Élysée, le maire traverse une grave dépression.

    "Alice et le maire" vient prendre sa place dans la liste, qui ne cesse de s'allonger, des films qui s'essaient à raconter la politique de l'intérieur. Le genre est récent. La France longtemps ne l'a pas pratiqué à la différence des États-Unis. J'ai chaque fois une petite déception à voire décrit sans réalisme, ce monde que je connais un peu. Dans "Alice et le maire", comme dans "L'Exercice de l'Etat", référence désormais incontournable et à mon sens surcotée, les situations sont caricaturales, les dialogues artificielles.

    L'héroïne de "Alice et le maire" ressemble à des personnages déjà filmés : une jeune Candide débarquant en politique. Le même rôle était interprété par Raphaël Personnaz dans "Quai d'Orsay" et par Finegan Oldfield dans l'hilarant "Le Poulain". Mais Nicolas Pariser, formé à l'école de Rohmer ne prend pas le pari de l'humour. Son ton est grave. Trop peut-être. Il s'agit pour lui de filmer l'impuissance politique.

    On dira que j'ose une lecture bien freudienne et passablement perturbée du personnage de Fabrice Luchini. Mais je crois que c'est l'impuissance qui le caractérise. L'homme n'a plus aucune activité sexuelle. Il est divorcé d'une femme castratrice, dont on aperçoit à peine la silhouette derrière la vitre d'un restaurant, et qui réussit, en l'espace d'une soirée à changer le cours de sa carrière. Il ne tente aucun geste de séduction avec la jeune Alice - alors qu'Anaïs Demoustier n'a jamais été aussi ravissante. Et, bien sûr, il a l'impression, quelles que soient les réalisations dont il puisse se targuer, d'être arrivé au bout d'un cycle, incapable à la fois de projeter sa ville au siècle prochain ou de faire face à l'urgence de l'accueil de réfugiés.

    La jeune Alice pourrait secouer le même homme. Elle pourrait réveiller sa libido, lui redonner l'appétit de la conquête, le propulser vers l'Élysée en rédigeant le "discours de [s]a vie". Le film de Nicolas Pariser a l'intelligence d'éviter cet happy end trop prévisible. Cyniquement, Alice renvoie au maire l'image glaçante de son électorat : en même temps insatisfait d'une classe politique en qui il a perdu sa confiance et incapable de lui proposer une alternative - sauf à tomber, comme Delphine (Maud Wyler), une amie d'Alice, dans une collapsologie apocalyptique.

    Dans une interview au "Monde", Nicolas Pariser évoque les deux façons de décrire la politique : avec Tchekhov, tout le monde est déçu mais personne ne meurt ou avec Shakespeare où personne n'est déçu mais tout le monde meurt. Nicolas Pariser s'inscrit résolument dans les pas de Tchekhov.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Ceux qui connaissent le cinéma d’Eric Rohmer ne pourront pas ne pas se référer à l’un de ses films : L’Arbre, le Maire et la Médiathèque, sorti sur les écrans en 1993. Ce lignage est d’autant plus assumé par Nicolas Pariser qu’il met en scène Fabrice Lucchini, acteur fétiche de Rohmer. Cela dit, si comparaison on peut faire, elle est clairement en défaveur du film qui vient en second. Pariser ne parvient malheureusement pas à donner à sa fable politique autant de saveur que celle qui prévalait chez Rohmer.
    Lucchini en maire de Lyon à court d’idées a beau se démener pour faire croire à son personnage, il fait surtout bâiller d’ennui. Portant, dans le film, le nom de Paul Théraneau, il fait embaucher une assistante chargée de l’aider à relancer son mandat, voire à briguer sa candidature à la présidence de la République, en lui fournissant des idées, car le pauvre est fatigué et il prétend ne plus en avoir. Ce drôle de métier échoit à Alice Heimann, une littéraire, qui aura sûrement les bagages intellectuels nécessaires pour secourir le maire en capilotade. Anaïs Demoustier, qui joue ce rôle, est délicieuse, mais son talent ne suffit pas à sauver un film trop verbeux. Même si l’idée de faire se rencontrer des personnages aux antipodes, l’homme politique aguerri et la jeune femme passionnée de littérature, paraît séduisante, elle épuise assez rapidement ses capacités dramatiques. Heureusement que quelques personnages secondaires, comme celui de la femme (jouée par Maud Wyler) qui prédit pour bientôt la fin de l’humanité, viennent relancer, de temps à autre, l’intérêt. Si le réalisateur avait mis davantage de folie dans son film, on se serait peut-être régalé. Mais, tel qu’il est, il fait surtout trouver le temps long !
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    c'est quoi cette nullité ? un film sans scénario ? des dialogues tellement sophistiqués qu'on n'y comprend rien. c'est franchement mauvais. tous ces pas et ces courses folles dans les couloirs. un poste de maire et des envolées lyriques qui feraient plus penser à une présidence de la république. bref ! il était tant que ce navet se termine
    SuperJS
    SuperJS

    32 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Une histoire invraisemblable, de très longs discours ou répliques politiques pseudo intellectuels qui n'en finissent pas, des scènes qui ne servent pas à grand chose, et une chute qui reflète bien l'impression générale du film : mais quel message voulait-il bien nous transmettre ? Même les acteurs, pourtant habituellement très bons. semblent finalement perdus dans ce scénario quelque peu décousu. Très décevant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2019
    « Le Grand Jeu » n’aurait pas été assez politique selon les proches de Nicolas Parisier. Le réalisateur se lance alors dans les rouages d’un Conseil Municipal avec Fabrice Luchini, maire de Lyon. Ce dernier est en manque d’inspiration. Il recrute Alice, jouée par Anaïs Demoustier, pour lui trouver des idées. Ensemble, ils vont partager de longs dialogues philosophiques sur le sens de la vie, de la politique et du pouvoir. Mais voilà, le réalisateur a posé sa caméra sur une commune aux statuts particuliers du fait de ses arrondissements et de nombreuses erreurs sont à y déceler. Aussi, le service communication de la mairie tombe dans une caricature assez déplorable pour qui connait le métier. Enfin, parler du Revenu Minimum d’Insertion alors que celui-ci n’existe plus depuis 2009 est inexcusable. Bien entendu les comédiens sont très bons. Mais leurs échanges ne sont finalement qu’une bouillabaisse de mots pour donner l’impression aux spectateurs qu’ils sont intelligents. On peut rigoler, mais « Alice et le Maire » est très loin des réalités.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2019
    Il faut rendre hommage à ce film fin et plaisant sur la politique, sujet plutôt rébarbatif et portant à la caricature. Fabrice Lucchini y compose à merveille un maire de Lyon de plus en plus fragile et conscient de ses imperfections. Il n’est plus de la première jeunesse, a enchaîné les mandats, et se trouve soudain à la peine : que faire pour se renouveler, qu’inventer pour faire en sorte que Lyon soit plus belle, plus agréable à vivre, pour que ses habitants s’y sentent mieux, alors que tant de signaux sont au rouge, que la vie sociale se désagrège, que la catastrophe écologiste menace ?
    La jeune normalienne philosophe qu’il décide de faire venir pour le conseiller lui donnera-t-elle les idées et les ressources qui lui manquent pour lutter contre la médiocrité qui menace, les profiteurs de « com » toujours prêts à attraper une part non pas de butin, mais de budget ?
    Elle le rappelle au moins à son devoir de tous les jours : le maire lui demande de plus en plus souvent de l’accompagner, et elle le voit parler devant des rescapés des guerres ou de massacres divers, elle le voit débiter des discours dont on se rend mieux compte en passant en revue les visages couturés mais attentifs des minuscules auditoires, sur une petite place de la ville, qu’ils sont loin d’être aussi vides de sens qu’on pourrait l’imaginer…
    A la fin arrive un gigantesque fiasco, occasion de rédiger un discours dont on aimerait se procurer la copie tant il semble plein de bon sens et sonner juste. La dernière scène est peut-être trop simple. Et on se dit que le film, dans son minutieux souci du réel, manque peut-être d’ambition, mais certainement pas de justesse.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Déception ... qu'a voulu dire le metteur en scène ? Est ce un film politique sur le désenchantement des politiques ? Est ce un film sur une relation non sexuelle en une jeune femme et un homme plus âgé autour de vagues thèmes philosophiques ? Est ce une comédie ? une comédie dramatique ? CErtainement un peu de tout ça mais à force de ne pas choisir il m'a perdu et lassé. Lucchini est très bon tout de retenue dans ce film, mais Anaïs Demoustier fidèle à elle même n'exprime pas grand chose.
    Narnet
    Narnet

    28 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2019
    Vu en avant-première le 22 aout. Rythme lent, on s'ennuie beaucoup (comme le personnage de Luchini dans le film). On s'écoute trop parler ; on sourit, un tout petit peu. Je ne conseille pas.
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Film intéressant, mais un peu mou du genou.
    Description lente et précise d'un milieu politique épuisé et en panne d'idées,
    privilégiant l'intelligence et la réflexion, à l'opposé de toutes les séries américaines
    qui montrent le cynisme de la politique. Belles intentions, mais ça manque
    beaucoup de rythme, de mise en scène et hélas Luchini, très savoureux dans son sous jeu, n'est qu'un
    personnage secondaire, qu'on aimerait voir plus à l'écran et dont on aimerait percer
    plus la complexité. Le metteur en scène ayant fait le choix de suivre la jeune philosophe,
    très bien interprétée par Anais Demoustier, personnage un peu falot, trimballant beaucoup
    de clichés et peu d'enjeu dramatique.
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