Les Birds Of Prey, créer en 1996 par Jordan B. Gorfinkel et Chuck Dixon sont de base un groupe composée de Batgirl, Black Canary et Huntress, ici nous sommes en compagnie des 2 dernières mais pas Batgirl. Harley Quinn, née en 1992 pour une série télé Batman puis apparaissant officiellement l'année suivante en comics, et sortie de l'imaginaire artistique de Paul Dini et Bruce Timm. Nouveau né des films du DCU suite à "Shazam", il est à la fois une suite de "Suicid Squad" en 2016 et spin-off de ce même film, une épopée 100 % féminine réalisée par une femme, jouée par des femmes et produite par des femmes dont l'interprète principale.
Un film qui met principalement en avant l'ancienne princesse de Gotham Halrey Quinn, qui suite à sa rupture avec le Joker, vit une toute nouvelle vie loin du strass et de l'environnement ultra glamour qu'elle connaissait. Un film commençant également par une animation de remise aux points des faits relatant de leur relation, jusqu'au présent. La première grande scène ou plutôt l’ensemble des premières scènes montrent aussi bien de manière exagérer que dynamique, cette nouvelle existence. Du club au marches banales en ville jusqu'à ce camion citerne qu'elle fait rouler à toute allure sur son ancien repère, là ou Harleen Quinzel est devenue Harley Quinn. Tous ces passages font du début un ensemble mêlant dynamisme, humour trash, mise en scène efficace et bande-son percutante
Le titre apparaîtra de manière sublime. Après, il est vrai et c'est à noter de 2 façons différentes, l'instant ou elle commande son "dernier repas" et patiente fut filmer et mise en scène aussi bien de façon érotique (le début) que très exagérer (la fin). Il faut avouer que s'il on n'est pas habituer à cette jeune femme, on peut penser qu'elle est ridicule et hyper caricaturale, mais elle à été créer dans cet objectif, rebelle, parlant comme elle veut ou elle veut et quand elle veut. Sa première apparition officielle dans "Suicid Squad" en à été le parfait exemple.
Mais premier bémol plus ou moins dérangeant, son apparence n'est plus aussi "visiblement sexy provocatrice" mais très rétro, référence aux comics modernes respectée. Le cours passage avec la salle des rollers est la preuve.
Suite à cela, on peut facilement comprendre cette différence de look, de comportement et de train de vie,
plus de couple vedette égale plus de gros vêtements, plus d'armes sophistiquées et plus aucune protection masculine. Le film nous offrira en conséquence, plusieurs passages ou Harley retrouvera les uns après les autres, toutes les personnes qu'elle à fait souffrir par le passé, et qui voudront directement lui faire payer. Le montage des scènes est franchement canon.
Et nous découvrons donc les futures acolytes d'Harley, une femme flic qui ne se fait pas vraiment bien respecter, une jeune chanteuse à la voix unique, une tueuse à l’arbalète mystérieuse ainsi qu'une jeune fille poursuivit par plusieurs personnes en même temps. La grande première partie du film à été réalisée d'une manière "rarement vue" sur grand écran, voir des scènes et quelques instants après retour en arrière ou nous découvrons une autre scène déjà vue et ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les scène se rejoignent.
La particularité très bonne du film étant la narration par Harley elle-même, une idée très ingénieuse donnant un vrai dynamisme.
Niveau action, les combats furent déments, chorégraphiés avec soin même si parfois quelques louper furent présent mais globalement tous furent très bon. Les ralentis étaient franchement efficaces. Toute le séquence du commissariat fut géniale, le charme sensuel d'Harley suivit de son côté garçon manquer et hyper bagarreur. Une débauche d'adrénaline couronnée par l'utilisation de munitions festives très originales mais surprenante dans un premier temps, mais elles donneront tous l'aspect dingue du personnage. Les 2 ennemis du film maintenant, mitigé sur le rôle de chacun,
le jeu était bon mais dire que le personnage de Victor Zsasz est celui du vrai criminel et Roman Sionis / Black Mask le "second" est pour moi radicalement faux puisqu'on voit parfaitement que Sionis mène la danse. D'ailleurs, Ewan McGregor parlera largement de son personnage comme étant sociopathe et misogyne, alors que pour l'autre, j'en ai pas plus entendu parler que ça. Misogyne, en vu de ce que je lisais, je me serais attendu à bien pire mais 2 scènes étaient très prenante, l'exécution d'une famille pendue par les jambes puis le club ou une jeune cliente est forcée de se dénudée.
Parlant de jeu, Margot Robbie est une fois encore au sommet de son art et s'éclate littéralement dans cette peau folle furieuse, chaque scène avec elle est un moment dément même quand c'est calme, puis avec sa hyène, encore mieux de l'instant ou elle l'achète jusque chez elle.
Visuellement, les décors du début sont très banales mais le club et l’appartement sont top, la foire et son manège immense sont déments et respecte toujours cet ambiance de folie pure et année 90. Tous les combats dans cette immense séquences mélangent folie furieuse et ambiance fête foraine. Retrouver Harley avec son maillet est d’ailleurs meilleur que sa batte. Sa tenue finale sera également très bien choisie mais toujours rétro.
Black Canary nous offrira enfin son étendu pouvoir sur un "court / long" instant. Pour quasiment conclure, l'humour du film est bien celui d'un DeadPool au féminin, mais tellement plus supportable et canaliser que le personnage Marvel. Trash, provocateur et sans se soucier du reste. Le ton du film changera lui, à l'instant ou l'appartement d'Harley sera victime d'une explosion, la musique confirme cela en plus du jeu de Magot. Un nouveau DC endiablé sur le début, une perte de vitesse en milieu à cause du script très présent entre notre femme flic et Canary ainsi que l'absence d'Harley. Visuellement bon avec ce feu d'artifice coloré entre la formation du titre et la commissariat, Margot toujours au top niveau avec exagération au menu, des combats très bien huilés et une histoire qu'il faut bien suivre. Quelques défauts oui, mais il n'est assurément pas un navet. Harley / Margot... Forever...