Si Suicide Squad avait été un échec d'un point de vue des critiques, Birds of Prey et la fabuleuse histoire d'Harley Quinn pète littéralement le feu. Après l'admirable interprétation de Margot Robbie dans Suicide Squad (2016), il était clair que nous allions la revoir dans une autre oeuvre, reprenant les mêmes traits que son nouveau personnage fétiche, à savoit Harley Quinn. La femme du Joker était la seule icône du film que personne n'avait oublié ; c'est d'ailleurs entre autre grâce à son interprétation majestueuse dans le film de David Ayer que le film est en partie sauvé. C'est donc quatre ans plus tard, en 2020, qu'est sorti l'oeuvre consacrée à la personne folle et quelque peu psychotique qu'est cette bonne vieille Harley. Si ce film est apparu, bien que, même sans sa réclamation ou son soutien financier, Margot Robbie aurait tout de même eu droit à son propre film. Effectivement, c'est elle qui a insisté pour qu'un film consacré à son égard sorte, quitte à ce que ce soit elle, la productrice. Birds of Prey sera donc un film entièrement féministe : UNE productrice, UNE réalisatrice, puisqu'il s'agit de Cathy Yan, et pour finir un casting quasiment entièrement féminin, si ce n'est la présence virile, si je puis m'exprimer ainsi, d'un mal, celle de Ewan McGregor, sortant tout juste de Doctor Sleep, dans le rôle de Black Mask, à savoir le méchant de ce long-métrage délirant. Il jouera un fou psychotique, pas aussi fou que le Joker, bien entendu, mais pas moins cruel, pour sûr.
Birds of Prey possède une première scène en 2D résumant la vie de Harley Quinn, comment elle avait rencontré le Joker, et comment il l'avait rejeté par la suite. Elle vivra assez mal cette séparation avec le Joker durant quelque temps, mais finira par s'en remettre. Preuve que ce film est une oeuvre féministe, c'est tout de même l'histoire d'une femme qui en à marre de vivre dans l'ombre de son "mari", et qui possède de nombreux potentiels. Elle va alors montrer qu'elle existe, même si elle n'est plus en relation sexuelle avec le boss de Gotham City. Pour être féministe, ce film l'est! C'est aussi tout de même l'histoire d'un groupement de femmes, les "Birds of Prey"... D'autant plus que l'une d'entre elle, qui n'est pas Harley Quinn, est une fameuse policière, mais qui, malgré son talent, n'est pas reconnu à sa juste valeur, étant donné que toutes ses victoires sont attribuées à SON boss. Mais ce film n'est pas que féministe, bien que le féminisme est une des majeures fondations de ce film, entre autre, c'est aussi un mémorable film d'action, possédant des scènes aussi bagarreuses que colorées, possédant de magnifiques plans et des scènes de combats à vous couper le souffle. Probablement que la qualité qui n'est propre qu'à ce film est sa réalisation. Effectivement, ce film étant narré par Harley Quinn, il possède de nombreux flash-back ou commentaires marrants et/ou efficaces, dans des moments n'étant pas des plus propices. C'est un résumé du cerveau de Harley Quinn, si on veut ; il s'agit de son interprétation des choses, ce qui est assez intéressant. La réalisatrice de ce film débutant visiblement dans le métier, est des plus prometteuses, cela est sûr et certain. Je dirai que ce film, s'il possède un défaut est la présence trop grande de scènes de combats... Cependant, venant d'un film d'action, ce n'est pas un crime...
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