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FaRem
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3,0
Publiée le 25 mars 2020
Quatre ans après sa première apparition dans "Suicide Squad", Harley Quinn est de retour dans son propre film. Une marque de confiance pas si surprenante de la part des producteurs, car le personnage était l'un des rares à sortir du lot à l'époque. "Birds of Prey" marque le début de l'émancipation du personnage d'Harley Quinn. Libérée de l’emprise du Joker, elle a d'abord du mal à accepter cette rupture avant de s'affirmer en tant que personne et non plus comme simple compagne de roi du crime. Une émancipation qui de nos jours s'apparente également à une position féministe et c'est d'ailleurs l'un des axes du film avec des personnages féminins forts qui vont former une équipe 100% féminine. Pour son deuxième long-métrage, Cathy Yan propose un film décalé et déjanté à l'image de son personnage principal. La réalisatrice a choisi de raconter cette histoire de façon désordonnée avec de nombreux flashbacks et des personnages qui sont introduits au compte-goutte. Une façon plutôt habile de casser la linéarité du récit et la faiblesse du scénario puisqu'au fond, il ne s'agit que d'une simple traque avec la proie qui change à mesure que l'histoire évolue. En tant que tel, ce n’est quand même pas si mal même si le principal intérêt du film réside dans ses personnages. Margot Robbie est une fois de plus géniale et elle peut cette fois-ci compter sur Jurnee Smollett-Bell que j'ai trouvée très convaincante dans la peau de Black Canary. Pour moi, c'est limite la révélation du film. J'ai beaucoup aimé son caractère et son charisme. Lorgnant sur le style de Deadpool" sans jamais l'égaler, "Birds of Prey" reste tout de même un sympathique divertissement qui est agréable à suivre grâce à de bons personnages et pas mal d'action.
"Je ne m'attendais à rien, et je suis quand même déçu" - Dewie.
Telle sera ma devise concernant ce film.
Je vais passer outre les habituels poncifs féministes dans l'ère du temps pour attaquer les vrais problèmes.
Le film est faussement fun, en plus d'être une resucée cheap de Deadpool, qui lui-même, était un film qui perdait beaucoup de son son intérêt une fois la surprise passée.
L'écriture est risible, et le ton général est vraiment cartoonesque, dans le mauvais sens du terme, j'ai l'impression d'avoir perdu 20 points de QI tant Harley Quinn a l'air d'être sortie d'une mauvaise émission de télé-réalité. Malheureusement, la voir brandir son statut de docteur à tout bout de champ ne rend pas ses dialogues moins stupides pour autant. Les costumes sont moches, même pas dignes d'être portés dans une réunion ringarde de "cosplayers".
Le pire, c'est que le flop Suicide Squad ne semble pas leur avoir donné une leçon, vu que BoP reprend les erreurs caractérisées de ce dernier : entre les séquences ultra-cutées, artificiellement agrémentées de petites animations After Effects pour présenter les personnages de façon "cool" et la mauvaise musique commerciale qui finit de rendre le film encore plus nanardeux…
Les scènes d'action manquent de fluidité et sont globalement assez mal rythmées. Mention spéciale à la baston finale, au niveau de Batman & Robin en termes de grand-guignol… A un moment, j'ai même eu l'impression que Cathy Yan avait l'ambition de faire un plan séquence mais que ça a foiré et qu'ils ont dû cuter la scène au montage.
Le méchant est oubliable au possible, il ne possède aucun charisme, aucun développement. Moi qui rêvais de voir Black Mask au cinéma, c'est la douche froide.
Reste que l'esthétique du film n'est pas trop dégueu (disons plutôt cohérente avec l'univers), et le découpage à la Tarantino plutôt sympa, puisqu'il rend le film artificiellement meilleur, là où un découpage classique et linéaire aurait rendu le film encore plus insipide qu'il ne l'est en l'état. Voilà, à mon sens, les seuls bons points du film.
Si certains en doutaient encore, le DCEU ou Worlds of DC (peu importe), est définitivement mort. Shazam! et BoP ont apporté le coup de grâce. Qu'il est loin le temps de Man of Steel et Batman V Superman…
Birds of Prey est un visionnage sympatoche, souvent inspiré, à l’ambiance dark cartoonesque délectable. On regrettera cependant une intrigue en dents-de-scie moins intéressante que ses personnages, et la volonté de parfois être un produit pseudo punk moins adulte qu’il veut en avoir l’air. Un spin-off assez singulier qui cherche à se démarquer, à défaut d’être transcendant.
C'est un film super , Harley Quinn , un personnage fantastique ❤️ surtout l'histoire , mais se qui m'a déranger c'est sa rupture avec Joker , on n'aurait aimer qu'elle soit toujours a ces côté .
Harley Quinn (Margot Robbie) a cassé. Elle a quitté le Joker qui l'avait entraînée dans une spirale de crimes nihilistes. Mais la jeune fille n'en a pas fini avec la pègre de Gotham. Face à Roman Sionis alias Black Mask (Ewan McGregor), elle aura besoin du soutien de ses amies Huntress, Black Canary et Renée Montoya, pour sauver la petite Cass qui a subtilisé un diamant au prix inestimable.
Je ne m'étais pas rué dans les salles début février pour voir "Bird of Preys". Parce que j'avais gardé un souvenir calamiteux de "Suicide Squad". Parce que, dans les jours qui suivirent (le film n'avait pas été montré à la presse avant sa sortie), les critiques les plus calamiteuses s'étaient accumulées. Enfin et surtout parce que les univers MC et DC me semblent, à tort ou à raison, des machines à cash sans intérêt cinématographique uniquement voués à attirer le gogo décérébré mangeur de popcorns (Y a-t-il du mépris de classe dans la phrase qui précède ? Oui !!!).
Le coronavirus et l'angoisse qu'il avait, à raison, provoquait chez moi de me voir interdit l'accès des salles pendant longtemps m'avait poussé début mars à m'y rendre plus que de coutume. Aussi me suis-je retrouvé quasiment seul pour une séance de rattrapage à l'UGC Ciné Cité Les halles la semaine dernière devant "Birds of Prey". M'en suis-je mordu les doigts ? Non. Car j'en avais entendu tellement de mal, j'en escomptais si peu, que j'ai été plutôt favorablement surpris.
Certes, le scénario est plat comme une limande. On nous refait l'histoire mille fois racontée de la bande désassortie qui doit se lier contre un méchant très méchant. Et le film ne prend même pas la peine de nous expliquer pourquoi tout ce petit monde court après le diamant qu'une gamine kleptomane et en surpoids est allée dérober.
Certes, en entourant Harley Quinn d'une policière latino, d'une chanteuse caribéenne et d'une gamine sino-américaine, le scénario semble vouloir à tout prix cocher toutes les cases du film-respectueux-de-la-diversité.
Certes, l'humour bad ass du film louche trop ouvertement du côté de "Deadpool" qui semble devenu depuis quelques années la référence indépassable des films de superhéros condamnés à ne pas se prendre au sérieux.
Certes enfin, avec une démagogie trop affichée, "Birds of Prey" revendique un esprit girl power, à l'heure de #MeToo, en rupture avec tous les clichés masculinistes - au risque parfois, à force de vouloir les renverser, de les endosser à son tour, comme dans cet éloge très viril de la sororité.
Pour autant, si on passe sur tous ces défauts, aussi nombreux soient-ils, si on accepte a priori de débrancher ses neurones, on se laissera gentiment séduire par le charisme de Margot Robbie qui a pris un plaisir décidément communicatif à se déguiser en Harley Quinn et on passera un agréable moment de divertissement.
J’ai été beaucoup déçu par ce film. Je m’attendais franchement à mieux et je pense qu’à vouloir trop en faire, ils sont passé à côté. Il y a quatre ans, Harley Quinn avait séduit tout le monde par sa folie. On retrouve bien là cet élément, mais poussé à son paroxysme. Comme on dit « trop de folie, tue la folie ». Il y a une surenchère gratuite et ça fatigue un peu. Même Margot Robbie, qui d’habitude m’épate, n’a pas l’air très à l’aise. Elle n’est pas toujours juste, et on sent qu’elle se force par moments. Ça gâche l’essence même du personnage. Elle ne va pas être aidée par une histoire qui se construit difficilement. Tout le long, il va avoir une narration à force pensante. Il y a énormément de flashback, et même si finalement ça colle bien, le rythme reste poussif. A aucun moment je n’ai réussi à rentrer dedans. On aura tout de même l’occasion de découvrir au cinéma des personnages de DC pas encore exploité. Ceux-ci sont bien faits et les différentes actrices sont bien, ma préférée étant Jurnee Smollett-Bell dans le rôle de Black Canary. Le vilain a été bien trouvé avec Ewan McGregor. Cet acteur est génial et il apporte un vrai plus. C’est pour moi la grande réussite de ce film. Ça, et l’ambiance qui je dois avouer est super. Que ce soit les tons de couleur, certains plans, ou les musiques, on sent qu’un gros travail a été effectué à ce niveau. Dommage que cela n’a pas été de même avec les scènes d’action beaucoup trop brouillonnes.
je suis sortie avant la fin. Un navet colossal!!! Des personnages inutiles, des adaptations de personnages DC comics honteuses, et pour être franc j'ai préféré suicide squad.
Ce film a été une belle surprise pour moi. Je m'attendais pas à grand chose en allant le voir. Un film avec un casting en grande partie féminin. Un scénario plutôt bien organisé avec d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. On s'attache vite aux personnages et l'humour est omniprésent.
Une bonne surprise entre la folie du Joker et un côté John wick. Merci, enfin le côté féministe est bien exploité ça change du Girl power a tout va avec les femmes gentilles les hommes mechants, certes ce sont la minorité feminine qui battent les hommes mais c'est pas lourd, c'est bien amené et les hommes ne sont pas caricaturés en sale type.
Margot Robbie est une bonne actrice,mais ça n'a pas suffit selon moi. La "voix off" de Harley, pendant une bonne partie du film, m'a agacé au plus haut point. Sans parler du côté"film barré trop prononcé" Ewan mcGregor n'est pas dans ses meilleures interprétations non plus.
Margot Robbie semble bien s'amuser dans la peau d'Harley Quinn (où elle casse l'image d'objet qu'elle avait dans Suicide Squad).
Cependant, on a du mal à suivre avec grand intérêt les péripéties des Birds of Prey, car la mise en scène ne leur permet pas vraiment de briller en groupe, ou même individuellement (plus flagrant pour Montoya).
Ewan Mac Gregor campe un Black Mask sadique et se glisse bien dans la peau du personnage.
Hormis les deux principaux acteurs, pas grand chose à sauver de ce film malheureusement.
Enfin une super héroïne moderne, déjantée ,stylée et pleine de ressources...une femme quoi!!!! A la fois dans l'illégalité et à la fois dans la vie quotidienne, un personnage tourmentée mais très attachante..J'adore les bastons en talons et pantalons étroits!