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Alejandro Almodoclint
18 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juin 2019
Vous aurez deviné à mon pseudo que Pedro Almodovar est mon metteur en scène préféré. Cependant je reste assez objectif et facilement critique avec les gens que j'aime. C'est donc avec un peu de déception que j'ai quitté la salle. Et ce, à cause d'une intrigue longue à démarrer et par la lenteur de certaines scènes. Lenteur, dans le mauvais sens du terme, c'est à dire que lorsqu'on aimerait que le film accélère et s'enflamme un peu, on est déçu car ça retombe d'un cran et ça, c'est dommage... Pourtant c'est sans doute le film le plus intime du réalisateur espagnol puisque auto-fiction. Le scénario est astucieux, le personnage principal Salvador est la quasi-copie conforme du réalisateur : un réalisateur qui se pose beaucoup de questions, qui préfère les hommes mais vit au milieu de femmes. Personnage parfois à l'opposé de ce qu'est le réalisateur : totalement en manque d'inspiration.. Et ça, c'est fort. Ce film est centré sur les peines, les amours, la sensibilité et la fragilité de personnages masculins et pas que celui de Pedro... La fin est intéressante et tranche avec le début très décevant. Et que dire de Penelope Cruz, actrice fétiche du réalisateur espagnol? Elle y incarne la mère du réalisateur, et elle est somptueuse!
C’est probablement du fait de l’absence de personnage « outrancier » et d’une réalisation apparemment trop classique, que « Douleur et Gloire » de Pedro Almodóvar n’a pas obtenu la Palme d’Or à Cannes ? C’est un film quasi-autobiographique voire testamentaire : naissance dans un milieu pauvre mais avec une intelligence hors du commun lui permettant d’accéder à un enseignement chez les religieux (… même si !) et volonté implacable d’aller à Madrid pour faire du cinéma sous le régime franquiste. Ce film résume Pedro Almodóvar avec de nombreuses références à ses propres films où il nous montre comme toujours l’importance des femmes/mères (Penélope Cruz toujours merveilleuse de beauté et d’énergie) contrastant avec une absence des hommes/pères , l’importance des regrets/remords au fil de la vie (ici le décès de sa mère), l’homo- ou la bisexualité avec ses souffrances et la douleur de la création artistique avec ici Salvador Mallo (hommage à Louis Malle ?) magistralement interprété par Antonio Banderas d’où son trophée à Cannes dans le rôle d’un cinéaste vieillissant, perclus de douleurs et s’enfonçant dans l’héroïne … jusqu’à ce que par hasard un dessin de lui enfant fait par un ouvrier travaillant dans la « caverne »/maison troglodyte de son enfance, ne vienne lui rappeler son premier désir sexuel et ne le remette au travail … et à tourner ce film ! La caméra est magnifique (cf. la scène initiale des lavandières avec les « poissons savon », les scènes dans la maison « caverne » où il existe un « puit de lumière »…), les décors sublimes et la musique d’Alberto Iglesias (fidèle acolyte) sublimes … Bref un film remarquable !
Traverser les apparences, aller à l'authentique. Avec sincérité. Pedro Almodovar a axé toute sa carrière sur ce leitmotiv. D'abord léger et excentrique (pour l'époque car aujourd'hui plus rien n'est excentrique), il saupoudre d'année et année toujours plus de gravité. Sa vie est sa matière première.
A chaque film, le temps passant, l'auteur multiplie flash back et constructions présent/passé. Après la jeunesse et l'adolescence, il braque les projecteurs sur l'enfance.
Douleur et gloire relie la vie d'un cinquantenaire avec des scènes marquantes de sa première période d'existence. Le quinqua a réussi professionnellement. Il traîne par contre quelques casseroles sentimentales et karmiques.
Almodovar est un auteur talentueux. Son dernier bébé sur un thème difficile car introspectif est impeccable. Une mise en scène d'orfèvre, des comédiens sortis du lot et une direction d'acteurs de première classe. Toutes et tous sont d'une incroyable justesse.
Le talent consiste à réussir à transmettre au spectateur des émotions loyales et franches. Pedro les concocte dans un emballage classe, chaleureux et au style unique.
Parallèlement, il construit une filmographie cohérente qui réjouira grands nombres de cinéphiles dans de flamboyantes futurs rétrospectives.
Quel voyage. Un génie fouille les tréfonds de l'âme humaine. En dire plus c'est déjà affaiblir le propos du film. Et puis si... J'ajoute que j'ai lu avec délectation les commentaires les plus négatifs. L'outrance pour ne pas dire la violence de certains propos confirme que le génie ne fait jamais l'unanimité. Et c'est heureux. En attendant, se renouveler, si c'est essentiel, n'est pas facile ni pour le réalisateur ni pour le spectateur. Donc emporter son regard vierge !
De loin, un des pires films que je n’ai déjà vu. Je connais tous les films d’Almodóvar, mais voir celui-ci jusqu’à la fin était un véritable supplice. Je me considère un héros pour avoir réussi à rester jusqu’à la fin.
Mauvais. Encore un film qui ne parle que de cinéma, de problème des acteurs, des scénaristes, des producteurs ... Franchement, avec l'argent qu'ils gagnent, s'ils n'ont rien d'autre à faire que de boire, se droguer et se regarder le nombril.... Ras le bol, tout simplement. Sinon, question cinéma, j'ai trouvé Pénélope bien lisse. Mal filmée ? Flashback lourdingues. A éviter.
Pour une fois Almodovar fait simple : pas de milliards de flash backs ni d'emboitements en tous sens pour une narration virtuose. Cette simplicité est magnifique, cruelle et touchante.
Super film, décor et costumes propres au style d'Almodovar, très bon jeu d'acteur d'Antonio Banderas, fidèle au poste. Il ne s'agit pas seulement d'un simple film intimiste, perché mais bien d'une histoire que le réalisateur cherche à nous raconter avec un véritable scénario derrière et un aboutissement ! Le film mêle de superbes plans à une histoire qui vaut le détour, à voir !
Lent, lénifiant, endormissant. C'est long deux heures quand il ne se passe rien ou presque. Pour expliquer les bonnes notes de la presse, et du public, je pense qu'Il est de bon ton de se montrer fan des films d'Almodovar et de Woody Allen pour passer pour un intellectuel. J'ai aimé des films des deux précités mais là, on s'ennuie ferme de bout en bout. A éviter
Un film d'Almodovar ça donne toujours envie de le voir. Les acteurs principaux sont parfaits. L'enfance vécue marque à jamais la vie d'adulte et celle de ce realisateur dans ce long métrage (Pedro sans doute) n'a pas toujours été facile. Pourtant, il y a beaucoup de longueurs notamment dans la première partie. Cette lenteur casse l'histoire. Dommage.
Personnellement j’ai été happé.. Ce que raconte ce nouveau film ,,celle d’un sexagénaire hypocondriaque faisant le bilan de son existence a travers ses mémoires d’enfance. Comme à son habitude, Almodovar nous plonge progressivement et délicieusement dans un labyrinthe d’émotions intenses! Cette Fois-ci le sujet est un petit peu plus personnel , car c’est bien de lui qu’il parle, il arrive encore une fois à mètre en scène sa « muse » masculine ,Antonio Banderas , dans son rôle interprétant avec beaucoup de retenue et de profondeur ce sentiment intime . Seul petit bémol, (et c’est très personnel) la scène du baiser avec son ex amant que je n’ai pas pu regarder… mais je n’ai évidemment absolument rien contre . Bref un Almodovar est un Almodovar… Donc si vous aimez le scénariste, courez vite voir ce film!
J'ai beaucoup vu de films sur le processus créatif et le thème m'intéressait moyennement. En revanche toujours un vrai régal visuel. Que ce soit les objets, les lieux, les époques et les couleurs. Les sentiments sont très bien joués aussi.
J’ai encore adoré ce film de Pedro ! On se laisse emporter par le jeu des acteurs ; on est pris par les émotions les sentiments c’est magique !! Quels talents.....