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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    Léo M.
    Léo M.

    19 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2019
    Un très beau film. Les souvenirs de sa vie passée viennent troubler l'état semi coma tique permanent dans lequel se retrouve le personnage principal, un réalisateur qui ne parvient plus à tourner de films, du fait de sa santé très précaire. Mais il va parvenir à continuer de travailler et à être en paix avec son passé par le fruit du hasard.

    La tentation de la transmission à la génération suivante, les relations mère fils, le premier amour et son potentiel dévastateur, la création et sa tentative de saisir un sens au sein du vide incommensurable de l'existence. Tous les grands thèmes y sont abordés.

    Splendide visuellement, au ton bien plus neutre et mélancolique que ses films précédents, ce film vaut pour l'interrogation principale qu'il met en scène : est-il encore possible de créer lorsque notre vie nous échappe?
    Banderas mérite largement son prix d'interprétation, il est en revanche à regretter que le scénario, un bijou de subtilité et de profondeur, n'ait rien raflé à Cannes.

    A voir pour les afficionados d'Almodovar, les cinéphiles de tout poil et, plus généralement, ceux et celles qui désirent être bouleversés par une belle histoire.
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    https://popcornexposetcompagnie.blogspot.com/2019/07/douleur-et-gloire.html

    Douleur et gloire de Pedro Almodovar a été présenté au Festival de Cannes. C'est son 6e film en compétition officielle et le 21e de sa carrière.

    Salvador Mallo (Antonio Banderas) est un réalisateur vieillissant, perclus de douleurs physiques le contraignant à rester chez lui, qui n'a pas tourné depuis longtemps. A l'occasion de la ressortie de son film Sabor, Salvador tente de renouer avec l'acteur principal Alberto, qu'il n'a pas revu depuis le tournage il y a plusieurs décennies. Des retrouvailles qui en amèneront d'autres...

    Ce film est un retour aux sources pour Almodovar, un récit dans lequel s'entremêle fiction et réalité, au travers de l'exploration de thèmes qui lui sont chers : il opère un retour à l'enfance et à ses souvenirs.

    Après plusieurs films ensemble dans les années 1980-1990 (Femmes au bord de la crise de nerfs, Attache-moi !, La loi du désir...) et La piel que habito en 2011, Antonio Banderas retrouve la caméra de Pedro Almodovar, dans cette fresque avec des personnages masculins forts. Il a remporté le prix d'interprétation masculine pour ce rôle qui est le double du réalisateur : l'ombre de la silhouette sur l'affiche en atteste. Il y a des similitudes dans leurs attitudes, le choix des costumes et jusqu'à la décoration de l'appartement de Salvador.

    Sa muse Penélope Cruz - avec qui il a travaillé dès 1997 pour En chair et en os, puis Tout sur ma mère, Volver, Étreintes brisées et Les amants passagers - incarne la figure maternelle du jeune Salvador, une mère dévouée et aimante, qui parvient à rendre chaleureuse leur maison troglodyte typique du sud de l'Espagne.

    J'ai apprécié ce film, mais ce n'est pas mon opus préféré de ce réalisateur (j'aurais du mal à choisir entre Tout sur ma mère, Parle avec elle et Volver I). J'ai été un peu déçue par rapport à mes attentes très fortes au vu des critiques dithyrambiques, qui parlaient de chef-d’œuvre traduisant l'essence même de son cinéma et méritait la Palme d'or. Ce n'est pas mon avis, cela restera un bon moment cinématographique, mais pas inoubliable à mes yeux.
    Did
    Did

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Almodovar est de retour avec un petit chef d'oeuvre ! Il m'avait perdu depuis quelques années mais là, je suis conquis, il signe un très beau film très intimiste et qui semble assez personnel.
    Antonio Banderas est parfait dans le rôle de cet homme abîmé par la vie qui va partir à la conquête du pardon pour continuer à vivre !
    Zénobie
    Zénobie

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    Pour moi tous les films dAlmodovar sont sensationnels ! Celui-là un peu plus que les autres...
    Une inconditionnelle d'Antonio et de Pedro mais qui sait tout de même garder la tête froide... Cet opus est un monument, rien de moins...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    Fort bien joué. Beaucoup de sensibilité dans cette histoire.

    Pénélope CRUZ est magnifique en hispanique typique, véritable, volontaire, engagée…
    La scène de l’enfant qui apprend à écrire à un plus grand est pleine de tendresse.

    J’avais une appréhension en allant voir ce film et puis je me suis dit « pourquoi pas ? »

    Et finalement je ne me suis pas ennuyé, j’ai trouvé ce film touchant, sincère.
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2019
    L'eau, au commencement. Un homme se tient debout dans l'eau bleuâtre d'une piscine, semble se laver des miasmes du présent, et fait resurgir une scène ancienne. Il est enfant, huit ans peut-être, au bord d'une rivière où sa mère est descendue battre le linge avec deux amies. La scène est enjolivée par le temps : les trois femmes sourient, étendent leurs draps immaculés entre les arbres de la rive. Ce passé lumineux nimbé de tous les prestiges de l'enfance semble si près de la fable, de Nausicaa et de ses compagnes, et si loin de la réalité de Federico, metteur en scène célèbre et déchu, emprisonné dans sa gloire, incapable d'occuper ses journées.
    Quand Almodovar illustre tous les problèmes de son double sous forme de pictogrammes rudimentaires, entre mal de dos et asthénie, on se dit un bref moment que ce splendide début va aboutir à une sorte de documentaire narcissique et creux, ce qui explique que certains aient moins apprécié cet opus que d'autres « Almodovar ».
    Mais la suite est pure merveille: les scènes, qui ne sont pas reliées entre elles par la puissante logique d'un scénario dûment construit, sont comme des fragments de mémoire portés à incandescence par la beauté de l'art: on retiendra le bref instant où le jeune Federico surprend en train de se baigner nu un jeune peintre passé pour rafraîchir les murs de la grotte où la misère a forcé des parents de vivre, sorte de scène originelle spoiler: qui conduit à réconcialtion finale
    .
    Pierre Delareux
    Pierre Delareux

    27 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    La palme de meilleur acteur est méritée. Banderas est excellent dans tous les registres.
    Le scénario est intéressant et intriguant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Almodovar nous livre là, encore une fois, un film absolument magnifique et qui a été logiquement récompensé à Cannes (enfin son acteur principal l'a été).

    Ici il y a tout ce que j'aime chez Almodovar, notamment ses histoires de femmes, avec encore une fois la sublime Penélope Cruz qui joue la mère jeune du personnage principal... Mais il y allie quelque chose de personnel en se mettant en scène au travers du héros interprété par Banderas. Ils ont même tenté de lui refaire la même coupe de cheveux.

    Et mine de rien c'est peut-être le film le plus personnel que j'ai vu de lui (j'ai pas vu la mauvaise éducation) et ça m'a profondément touché. Disons que je trouve tout le film fabuleux, que ça soit dans l'exploration des souvenirs qu'il peut avoir de sa mère, de son enfance... des retrouvailles après des rancœurs décennales... ou encore revoir un bref instant un amour de jeunesse...

    Il n'y a pas réellement d'intrigue, on suit juste Banderas vieux, limité par son corps vieillissant, plus affecté qu'il ne le dit pas la mort de sa mère et qui retrouve petit à petit goût à la vie. C'est ça aussi qui est fabuleux, c'est l'un des rares films d'Almodovar qui est optimiste, où ça ne se termine pas en demi teinte... Et finalement on voit comment Almodovar/Banderas arrive à surmonter ses démons pour retrouver la vie et sortir de son état de torpeur à l'aide de ses souvenirs et d'une volonté de fer. On trouve une véritable force dans ce récit.

    Puis il y a toutes les anecdotes où limite Almodovar s'adresse directement au spectateur, comme lorsque Banderas va se faire opérer et annonce au médecin qu'il écrit de nouveau mais qu'il ne sait pas si c'est une comédie ou un drame car il ne le sait pas à l'écriture... Et c'est vrai, mine de rien, son film est assez drôle, triste, mais drôle malgré tout, ce qui fait que ce n'est jamais lourd, pesant, c'est parfois cruel comme lors des dernières conversations avec sa mère mourante, mais ça n'est jamais trop. Almodovar parvient à garder une certaine fraicheur même dans les scènes les plus terribles empêchant tout sentiment de voyeurisme.

    C'est un beau film sur le fait de vieillir, sur le deuil, sur l'amour, Almodovar brasse un large spectre de thèmes et d'émotions et on ressort de la salle content qu'il ait partagé cette belle histoire avec nous. Surtout que cette histoire est universelle, il a beau parler de lui, se fâcher avec des amis, perdre un amour de jeunesse, voir sa mère mourir, si ça ne nous est pas déjà arrivé, ça nous arrivera sans doute et comme lui, il va falloir aller de l'avant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Déçue. Vraiment pas le meilleur Almodovar ! On a toujours plaisir à voir Antonio Banderas et Pénélope Cruz. Mais j'ai trouvé le film trop long. Limite ennuyeux !
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Le cinéaste espagnol à la patte inimitable et reconnaissable entre toutes nous livre certainement ici son œuvre la plus personnelle, la plus intime, bien qu’il ait par le passé saupoudré quasiment chacun de ses films de sa propre vie et mis beaucoup de lui dans la plupart d’entre eux (« La mauvaise éducation » en tête). On n’en est pas sûrs mais « Douleur et gloire » semble être en grande partie autobiographique connaissant les obsessions, fantasmes et goûts du cinéaste hispanique. Et l’affiche ne peut que le confirmer avec l’ombre du cinéaste derrière le profil d’Antonio Banderas. Est-ce pour autant une œuvre égocentrique ou nombriliste voire suffisante? Peut-être un peu, il n’en demeure pas moins qu’elle sait capter l’attention et son film et ce qu’il raconte semble pourtant universel par bien des aspects. En effet, Almodovar sait comme personne rendre intéressante des histoires personnelles à priori peu passionnantes pour qui ne les a pas vécues.

    Il mêle ses douleurs et ses gloires, le passé et le présent, les fantasmes et la réalité ou encore a mise en abyme et l’autofiction dans un style toujours aussi fluide et plaisant qui alterne séquences dans l’enfance et séquences de la vie d’adulte. « Douleur et gloire » évoque davantage les souvenirs et la mémoire que les deux mots présents dans le titre, ceux-ci agissant plutôt comme des catalyseurs de ces fragments de vie. On peut trouver le film parfois un peu long et il est peut-être difficile d’y rentrer mais une fois que c’est fait, si on se laisse envoûter, c’est un plaisir aussi bien pour les yeux que pour l’esprit ou la rêverie. Et il est vrai que la seconde partie est bien plus captivante notamment au détour de deux scènes renversantes et fortes en émotions en tous genres. Celles-ci sont celle où l’alter ego du cinéaste retrouve son amant de jeunesse et l’autre se situe dans le passé lors des premiers émois et des premiers désirs. Cette dernière séquence est un moment clé auquel le dernier plan, surprenant, donne une toute autre saveur. Ce sont des moments qui nous touchent en plein cœur, entre amour et sensations qui flirtent avec l’éternel.

    Les couleurs chatoyantes de ces premiers films et d’une grande majorité de sa filmographie se font plus ternes et l’interprétation de ses acteurs est plus sage et moins exubérante, plus intériorisée. Antonio Banderas est d’ailleurs royal dans un rôle pas facile avec une composition qui évite tout mimétisme vain et ne singe pas son modèle. Son prix à Cannes est amplement mérité. Les thèmes évoqués étant plus personnels, la tonalité se fait bien plus tragique que comique pour l’un des films les moins souriants d’Almodovar. « Douleur et gloire » agit comme une Madeleine de Proust lorsqu’il convoque son enfance quand bien même on n’a pas vécu ses souvenirs là. Le réalisateur ne se renouvelle pas forcément mais sait parler aux spectateurs d’une manière que ses inconditionnels aimeront et qui fera qu’ils rentreront dans le film comme dans des chaussons mais qui pourrait rebuter les autres. Peut-être un film mineur dans ses ambitions mais pas dans les intentions, qui agit comme une psychanalyse comme peut souvent le faire Woody Allen avec ses névroses au sein de ses films.

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    David P.
    David P.

    26 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    Bon petit film dans la pure veine d'Almodovar et Mention spéciale pour le jeu d'acteur de Banderas !
    Sophie C.
    Sophie C.

    8 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Très rapidement j'ai su que j'aurais du mal à accrocher. La séquence où le "héros" se souvient de sa mère lavant le linge à la rivière avec les villageoises, filmée comme une comédie musicale au bord de l'eau, c'est niais et artificiel ; et même si on réalise tout à la fin qu'on a peut-être vu là justement une séquence du film réalisé par le "héros", le tour de passe-passe de la mise en abyme ne sauve pas le film. Le scénario fait le va-et-vient entre passé et présent de manière fluide mais on passe d'un personnage secondaire à l'autre sans les approfondir, or ce n'est pas le personnage du réalisateur et ses problèmes de santé détaillés en long et en large, images à l'appui, qui nous passionnent. En définitive, on s'ennuie, c'est bavard, narcissique, rarement drôle, pratiquement jamais émouvant, même au moment où les personnages, eux, versent leur larme. On a davantage l'impression d'être dans un clip qui fait la promo d'une boutique d'objets design. Le jeu des acteurs m'a paru très inégal, à moins que ce soit la caméra qui ne soit pas toujours à la bonne distance.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2019
    Le grand retour d'Almodóvar qui signe l'une de ses œuvres les plus touchantes. Le film, d'une limpide sobriété, se présente comme une synthèse de son art et a une vertigineuse tonalité testamentaire. Magistral !
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Almodovar nous livre une vision intime et délicate de sa vie, de son cinéma ... avec son talent de conteur, il filme avec tant de générosité, d’humour et de lucidité que c’est d’un peu de toutes les vies et de tous les cinémas qu’il parle.
    Pierre Nicolas Sylvain
    Pierre Nicolas Sylvain

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2019
    Almodovar,ses couleurs, son humour, sa mélancolie, son sens du cadrage et un acteur qu'on re découvre avec plaisir !
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