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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    sebvde
    sebvde

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Dommage, car je me fais toujours un plaisir à regarder un Almodovar mais là il ne m'a pas fait vibrer.
    Pourtant en lisant le synopsis et en voyant l affiche, c'était plutôt alléchant
    Le tout est très mou, oui les rôles sont pourtant soignés, rien à dire sur le jeu des acteurs mais la sauce ne prends pas et jamais ça décolle.
    Les personnages mis à part celui de Pénélope Cruz quand on la voit ne sont pas attachant.
    On est en droit d'être plus exigeant en regardant un film du grand Almodovar et la c'est un cru moyen, probablement il n'aurait pas dû réaliser un film autobiographique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Après Quentin Taranatino et son ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD : c'est autour de Pedro Almodovar réalisateur surrestimé et dont les films sont assez moyen, de s’intéresser au cinéma. Si il est vrai que le film est long et manque de rythme, le tout est compenser par un formidable casting dont Penelope Cruz très attachante dans son rôle, un Antonio Banderas captivant. Mais la vrai révélation c'est réellement Asier Etxeandia découvert dans la série Velvet qui nous offre une performance profondément bouleversant et ça c'est la claque du film. Dommage que la critique ne l'ai pas mis plus en avant. Donc, pour un réalisateur que je déteste : étonnante surprise.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Un excellent film écrit et mis en scène par Almodóvar. Dès le début, le réalisateur Espagnol nous offre des images d'une précision et d'une très grande beauté. A travers Salvador Mallo, Emodovar nous montre les souffrances et la vieillesse d'un réalisateur ; quelle est la part de vérité dans cette "Autofiction" peut être pas si imaginaire que cela.
    Une juste récompense à Cannes et un grand coup de chapeau à Antonio Banderas, magnifique dans ce rôle difficile du réalisateur Salvador Mallo, le personnage central de l'histoire.
    Le film nous propose une BO extrêmement délicate d'Alberto Iglesias avec la superbe introduction musicale "La noche de mi amor" de la chanteuse mexicaine Chavela Vargas. Ce Drame nous offre également des scènes magnifiques : Salvador enfant avec sa mère interprétée par une sublime Penélope Cruz, Salvador avec sa mère âgée, les retrouvailles avec Frederico (son compagnon d'il y a 30 ans) joué par l'excellent Leonardo Sbaraglia.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Difficile pour moi d'être objectif sur la qualité du contenu du film, car la qualité narrative d'Almodovar m'emporte à chacun de ses films. Cet opus n’échappe à la règle, et il est toujours d'une réalisation , d'une conduite d’acteur et d'un esthétisme époustouflants . Du grand "AR" façon Almodov...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    352 abonnés 1 786 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    J’allais à la séance à reculons, ayant peur d’un nouvel ennui « made in Cannes » mais je dois avouer que j’ai trouvé ce film génial. Je me suis totalement laissé porter par l’histoire. Le mélange habille entre le récit présent et les souvenirs passés est parfaitement réalisé. À aucun moment on ne perd le fil de ce qui se passe mais au contraire, cela ne fait qu’enrichir le contenu. Le rythme est calme mais c’est tellement intéressant qu’on ne s’ennuie pas. Tout est très poétique dans la mise en scène. Les périodes passées montreront une douce Espagne rurale. Elle se veut rassurante pour Salvador. Alors que le présent se rapproche plus d’une douleur psychologique et physique. On va rentrer dans sa tête. Ses pensées donneront d’ailleurs lieu à quelques passages au design brillant et mystique. Antonio Banderas est impressionnant dans ce rôle. Son personnage est une énigme à lui tout seul. J’ai trouvé cela extrêmement prenant de savoir ce qui va lui advenir. On apprend à en connaitre plus sur lui et savoir ce qui a fait qu’il en est arrivé là. Les personnages secondaires n’en seront pas moins capitaux. Que ce soit Asier Etxeandia qui rajoute une dose de punch mais aussi Penélope Cruz qui fera pour notre plus grand plaisir la mère. Chacun étant le symbole d’une étape importante de la vie de Salvador. Il va devoir expier ses vieux démons s’il veut enfin trouver la paix.
    Selingues G
    Selingues G

    73 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Il est souvent plus simple de raconter une histoire que de projeter à l'écran son histoire et surtout quand on a le talent de Pedro Almodovar.
    Le réalisateur Espagnol s'est entouré de ses compères les plus proches et de toujours. Autour de ce scénario les acteurs font le job et arrivent à décrire les sentiments demandés par le réalisateur.

    Mais au-delà de ses sentiments, le film tourne à plat. La maladie remontée par le réalisateur fait certes écho à sa propre hypocondrie mais l'ensemble ne fonctionne pas et il manque un liant dans ce scénario pour que le film soir réellement une réussite.

    On en attendait tellement que l'on a ce sentiment d'une petite tromperie sur la marchandise.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2020
    Film crépusculaire et presque testamentaire du maître Almodovar.

    La prestation d'Antonio Banderas est impressionnante de justesse, à l'image du film : sensible, mélancolique, plein de finesse et de véracité.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Pedro Almodóvar a toujours baigné dans ce genre de nostalgie, qui mêle les passions et les responsabilités. Après “La Piel que Habito” et “Julieta”, le réalisateur espagnol fait face à sa propre carrière et pose une ambiguïté quant à son élan dramaturgique, qui l’a porté jusqu’à de nombreuses récompenses. Mais loin de faire ses films pour la reconnaissance, il se limite avant tout à des récits intimistes qui reflètent souvent son état d’esprit. Dans ce dernier épisode de sa vie, il prend du recul, se questionne et reprend souffle. Il cherche désespérément des réponses sur sa conquête du cinéma. Et c’est en avouant certaines failles, certaines cicatrices, qu’il réussit à convaincre une audience qui n’a pas forcément besoin de le connaître d’aussi près. Il résonne comme universel, tout comme chaque passage qu’il fait derrière sa caméra. Il reste toujours une histoire à raconter, même en partant d’un maigre postulat et il ira toujours plus loin pour exhiber son art et son tableau psychanalytique.

    Le cinéma est épuisant, physiquement et mentalement. Son film repose sur ses dires, à travers un ego répondant au nom de Salvador Mallo (Antonio Banderas). Ce réalisateur est au bout d’un parcours à succès, mais qui n’arrive plus à se renouveler comme il le souhaiterait. Là où nous pouvons trouver de la valeur, lui il les cache dans un tiroir ou au côté de sa nouvelle amie, l’héroïne. Le fléau qu’il affronte, c’est pourtant la nostalgie et nous le ressentions déjà dans des précédentes œuvres, comme “La Mauvaise Éducation” ou encore “La Loi du Désir”. C’est pourquoi Alberto Crespo (Asier Etxeandia) vient rapidement se greffer à l’intrigue, qui entremêle avec aisance, l’enfance du réalisateur et son rapport à la solitude qu’il vit sur ses jours les moins captivants de sa carrière. Pauvre en amour, il cherche du réconfort chez un frère d’armes qu’il redoute, mais qu’il pardonne pour des raisons de perspective, car l’héritage, personne ne souhaite l’entendre, ni Almodóvar, ni les spectateurs. On sent qu’il est trop tôt et qu’il y a encore un peu de place pour innover ou prétendre à une meilleure porte de sortie.

    Grâce à sa démarche assez contemplative, on s’immerge donc dans une enfance qui justifie l’éveil d’un homme et l’éveil de son art. L’esprit qu’on associe à la maternité, Jacinta (Penélope Cruz), est le fruit d’une déclaration d’amour dont on découvre les subtilités au fur et à mesure que le passé vient s’emboîter dans un l’instant présent. Alors oui, nous sommes loin de la révérence et si proches d’un rebondissement. C’est le chaos avant la chute ou un nouveau départ, mais rien n’est écrit à l’avance, si ce n’est un passé que l’on redore par le biais de l’écran. Ainsi, les émotions se cristallisent et l’image s’immortalise. Il y a tout un travail sur la beauté du geste et cette poésie, qui parle de la tolérance et d’une tragédie intime. Il n’est pas nécessaire de partager les mêmes aboutissant pour comprendre le mal-être d’un homme au bord de la crise. La douleur rappelle donc cette vieillesse qui s’empare à la fois d’un corps et à la fois d’une âme, aussi bienveillante et talentueuse soit-elle.

    Le spectateur est rarement déçu quand il a affaire à un ton aussi puissant. L'élocution d’Almodóvar porte “Douleur et Gloire” à embrasser une fibre sentimentale, propre à l’artiste, mais également propre au 7ème Art, de l’écriture à sa mise en scène. Pas besoin d’aller plus loin qu’une salle de théâtre pour dépeindre la férocité de ses propos. Il redonne espoir et relance avec malice l’intérêt de la cinématographie dans sa vie et sur ses proches. Il faut simplement une bonne leçon introspective et un bon miroir pour y voir clair, d’où la puissance des flashbacks et leur utilité, jusqu’au bout du spectacle. Le résultat bouleverse et on ne peut qu’attendre impatiemment le dessert épicé, mais équilibré qu’il nous promet avec cette fable confessionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Je viens de voir le dernier film d’Almodovar, Douleur et Gloire. Depuis ce pays, la France, que j’ai appris à aimer, j’avais oublié cette complicité entre Almodovar et Banderas. J’avais oublié que ce sont à la base des films d’hommes, où les rôles des femmes sont accessoires mais indispensables. J’avais oublié ses coups de pinceaux musicaux qu’en tant qu’espagnole me donnent l’impression d’une étreinte, d’un retour à mon enfance. Ma mère, qui pendant qu’elle faisait le ménage, chantait des vieilles chansons, restées à jamais dans mon cœur. Il y a quelques années, lors des Goya, Banderas exprimait avec une anecdote, cette vieillesse qui s’incruste petite à petit sur la pointe des pieds. Almodovar nous offre cette fois-ci une balade sous forme d’introspection, des allers-retours entre ce qui a été et ce qui est. Il nous submerge dans une histoire qui pourrait être la mienne, ou celle de toute une génération qui a grandi en parallèle. On s’y identifie, on se l’approprie. Interprétation magnifique de Banderas, et bien sûr, une révérence à Asier Etxeandia.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Déçu. Je n'ai a vrai dire pas bien compris l'engouement sur ce Almodovar. Un film qui se regarde un peu trop le nombril et surtout celui de son metteur en scène qui justement se met littéralement en scène sous les traits d'antonio Banderas qui assure le challenge avec talent il est vrai. Mais aucune inventivité dans la réalisation, aucune inovation particulière dans le scénario. Finalement un Almodovar qui se regarde et qui s'oublie tout simplement.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Les tourmentes & soleils de la vie nous rattrapent tôt ou tard et Almodovar nous mène ici à bon port. Tendre - drôle et romanesque toujours.
    Banderas crève l'écran mais Pénélope et tous les autres sont aussi formidables.
    Barger Gerard
    Barger Gerard

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Ce film est interessant alors qu'il est construit assez classiquement; Ce qui le rend attirant et attachant, ce sont à la fois les personnages, très marqués, avec des personnalités tranchées qui donnent du relief au film et l'originalité de la communication basée sur l'utilisation de la langue du sifflet, technique ancestrale utilisée dans les vastes régions reculées pour communiquer rapidement, prévenir...Cette technique codée est particulièrement efficace pour ceux qui l'utilisent car inconnue du monde moderne. Le scénario est inspirée et l'histoire tient le film.
    En revanche, le film souffre d'un manque de clarté, beaucoup de zones d'ombre qui opacifie la compréhension instantanée du déroulement de l'histoire. On passe au moins 45' à chercher à comprendre qui fait quoi, où l'on va ...dénouer les rapports troubles en police et pègres, la corruption des membres de la police...Les dialogues restent parfois trop lapîdaires, énigmatiques, pas suffisamment explicites pour éclairer l'action.
    Ce récit du film est mal maîtrisé et c'est franchement très dommage car il y a du rythme, de l'inspiration le tout servi par des acteurs et des personnages attachants.
    Reverdy
    Reverdy

    20 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Je n'avais pas vu un si bon film de Pedro Almodovar depuis Volver, même si j'avais plutôt apprécié Julieta. C'est mélancolique, nostalgique, sobre pour un Almodovar et touchant. Certains plans sont très beaux.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un chef-d'œuvre ou l'art de raconter sa vie sans ennuyer le spectateur. Almodovar saisit tous les moyens techniques et narratifs pour filmer des flashbacks de son passé. Un classique d'entrée et une sorte de testament autobiographique.
    lewis
    lewis

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    C'est long, c'est lent, et donc c'est ennuyeux... En vain, on attend jusqu'au bout du film un quelconque rebondissement dans cette histoire, autobiographique parait-il, mais qui ne viendra jamais.
    Restent la patte artistique d'Almodovar, colorée et unique comme toujours, ainsi que son casting fétiche et doué, qui permettent de sauver un film au scénario sans intéret.
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