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Zorglubu
2 abonnés
280 critiques
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2,5
Publiée le 28 mars 2021
Un film ethnocentrique voir égotiste. Je n ai clairement pas maîtrisé l'ensemble des subtilités et renvois à l'œuvre et à la vie d'Almodovar. A vrai dire j ai trouvé ça long et soporifique. Heureusement A. Banderas joue formidablement et le film peut être vu rien que pour cela.
Ne pas se fier aux commentaires. Film ennuyant, il ne se passe rien, c'est très lent, les acteurs sont vides, Banderas et Cruz ont ratés leur rôles. Je me suis forcé pour tenir 1h, et quel soulagement quand j'ai enfin coupé en plein milieu. Perdu 1h de mon temps. Dégouté.
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1,5
Publiée le 23 janvier 2021
L'intrigue de Douleur et Gloire m'a rappelé les journaux intimes de M. Nabokov où il raconte comme vous le savez bien ses merveilleux moments d'enfance. Et je suis d'accord avec tous ceux qui disent que l'enfance est la clé de notre vie adulte c'est-à-dire de nos succès et de nos échecs de nos démons et de nos anges. Mais ce film est tout simplement ennuyeux. Un réalisateur est l'homme qui crée des mondes à partir de rien et qui peut recréer des personnages avec l'aide de personnes, de musique, de scénario, de lumière, d'effets spéciaux car le réalisateur est l'homme qui crée le passé et qui peut créer le futur. Peut-être que mon opinion est totalement erronée sur les réalisateurs de cinéma mais laissez-moi vous dire que la vie intérieure de Pedro Almodóvar est ennuyeuse...
Un très bon film de Pedro Almodovar. Antiono Banderas incarne le réalisateur Salvador Mallo. Penelope Cruz l'accompagne dans cette agréable fiction dans le rôle de Jacinta
Film certainement le plus introspectif de Pedro Almodóvar, réalisé en 2019. C’est à la fois drôle, touchant et surtout grave. On y retrouve Antonio Banderas, coupe de cheveux hirsute, présentant une ressemblance physique étonnante avec le réalisateur espagnol. Ce dernier en profite pour nous dépeindre ses douleurs actuelles, qu’elles soient physiques ou morales, tout en explorant les souvenirs de son enfance et de son début de carrière professionnelle. Cette mise à nu reste émouvante et très intimiste. Bref, une histoire à double lecture : celle de n’importe quel homme mais aussi et surtout celle de Pedro Almodóvar.
À Madrid, un cinéaste célèbre et vieillissant se plonge dans les méandres de son passé. Almodovar signe un vrai-faux autoportrait subtil mais manquant de souffle, porté par Antonio Banderas en alter-égo touchant.
Almodovar est éternel. Almodovar est universel. Almodovar est intemporel. Les thématiques qu’il aborde peuvent paraitre semblables d’un film à l’autre, à chacun de ses opus, il crée, il réinvente. Dans « Douleur et gloire » il bâtit une fiction à partir de sa propre histoire, d’une enfance passée dans un village près de Valence vers une carrière de cinéaste réputé qui a choisi Madrid comme cadre de ses films. Le titre résume à lui seul le film qui nous permet de suivre la quête de réconciliation avec son passé, empreinte de nostalgie, menée par Salvador, cinéaste homosexuel dont la vie aura été marquée autant par des douleurs physiques (passées en revue dès le début du film à travers la séquence d’explications techniques faite d’images de synthèse, inhabituelle chez Almodovar), morales (l’angoisse face au vide de la création) et sentimentales que par l’aura que lui ont conférés ses différents succès cinématographiques. Pour interpréter cet Almodovar de fiction, le grand maitre espagnol a fait appel à un de ses acteurs fétiches, Antonio Banderas, au sommet de son art avec ce rôle qu’il joue très juste. Pour jongler entre présent et passé, le cinéaste utilise habillement les effets de montage, en passant par exemple de l’eau d’une piscine déserte à celle d’une rivière où s’activent des lavandières ou du piano d’un restaurant huppé de Madrid à celui du modeste séminaire de l’enfance. Une autre habileté du film réside dans la manière dont il a été construit : Almodovar limite volontairement les scènes de flash-back à deux périodes de la vie du personnage central, à savoir son enfance et les derniers moments d’affection avec sa mère vieillissante. Les scènes d’enfance illuminées par le visage juvénile de Salvador et par la beauté de Penelope Cruz en mère autoritaire apportent beaucoup de fraicheur au film et ses principaux moments d’humour et d’émotion. Elles amènent, en outre, un éclaircissement important sur la construction psychique du personnage principal, en particulier son premier désir pour un homme. Les autres moments de la vie de Salvador sont uniquement relatés à travers les dialogues notamment lors des différentes scènes de retrouvailles avec ses anciens acteurs. La musique accompagne à merveille cette évocation de son passé par un homme devenu sexagénaire. Quant aux décors, ils nous permettent de retrouver les couleurs vives qui caractérisent si bien les films d’Almodovar comme celles des murs du cabinet médical madrilène (amusant clin d’œil aux sakuras qu’affectionnent tant les Japonais) ou celles de l’affiche de « Sabor », affiche qui évoque si bien à elle seule l’univers du cinéaste madrilène. Le décor des scènes de l’enfance fait, en revanche, davantage référence à une Espagne de carte postale avec ses maisons aux murs blancs peints à la chaux et ses moulins à vents dignes du « Don Quichotte » de Cervantes. « Douleur et gloire » constitue une étape importante dans la filmographie d’Almodovar, une synthèse de tous les moments merveilleux de cinéma qu’il a su produire au cours de ces trente dernières années et qui ne peut que nous amener à attendre son prochain film avec d’autant plus d’impatience.
Salvador (Antonio Banderas) est cinéaste. La cinémathèque organise une nouvelle projection d’un de ses vieux films datant d’il y a une trentaine d’années, l’occasion de retrouver l’acteur principal avec qui il était brouillé, l’occasion aussi de se replonger dans son enfance. C’est un film assez touchant car on sent qu’Almodovar y met beaucoup de lui, le cinéaste dont il est question est vieillissant, il a des problèmes de santé et ne peut plus “vibrer” comme avant avec son métier. Il se sent seul aussi dans sa vie privée. Contrairement à ses précédents films, il n’y a pas toutes ces histoires entremêlées, ces rebondissements et ces personnages hauts en couleur qu’on a l’habitude de voir chez Almodovar, c’est un film que j’ai trouvé assez mélancolique. Visuellement, c’est encore une fois très réussi, très soigné. La narration est dynamique avec de multiples retours en arrière, en particulier en enfance. Il y a plusieurs scènes marquantes : spoiler: le baiser des retrouvailles entre deux hommes plus très jeunes, la pièce de théâtre toute en émotion vécue par l’homme qui en est à l’origine, les leçons d’écriture du jeune Salvador à l’ouvrier.
Pour finir, la musique est - encore une fois - très réussie.
Chez un cinéaste mineur, un tel projet aurait tourné au délire narcissique indigeste. Mais pas chez Almodóvar qui, de cette autofiction où passé et présent s'entremêlent en permanence, tire un récit universel sur l'amour, la mort et la création. Les incursions méta, les quelques clins d'œil semi-autobiographiques et le vertige induit par le fait qu'Antonio Banderas joue le rôle d'Almodóvar sont autant d'éléments qui contribuent à rendre ce film-testament aussi ludique qu'émouvant.
Oui c'est superbement filmé et oui la composition d'Antonio Banderas est formidable, mais le film sent plus le nombrilisme que l'introspection et il y a au final plus de douleur (c'est un peu fort, disons d'ennui) que de gloire.
"Douleur et Gloire" de Pedro Almodóvar est, semble-t-il, un film partiellement autobiographique. Antonio Banderas incarne donc un cinéaste reconnu mais vieillissant et en panne d'inspiration. Pour échapper à la souffrance et sous les conseils d'un ancien ami, il commence à consommer de l'héroïne, ce qui le plonge dans les souvenirs de son enfance. Autant la douleur du personnage est clairement montrée, notamment avec une séquence à la mise en scène originale et intéressante pour montrer tous les organes souffrants de son corps, autant la gloire est quasiment totalement absente. Le film ne joue ainsi que sur le seul thème de la souffrance physique, et il reste donc monocorde et plat. Les multiples flash-backs, qui ont l'avantage de présenter l'excellente Pénélope Cruz, ne s'avèrent malheureusement pas beaucoup plus intéressants. Rappelons donc qu'il s'agit d'un film de Pedro Almodóvar sur Pedro Almodóvar. Pour éviter l’écueil d'un choix aussi narcissique, il fallait que le film présente un réel travail d'introspection où l'auteur pourrait revenir sur ses échecs comme sur ses succès autant sur le plan créatif que sur sa vie privée. Ici le résultat ne nous dit rien, il ne parviendra probablement pas à émouvoir qui que ce soit, si ce n'est Almodóvar lui-même. C'est finalement l'histoire tout à fait banale d'un personnage vieillissant dont les souvenirs d'enfance refont surface. Les deux heures de "Douleur et Gloire" sont plus douloureuses que glorieuses.
Bon.... C'est un jolie film, belles images, belles couleurs, on a Almodovar au manette donc forcément la technique est là et le film est plaisant esthétiquement et agréable a l'oeil, bien sur que Antonio Banderas est très bon et le reste du casting également, bien sur que le film a un fort coté émotionnel pour son réalisateur, bien sur que la mise en scène et certains plan sont jolie mais.... c'est vraiment si intéressant que ça ? Je veut dire, l'histoire de cette artiste souffrant, malade et quand même pas super captivante, et surtout très déprimante. On entend un mec ce plaindre encore et encore de sa pauvre existence de souffrance et de douleur... ba désoler mais moi ça m'est complètement passé au dessus de la tête, vraiment je n'est eu aucune compassion pour ce personnage et donc par extension pour ce réalisateur égocentrique. Imaginons une seconde que ce soit un autre réalisateur qui nous aurais pondu ce "Douleur et gloire" il aurais vraiment eu autant de succes ? Je ne n'en suis pas sur. J'ai trouver ça long et sans intrigue digne d’intérêt, et les problèmes soulever dans ce films par le personnages principale ne ce rapportant uniquement qu'a lui en font un personnage détestable, problèmes qui doivent sembler en plus bien insignifiant pour beaucoup de gens qui ce battent réellement tous les jours contre d'autres maux et dans des condition bien moins plaisante. Vraiment je suis dans l'incompréhension total quand au succes du film. Seul la fin du film est intéressante avec l'histoire du maçon et de son dessins. A croire que ce plaindre de ces petit traquas perso suffit a captivé des sales entière pendant près de 2H00 pour peu que l'on s'appelle Pedro Almodovar. Et bien pour moi Pedro ta vie et tes tracas ne me passionne pas assez, aussi bon réalisateur soit tu !
Almodovar toujours au sommet de son art, sensibilité, émotion dans un film semi autobiographique. Banderas est extraordinaire dans ce rôle de cinéaste qui se sent en fin de carrière. Les images, photo, musique sont toujours au sommet. Personnellement ma palme d'Or devant Parasite.
Pour cette pièce autobiographique, Pedro Almodóvar retrouve deux de ces plus fidèles interprètes pour deux belles prestations : Antonio Banderas et Pénélope Cruz. Cette dernière apparaît d’ailleurs dans les meilleures et plus émouvantes parties d’un film très coloré et fort bien mis en scène mais étonnamment plat de la part d’un cinéaste que l’on a connu beaucoup plus inspiré et flamboyant. Cette retenue est préjudiciable à l’éclosion de sa sensibilité et m’a valu un visionnage plus douloureux que glorieux.