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    Douleur et gloire
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    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Sans doute peut-on voir dans ce film un modèle de réalisation, avec des très belles images colorées de bout en bout, un scénario construit sur des retours en arrière qui se mettent en place, des enchainements rapides et bien faits, une musique discrète et agréable. Antonio Banderas a reçu le prix d’interprétation masculine, son jeu est effectivement simple et convainquant. La critique presse est assez unanime pour saluer un grand film… et on peut y voir la reconnaissance de ce travail cinématographique.
    Au fond, le thème central est la traversée du désert. Tout le monde peut connaître une phase dépressive un jour ou l’autre ! Gardons espoir, entre le hasard et les actes posés pour s’en sortir – et ils sont nécessaires - il y a possibilité d’une renaissance. Retrouver dans son histoire la raison du passage à vide. Retrouver « ce » ou « ceux » qui nous ont construits. Faire mémoire de nos relations avec nos parents. Solliciter la médecine, montrée plutôt dans ce qu’elle a de meilleur. On notera en revanche les expériences de consommations de drogue dure apportent une note ambigüe… Même si c’est la vie réelle d’une star, le film pourrait en inciter certains à essayer cette voie finalement contestée sans conviction !
    Voilà donc un film autobiographique, intimiste et de ce fait parfois émouvant. Mais en définitive n’est-il justement pas fondé sur un manque d’inspiration ? Le cinéma s’intéresse souvent au cinéma lui-même… c’est bien lorsqu’il a quelque chose d’universel à nous dire. La vie de Pedro Almodovar est somme toute – en dehors de ses qualités de cinéaste et de son succès mérité – une vie comme tant d’autres. C’est là que cela pourrait justement nous toucher ? Mais la magie n’opère pas, il n’y a rien de majeur. C’est une introspection poussée à l’excès, l’étalage des petites et grosses douleurs corporelles associées à l’état dépressif… quand la dignité est généralement du côté de la discrétion. On reste donc finalement assez extérieur, sans compassion sauf pendant de courts instants. Déception donc, par rapport à ce qu’en a dit la presse !
    Emmanuel d
    Emmanuel d

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Les films de Pedro Almodovar sont toujours à part : de bons acteurs triés sur le volet, une atmosphère très espagnole un peu macabre et des couleurs crues. Les dialogues sont minimalistes et cette histoire d’homosexualité sur fonds de drogue vous donne plutôt envie de déprimer que de croquer la vie à pleine dent. Du Almodovar tout craché ! C’est ce qui fait son charme, non ?
    Math719
    Math719

    183 abonnés 699 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Ce film est vraiment bluffant : d’être fasciné par de belles choses simples... quel réalisateur ! Il arrive à nous renverser dans son approche simple et à la fois spectaculaire de moment de la vie. J’avais adoré ce film et almodovar a une façon de filmer qu’il rend le lieu et le moment peu importe lequel : magnifique et étrange à la fois. Antonio Banderas signe sûrement son meilleur film !
    mousscoco@aol.com
    mousscoco@aol.com

    12 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Magnifique je n ai pas d d’autres mots magnifique. Antonio Banderas est tellement touchant il joue tout en sensibilité comme un funambule sur un fil. Très beau film. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Quand Almodovar consacre à la mode des selfies ! Est ce qu'il s'apitoie sur lui même ? Cette probable autobiographie, qui ne le montre pas sous son meilleur jour, est certes bien construite, bien filmée et surtout bien jouée, mais elle est douloureuse et morbide. (pourquoi les flash backs sont ils héroïne dépendants ?). J'ai regretté ici l'absence du talent novateur et inventif du cinéaste, auquel nous étions habitués et jusqu'ici inconditionnels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Très très touchant, le jeu d’acteur est incroyable et la mise en scène presque irréelle montre toute la beauté de l’Italie.
    J'ai adoré ce film et le recommande à tous ceux qui veulent découvrir du Almodovar dans toute sa splendeur.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Almodóvar arrive à l’heure du bilan, et même si Cannes lui a refusé la Palme qu’il attendait tous les spectateurs touchés par au moins l’un de ses films se doivent d’aller voir ce dernier. Largement autobiographique et certainement un peu fantasmé il nous ouvre avec une tendresse infinie et sans aucune complaisance les portes de son imaginaire. On passe avec délicatesse de son enfance pauvre, entourée par une mère aimante et baignée par la lumière d’une caverne et par la beauté du corps des hommes à un début de vieillesse dans l’opulence, les souvenirs, les anxiolytiques et les regrets. Antonio Banderas, juste et touchant nous offre sa plus belle partition et touche la perfection.
    Gilbert V
    Gilbert V

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Tout sur Pedro Almodóvar ou tout sur Almodóvar ... qui s'en va chevaucher le dragon ! Le talent et l'atmosphère sont parfois là , mais l'inspiration et les belles fulgurances féminines jouent les intermittentes . Vieillir c'est mourir un peu tous les jours . Quand on est jeune , on s'en fout mais alors les enfants , je peux vous dire que la camarde se rattrape dés que vous avez passé la barre des ... ? Pedro Almodóvar n'y a pas échappé ! Bon film mais ses chefs d'oeuvre sont faits et bien faits depuis longtemps ! ... Allez voir "quand même" ce film , on passe un bon moment avec sa nostalgie , ses regrets et ses amours contrariés ... Pénélope est toujours aussi belle et séduisante .
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Voir un film d’Almodovar aujourd’hui équivaut à regarder un film de Losey, de Mankiewicz ou de Bergman. La marque d’une très grande maîtrise du cinéma apparaît dans chaque plan et chaque séquence, construite à partir d’un matériau dramaturgique dense et complexe. L’articulation du récit proposé ici, entre passé et présent, donne à reconstituer l’itinéraire d’un homme, Salvador Mallo qui est aussi un artiste, un auteur et un metteur en scène. Inutile de dire que Pedro Almodovar opère sa propre radiographie par le filtre de son acteur fétiche Antonio Banderas. Il n’est pas le premier à s’être livré à l’exercice si l’on pense à "8 ½" de Fellini ou à "Stardust memories" de Woody Allen. Comment naît le désir d’un créateur, quels sont les mécanismes qui vont l’inciter à produire une nouvelle œuvre, à partir de quelle confusion ?
    Ce désir est au cœur même de "Dolor y Gloria". Désir par lequel tout commence, clé majeure de l’orientation de notre regard, de nos sens et par lesquels nous accomplissons le scénario de notre vie. C’est dans la quête du désir originel (à la fois charnel et créatif pour l’artiste) qu’est construit le film dont la trame pourrait s’apparenter à celle d’une intrigue policière. Salvador Mallo, en manque d’inspiration et qui trouve refuge dans les psychotropes, a connu son heure de gloire en réalisant des films montrés partout à travers le monde. Il ne produit désormais plus rien, se laissant aller à la paresse, aux drogues, au néant. Des flashes de son enfance lui reviennent en mémoire et il va tenter de refaire le chemin sans savoir que se trouve niché quelque part la clé qui lui permettra de retrouver son inspiration.
    A quel moment s’est produite la naissance du premier désir, quel en a été l’objet, qui et comment en retrouver la trace ? Le premier plan du film illustre parfaitement ce à quoi nous allons assister et qui ne manque pas d’humour : Mallo, en état de flottement dans une piscine (au sens propre comme au figuré) se prépare à sa propre immersion. Puis premier flashback et retour aux sources, à l’enfance et à la figure de la mère, incarnée par Penelope Cruz. Toute la suite sera un aller et retour entre hier et aujourd’hui, comme un ballottement entre désir de comprendre et désir de retrouver ce qui a été perdu, au travers d'images qui vont prendre une part capitale s’agissant ici du personnage d’un cinéaste.
    Revenant sur les traces de l’enfance c’est aussi de mélancolie dont le film est empreint, comme dans ces autobiographies qu’on livre à l’automne de la vie lorsque nous acceptons de porter un regard tendre sur nos jeunes années, délivrés de passions destructrices et ayant fait la paix avec nous-mêmes, avec nos démons, nos égarements. Antonio Banderas est exceptionnel et d’une déchirante humanité (je parierai bien sur une Palme d’Interprétation) comme tous les autres acteurs, excellents, Asier Etxeanda et Leonardo Sbaraglia en tête. Un Almodovar lumineux au goût des "Fraises sauvages" d’Ingmar Bergman.
    lilith07
    lilith07

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Magnifique, bouleversant, humble, juste, intime et beau.
    En un mot: époustouflant.
    A voir et revoir!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2019
    « Douleur et Gloire » de Pedro Almodovar est une œuvre autofictionnelle, nous dit l’acteur principal, Antonio Banderas. Ni autobiographique, ni de pure fiction, le réalisateur espagnol laisse un peu le spectateur dans l’expectative sur ce point. Peu importe après tout ! C’est un chef d’œuvre.

    Un réalisateur, accablé de douleurs et de migraines (on en saura plus à la fin du film) reste seul chez lui à Madrid. Dans ses rêves, il se revoit enfant, vivant avec sa mère (Pénélope Cruz flamboyante), d’abord au village de son enfance, les femmes lavant les draps au bord de la rivière, lui au sourire radieux ; puis à la ville voisine, dans une sorte de caverne car la famille est pauvre. La rénovation d’un de ses films de plus de trente ans d’âge, lui donne l’occasion de renouer avec son acteur principal et de mettre fin à une bien longue fâcherie. Lequel l’initie à l’héroïne, qui si elle atténue son mal, accroît ses rêves. Il retrouve aussi un ancien amant, perdu de vue depuis longtemps. Ainsi qu’une amie qui vient de rompre avec son compagnon, et qui carrément s’installe chez lui. A qui il raconte les derniers instants de sa mère (exceptionnelle Julieta Serrano), qui mourra à l’hôpital alors que le fils lui avait promis de la ramener une dernière fois dans le village d’autrefois. Terrible visage d’Antonio Banderas qui n’a pas réussi à tenir la promesse faite.

    Le film est ainsi découpé en allers-retours, du rêve à la réalité, changeant au gré du vent, celui ou celle qui l’écoute raconter sa vie. Le spectateur en redemande, il voudrait que le film continue, que les souvenirs ressurgissent, c’est si beau, mais l’IRM et l’opération annoncent la fin du film, non de sa vie qui va renaître, c’est sûr !

    Qu’est-ce qui peut bien donner un chef d’œuvre cinématographique lorsque l’action est réduite à pas grand-chose ? Des souvenirs, une vie traversée, des émotions, un dialogue construit, une caméra qui scrute là où il faut, une magnifique direction d’acteurs, et un savoir-faire d’un cinéaste intransigeant sur ses principes, attaché plus que tout aux relations humaines. Parce que celles-ci sont la pierre angulaire de « Douleur et Gloire ».

    A Cannes, beaucoup attendaient une palme d’Or pour le cinéaste espagnol. On sait qu’elle n’est pas venue, et qu’en guise de lot de consolation, Antonio Banderas a reçu le Prix d’interprétation, lequel le mérite certainement. Mais peut-être y avait-il cette année à Cannes, un peu trop de candidats à la Palme. On ne s’en plaindra pas.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Etrange objet que ce film, à la fois hyper-, et pas du tout-almodovarien.
    Hyper, il l'est d'abord par ses décors et ses couleurs, ah, ce bordeaux rutilant qu'Almodovar oppose à du curry ou du turquoise... Il l'est pas ce mélange d'époques, par cette prégnance de souvenirs d'enfance -avec, toujours, ce passage dans une institution religieuse sur lequel, ici, il n'insiste pas, avec ce premier éveil d'une homosexualité évidente.
    Pas du tout, parce que dans ce climat de désenchantement, de nostalgie, de fin de règne, nous ne retrouvons pas le pétaradant espagnol. Même dans ses oeuvres les plus noires (et dieu sait qu'il y en a!), comme Parle avec elle par exemple, il y avait toujours une pulsion de vie, une force animale totalement absente ici. On se croirait chez Bergman....
    Salvador, cinéaste, est homosexuel et hypocondriaque (c'est vrai qu'il a des ennuis, des vertèbres en vrac, une opération ratée, des exostoses qui appuient sur son oesophage et l'empêchent d'avaler). Il se soigne à grands coups d'opiacés, puis d'héroïne, ce qui ne doit pas être une très bonne idée.... Il n'a plus de goût à rien; il n'a plus, ni de compagnon, ni d'envie de tourner. Il se prétend trop malade pour affronter la mise en oeuvre d'un nouveau film -même pas question d'écrire le scénario. Ce sont sa gouvernante et surtout sa fidèle amie Mercedes (Nora Navas) qui le portent et le font vivre! Chez Almodovar, ce sont souvent les femmes qui portent les hommes...
    La cinémathèque veut organiser un débat autour d'un film qui avait eu du succès, trente ans plus tôt, et lui avait valu une brouille très médiatique avec son acteur vedette, qu'il trouvait à côté de la plaque, Alberto (Asier Etxeandia). Occasion de renouer avec le passé.... et le passé se réveille aussi avec la visite surprise de Federico (Leonardo Sbaraglia), son amant (et grand amour) d'alors, désormais marié et père de famille en Argentine. Et enfin, avec un dessin qui refait surface dans une exposition de peintres naïfs. Celui qui l'a fait, Albanil (César Vicente) qui aimait dessiner mais ne savait pas écrire, le petit Salvador (Asier Flores) lui donnait des leçons de lecture et d'écriture, en échange de petits travaux à la maison...
    Et en fait, ce sont ces lumineux souvenirs d'enfance qui, en quelque sorte, "sauvent" le film. Cette vie dans une maison troglodyte, auprès d'une mère courage, Jacinta la vibrante Penelope Cruz qui n'a jamais été aussi jolie (le père, très absent, n'a pas l'air très courageux), qui comprend que son fils est exceptionnellement doué, et qu'il doit faire des études, et pour cela rentrer au séminaire (pour les pauvres, il n'y a pas d'autre possibilité). Et qui, âgée (Julieta Serrano), lui dira "tu n'as pas été un bon fils"
    Et sans doute est ce la clé du film, de la dépression de Salvador. Comprendre, après la mort de sa mère, la personne qu'il a le plus aimée au monde, qu'il n'a pas été un bon fils. Elle voulait s'installer avec lui après la mort du père; il n'a pas voulu scandaliser cette dévote avec sa vie de fêtard gai; elle l'aurait dérangé.... Et c'est à cause de cette précieuse clé que le film nous émeut et nous touche, et que nous pouvons entrer en empathie avec Salvador, alors qu'il est, intrinsèquement, plutôt tête à claques...
    Même s'il n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes, même s'il est intrinsèquement excellent.... Antonio Banderas est un peu trop sain. Trop vivant, trop droit dans ses bottes -trop jeune aussi, malgré sa barbe blanche, pour être complètement crédible.
    A voir plutôt pour las almodorophiles militants.
    Sophie P.
    Sophie P.

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2019
    J'ai beaucoup aimé ! Les 3 premiers quarts d'heure sont un peu lents mais l'interprétation extraordinaire  de Banderas et les thèmes de prédilection d'Almodovar donnent toute la force au film.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Il est de bon ton d'aimer Almodovar, tout comme Woody Allen...quelques uns de leurs film ont réussi à me tenir éveillé, pas tous, et je dois dire que celui ci remporte une des médailles de l'endormissement assuré. A part ses déprimes chroniques et ses douleurs de dos et ses cachetons, je ne me souviens de rien sinon de la lumineuse Penelope Cruz, toujours aussi belle. Aucun intérêt, vraiment, c'est lent, pénible et superficiel sous des aspects faussement profonds : parlez moi de moi, y'a que ça qui m'interesse résume globalement la trame du film...
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    On en a fait beaucoup avec ce film, certes il y a de jolies scènes et de beaux dialogues, mais une certaine monotonie en atteignera plus d'un allant même jusqu'à l'ennui.
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