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Votre avis sur Douleur et gloire ?
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Une grande œuvre signée encore une fois Almodovar. Antonio Banderas y est remarquable il mérite le prix du meilleur acteur !
Pedro Almodóvar est un grand metteur en scène, cela ne fait aucun doute. Une fois de plus, Douleur et gloire nous prouve que le cinéaste possède un univers visuel véritablement splendide. Toutefois, bien qu’il semble assez autobiographique, il ne fait pas partie des plus grandes œuvres du maître espagnol et n’est pas aussi touchant ou marquant que des films comme Tout sur ma mère, Volver, La Piel que habito ou Julieta. C’est un Almodóvar au final peut-être trop classique pour être considéré comme de ses chefs-d’œuvre.
En accord avec la critique, ce film est pour moi un véritable chef d'oeuvre. Le jeu brillant des acteurs, les émotions à fleur de peau, la photographie sublime, le tout teinté d'une profonde et intense mélancolie. C'est un film lent et intime, donc si vous aimez l'action et les récits qui avancent, vous n'y trouverez certainement pas votre compte.
Ce film d'Almodovar est un film où on a le temps d'étudier le travail du metteur en scène. C'est d'une longueur insupportable. Alors oui, Banderas joue bien (encore que ça ne mérite pas vraiment une palme d'interprétation), il a mal partout y compris à l'âme, mais je ne trouve pas qu'assommer le spectateur de longueurs interminables soit indispensable à l'expression de cette douleur. De mon côté ça a plus été de la colère que tous les érudits du masque et la plume aient fait tout un pataquès de ce film complètement mineur. Il n'a pas eu la palme, oui, et heureusement !! C'aurait été un scandale.
Mon coup de coup sur ce film est l'interprétation de Penelope Cruz qui est d'une justesse absolue. Elle a un petit rôle mais incroyable de naturel, touchante et sans aucun effet elle en produit un tout à fait remarquable. Saluons donc la direction d'acteur d'Almodovar de qui elle semble avoir beaucoup appris de même qu'Antonio. Je ne mets qu'une étoile plus pour essayer de faire baisser la moyenne des critiques injustement dithyrambiques. J'en aurais mis 3 grand maximum si les critiques avaient été raisonnables mais là c'est vraiment du foutage de gueule.
Mon coup de coup sur ce film est l'interprétation de Penelope Cruz qui est d'une justesse absolue. Elle a un petit rôle mais incroyable de naturel, touchante et sans aucun effet elle en produit un tout à fait remarquable. Saluons donc la direction d'acteur d'Almodovar de qui elle semble avoir beaucoup appris de même qu'Antonio. Je ne mets qu'une étoile plus pour essayer de faire baisser la moyenne des critiques injustement dithyrambiques. J'en aurais mis 3 grand maximum si les critiques avaient été raisonnables mais là c'est vraiment du foutage de gueule.
Comme une douce pommade passée sur mon âme lasse d’homo quarantenaire méditerranéen ... être conteur est un don et personne ne sait relater l’enfance, les femmes, le désir, l’amour et le temps avec autant d’élégance, de pudeur et d’intensité que MONSIEUR Almodovar ...et son oeil créateur insuffle à son oeuvre une nostalgie bienveillante et doucereuse dans laquelle il fait bon se baigner.
Se lo agradezco Señor Almodovar.
Se lo agradezco Señor Almodovar.
Antonio Banderas est Le cinéaste qui se confie au spectateur sur les moments de l’enfance et ceux de la jeunesse qui nous hantent lorsque la mère est partie et son absence insupportable. Grandiose, subtil, magnifique!
On sent que Pedro y est allée bien plus au détail que dans ses autres réalisations. Drôle, percutant, violent, et un chuya obscène, cette histoire se regarde avec une facilité déconcertante et il place l’œil du spectateur, donc nous comme étant partie prenante de ce film. Belle œuvre que ce film!
Quelle déception pour ce dernier film d’Almodovar!....une étoile pour le jeu de Banderas et Pénélope Cruz....sinon quel ennui....pourtant ce film a été encensé à sa sortie......
Un film magnifique, subtile et délicat avec lequel Almodovar est au sommet de son art. Banderas incarne avec brio ce réalisateur sur le fil... entre douleur et gloire.
Une belle rétrospective de la carrière d’un réalisateur, auto portrait ou pas, mais touchante grâce au recul pris... Antonio Banderas est bluffant dans cette interprétation...
Je ne partage pas l'enthousiasme général sauf pour la prestation d'Antonio Bandéras très sobre et émouvante à la fois . 3 Parle avec elle était autrement fort ( c'est pour moi un des plus beaux films qu'il m 'ait été donné de voir ! ) ainsi que " Tout sur ma mère " et plusieurs autres . Je l'ai trouvé un peu décousu , difficile de partager la désolation du personnage , trop d'allers-retours entre son enfance , sa vie de maintenant , ses ennuis physiques , sa vie de cinéaste heureux ,.Par contre j'ai aimé , outre Antonio Bandéras , la prestation de tous les acteurs et mention spéciale à " Pedro enfant " ! Mais je ne regrette pas d'avoir vu le film ? []
Je suis loin d’être un fan d’Almodovar, je trouve souvent qu’il en fait trop, que ses films sont trop bavard, trop hystérisant, trop provocateur…mais là, quel film apaisé, je dirais presque apaisant même s’il est terriblement prenant…C’est ce que j’écrivais de Julieta….Il y a trois ans…Je pourrais tout autant en dire de Douleur et Gloire, tant ce film est superbe et bouleversant…une œuvre à la maturité sans faille, probablement son meilleur ou l’un de ses meilleurs..…Antonio Banderas qui vient de recevoir pour ce rôle le prix d’interprétation masculine au dernier Festival de Cannes, y campe le célèbre cinéaste Salvador Mallo , alter égo de Pedro Almodovar , qui va jusqu’à lui prêter ses costumes, sa coupe de cheveux et son intérieur pour le rendre plus crédible…coincé entre son manque d’inspiration et ses douleurs tout autant physiques que psychologiques, réelles ou imaginaires… pour trouver le repos , il plonge dans ses souvenirs, son enfance auprès de sa mère, Jacinta (magnifique Pénélope Cruz) , cet intérieur troglodyte de Paterna au charme fou, ces scènes de lavandières qui chantent au bord de la rivière, son premier amour, ses addictions, les acteurs avec lesquels il a travaillé, les années 60, les années 80 et le temps présent, et l’impossibilité de séparer création et vie privée, l’insondable vide face à l’impossibilité de tourner…ce sont de superbes flash-back sur son enfance, où le jeune Asier Flores a une présence surprenante….Il y a aussi les regrets vis à vis d’une mère mourante pour laquelle il n’aura sans doute pas été le fils espéré…On se laisse porté d’une époque à une autre dans un film d’une grande fluidité, d’une grande limpidité, au style épuré, contraste permanent de couleurs et de sentiments… C’est un film d’une sincérité bouleversante, servi par une photographie somptueuse que ce soit dans la campagne de Paterna ou la grotte que dans les intérieurs madrilènes superbement décorés…des décors aux couleurs explosives, aux géométries psychédéliques …C’est un film exubérant et flamboyant…et pas du tout bavard !! J’ai retrouvé dans Douleur et Gloire, la même émotion que j’avais ressentie avec Julieta…J’ai beaucoup aimé….
Ce film m’a très vite lassée et il ne m’en reste qu’une sensation d’ennui. J’ai aimé l’ambiance autour de la maison/troglo blanche et le jeu de Pénélope Cruz et des autres comédiens mais.cela n’a pas suffi à redynamiser mon intérêt pour ce film d’Almodovar.
Je ne sais pas quoi penser de ce film.
Comparé aux anciens Almodovar on reste dans du très classique, moins perturbé, pas un gros twist.
Finalement c'est pas tant au niveau de l'histoire que de l'ambiance des flashback et le jeu des acteurs qui pousse le film vers le haut.
Comparé aux anciens Almodovar on reste dans du très classique, moins perturbé, pas un gros twist.
Finalement c'est pas tant au niveau de l'histoire que de l'ambiance des flashback et le jeu des acteurs qui pousse le film vers le haut.
Aller voir un film seul en début d'après-midi est un bon moyen, selon moi, d'en avoir un avis objectif. Pour celui-ci, dont j'avais entendu tant de louanges, c'était d'autant plus important que je ne suis pas un inconditionnel d'Almodovar, trop systématiquement provocateur à mon goût. Mais même si l'étalage de son "intériorité" (pour ne pas dire son intérieur !) peut confiner à l'exhibitionnisme, avec ce dernier opus, pourtant, je rends les armes. Beauté formelle, éloge de la femme, vénération des mères et revendication homosexuelle pour une fois pudique, il y a tout ça dans cette auto-fiction au découpage rigoureux, malin dans ses mises en abyme et, sinon apaisé, en tous cas à des lieues de la provoc systématique et tonitruante qui m'agace souvent chez Almodovar. Et il y a plus. Il y a le questionnement sur les processus de création, sur la pertinence du recours à des psychotropes variés, sur la vanité des choses. Il y a la présence magique, le magnétisme, l'aura de Banderas, autant que la beauté simple et parfaite de Penelope Cruz. Et surtout, il y a des moments d'une incroyable puissance, des fulgurances qui ont instantanément rempli mes yeux d'émotion, presque à mon corps défendant, sans doute parce que le retour en enfance a quelque chose d'universel, comme l'a si bien compris Freud.
Enfin bref, pour moi c'est le meilleur Almodovar que j'ai vu.
Enfin bref, pour moi c'est le meilleur Almodovar que j'ai vu.
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