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    Douleur et gloire
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    Stéphane G.
    Stéphane G.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Si la première moitié du film est plutôt intéressante et laisse le spectateur en attente, on s’ennuie dans la deuxième moitié. Le film tourne en rond, Almodovar ne trouve plus rien à ajouter et file en ronronnant vers une fin sans intérêt. Certes il s’agit d’une histoire de réconciliation avec soi et les autres, mais elle manque cruellement de rythme, de vie. Banderas est très bien mais ne peut sauver ce film de l’ennui. Finalement c’est un film sans engagement, sans prise de risque. Qu’on oublie dès la sortie.
    Valentin B
    Valentin B

    15 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2019
    "Dolor y gloria" de Pedro Almodovar : Primé à Cannes 2019, et c'est amplement mérité...
    A travers d'un artiste déchu, meurtri, endolori tant physiquement que psychologiquement, le réalisateur espagnol propose de décortiquer quelques sentiments humains grâce à une grande générosité : Antonio Banderas incarne un fabuleux réalisateur cinéphile spoiler: devenant accro à la drogue, chassant le dragon pendant une bonne partie du film
    et sa rencontre avec celui qui était son ennemi pendant des années après son dernier succès en salle l'amène à renouer avec un passé fait de gloire (gloire cinématographique, triomphe des sentiments amoureux) et de douleur (décès, maux du corps et de l'esprit), un passé où son enfance a été marquée par des rencontres et des événements forgeant son identité et influant considérablement sur sa manière de concevoir l'art du cinéma et de la mise en scène. spoiler: Quid de la scène finale, twist ultime et magistral, mise en abyme venant clore magistralement le film

    Une belle réflexion sur l'importance du souvenir comme élément fondateur de l'identité des individus. "l'habitus" de ce personnage est fascinant, intriguant de contrastes et de paradoxes et pourtant une ligne rouge définit qui il est vraiment : un passionné. Douleur et Gloire tient sa force d'un jeu d'acteur formidable (Penelope Cruz est un poil en dessous du reste), une mise en scène très maîtrisée (décors soignés, reconstitution fine de l'appartement personnel d'Almodovar jusqu'aux petits objets de décoration), il s'en dégage une esthétique attachante, chaleureuse et très personnelle, émotionnellement généreuse qui vient indéniablement appuyer sur le fait que ce film est avant tout une biographie d'Almodovar lui-même, où Banderas incarne son meilleur ami avec conviction.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Pedro Almodovar alterne des films ancrés vers la pure comédie (Les amants passagers, Volver ou ses premières oeuvres, à mon sens peu convaincantes) avec des films hautement cérébraux (La mauvaise éducation ou Le Piel que habito) ou purement émotionnels (Tout sur ma mère, Parle avec elle ou Douleur et gloire). Mais, à chaque fois, malgré des différences de niveau qu'ils suscitent, les films sont toujours personnels car ils interpellent sa propre vie avec une forte originalité. Douleur et gloire est tout à la fois : romanesque, intellectuel et surtout d'une grande force émotionnelle. Il s'agit selon moi d'une de ses meilleures réussites qui, malgré la remarquable interprétation d'Antonio Banderas, qui joue plus la douleur qui ne l'exprime par les mots vaut autant par sa mise en scène inspirée que par la finesse de son scénario. Il faut féliciter le directeur de la photographie qui a choisi une superbe palette de couleurs hyper saturées (voir l'appartement du cinéaste) et une lumière belle et expressionniste pour les scènes du village de son enfance. La musique d'Alberto Iglesias, très discrète, sait s'effacer devant l'intrigue et est d'une grande subtilité. Les personnages du récit sont très bien écrits et leurs gestes, pudiques et sans vulgarité, traduisent le maximum d'émotion avec un minimum de moyens. Seul bémol, certaines scènes avec l'acteur fétiche du cinéaste de l'histoire, sont trop longues et quelques peu répétitives mais sa danse et son monologue final sont très touchants et inspirés. La partie "enfance" est sublime avec la trouble relation entre la mère et le fils et l'éveil précoce à la passion sexuelle qui est tout sauf graveleuse. Et puis, l'idée de la maison à ciel ouvert a quelques chose de magique. Sans être larmoyant, le film émeut car les souffrances du cinéaste sont autant physiques que morales, sans le dire clairement, le passé l'assaille. Douleur et gloire, malgré des longueurs, accumule les morceaux de bravoure lors de plusieurs scènes de retrouvailles. Le film questionne aussi avec brio la notion de la création et de ses inhibitions mais également la responsabilité de l'artiste à assumer son passé. Un grand film d'une grande humanité.
    Emilie N
    Emilie N

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Si tu aimes les films de Pedro et que tu aimes ses acteurs cours-y! Antonio Banderas a une profondeur d’âme vraiment émouvante! C’est le genre de film qu’on regarde comme on feuillette un album photo de famille ... en se disant ... ouah ce qu’on a changé! Je pense que je vais à nouveau regarder ses films avec un autre prisme depuis que j’ai vu celui-là
    francois d.
    francois d.

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2019
    un vieux monsieur geignard qui fait le point sur son passé tout ça entrecoupé de séances médicales, et on crie au génie parce que c'est Almodovar. C'est ainsi le monde de" l'entre soi" du cinéma a ses héros et ses protégés inexpugnables. Je fais partie de ceux qui aime Almodovar mais "douleur et gloire" est terriblement ennuyeux: pendant 2 heures on voit Banderas l'air abattu avec ses petites douleurs, ses petits souvenirs, ses petits copains et l'inévitable petite femme qui devance le moindre malaise du pépère poivre et sel. Heureusement il y a ces incroyables couleurs qui inondent l'écran.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Douleur et gloire figurait en bonne position parmi les films les plus cités pour l’obtention de la Palme d’or 2019. De nombreux critiques avisés avaient ainsi fait du dernier opus de Pedro Almodóvar leur « Palme du cœur ». Ce film, le septième du cinéaste présenté en compétition au Festival de Cannes depuis Tout sur ma mère (1999), n’a pas remporté le graal du 7ème art. Faut-il crier à l’injustice ? Non, car la Palme d’or n’a pas vocation à corriger d’éventuels manquements de palmarès passés. Elle vient honorer le meilleur film d’une sélection, rang auquel Douleur et gloire ne peut prétendre. Mais nul doute que si le cinéaste espagnol ne parvient pas à obtenir cette récompense avec l’une de ses prochaines réalisations, son honneur sera défroissé tôt ou tard par l’obtention d’une Palme d’Or… d’Honneur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Au cinéma, il n’est jamais aussi beau que de découvrir une nouvelle période de la carrière d’un grand cinéaste. Pour Almodovar, désormais vieillissant, il n’est plus temps de continuer dans cette voie de mauvais garçon qu’il suivait. D’autant plus qu’avec ‘’Les amants passagers’’, Almodovar semblait avoir atteint les limites de son cinéma. Il était temps pour Almodovar de passer à autre chose. Cette nouvelle voie, Almodovar l’a inauguré avec ‘’Julieta’’, drame d’une belle sobriété quand on compare avec les œuvres précédentes de l’Espagnol. Le voilà donc qui continue dans cette lignée marquée par un drame contenu, loin de la période plus sulfureuse du réalisateur. Et comme s’il était arrivé à la fin d’un cycle, Almodovar en vient à réaliser son film le plus personnel et aussi son plus autobiographique.

    Douleur et gloire, c’est tout ce que semble maintenant avoir le réalisateur Salvador Mallo. Dans son luxueux appartement, entouré de nombreux tableaux, Salavador Mallo souffre. Malade, vieillissant, Salvador va renouer avec son passé par le prisme de différentes rencontres. Parallèlement à ces rencontres, Salvador se souvient de son enfance marqué par la pauvreté ainsi que de sa mère.

    Malgré le titre, la gloire, elle, est peu présente dans le film. Elle se révèle presque factice : Salvador n’en tire profit qu’avec son belle appartement. La rare trace de gloire obtenu par Salvador est de voir son film désormais culte présenté à la cinémathèque. Almodovar éclipse d’ailleurs ce moment où Mallo atteint la gloire : comment il a réussi à s’extirper de cette pauvreté dans lequel il vivait étant jeune pour devenir le metteur en scène de renom qu’il est dorénavant. Au contraire de la douleur qui, elle, est omniprésente à l’écran. Dans une étonnante séquence d’animation, Salvador dresse son bilan médical et psychologique. Malade, affaibli et quasi dépressif, Salvadot vit reclus dans son appartement, volets fermés et n’est plus que l’ombre de lui-même. On serait tenté sur le moment de voir le film comme une œuvre testamentaire pour Almodovar, qui, espérons le, n’est pas en aussi mauvais état que son personnage principal. Car le cinéma d’Almodovar n’a jamais été aussi intimiste et autobiographique qu’avec ce film-ci. Toutefois, ‘’Douleur et gloire’’ est en fait plus trompeur qu’il en a l’air. Au début du film, on peut avoir l’impression que le film va décrire une descente aux enfers pour son héros. D’autant plus que le héros du film va se laisser séduire par la drogue. Et malgré cela, le film décrit exactement l’inverse. La scène de la piscine a quelque chose de prophétique : un homme très abîmé au fond d’une piscine va pourtant réussir à émerger et sortir la tête de l’eau. ‘’Douleur et gloire’’ est un film thérapeutique et salutaire. Ce que décrit ‘’Douleur et gloire’’, c’est une véritable résurrection pour Salvador (et Almodovar?). Salvador parviendra à surmonter la douleur en rencontrant les fantômes du passé. spoiler: Ainsi, il renoue avec son acteur fétiche Alberto Crespo avec qui il s’était brouillé bien des années auparavant et lui confie même un texte à jouer sur scène. De plus, Salvador reçoit la visite de son ex Federico, ce qui offre de chaleureuses retrouvailles.
    Et puis, bien sûr, ces fantômes, ceux sont les visions d’une mère et d’une jeunesse plus que modeste dans une grotte d’un village pauvre de Paterna. Un passé qui contraste forcément dans les décors du film (riches et colorés dans le présent et plus sobre dans le passé) et qui n’a laissé dans la vie désormais aisée de Salvador que quelques vestiges : un œuf qui servait à repriser les chaussettes de Salvador ou encore un dessin représentant Salvador jeune. spoiler: Un passé enfin, qui, après avoir miné Salvador (il ne s’est jamais remis de la mort de sa mère) finit paradoxalement par le sauver (puisqu’il lui permet de regagner l’inspiration comme en témoigne le dernier plan du film).


    Mais parler des qualités de ‘’Douleur et gloire’’ revient nécessairement à parler de l’interprétation d’Antonio Banderas. Si la palme d’or 2019 a été très bien reçu, plusieurs critiques ont regretté qu’Almodovar ne soit pas récompensé. En effet, ‘’seul’’ Banderas fut couronné pour son interprétation. Il est vrai qu’Almodovar aurait mérité un petit quelque chose (un prix de la mise en scène ou carrément le Grand prix). Il est vrai aussi qu’Almodovar a toujours été un très solide directeur d’acteurs et que Banderas lui doit beaucoup. Il n’en demeure pas moins qu’ici c’est bien Banderas qui sublime le film d’Almodovar et non l’inverse. On peut aller plus loin en disant qu’à l’instar d’un Fellini qui était sublimé par son double Mastroianni, Almodovar est sublimé par son double Banderas. Il se dégage de la beauté vieillissante de Banderas une noblesse de jeu vibrante qui fascine. Et n’en déplaise aux fans absolus du film (et il y en a de plus en plus), il ne fait aucun doute que l’accumulation de pathos dans ‘’Douleur et gloire’’ aurait paru plus artificiel sans la présence de Banderas. Le prix d’interprétation masculine est donc mérité. Il est par ailleurs logique qu’Almodovar n’ait pas la Palme vu que son film n’est pas vraiment politique, élément inhérent à une Palme d’or.

    Peut-être un peu trop doloriste pour convaincre tout à fait, ‘’Douleur et gloire’’ est l’un des films les plus introspectifs de Pedro Almodovar. Brillant et sobre (sur l’échelle d’Almodovar), le film parvient à nous conquérir grâce à la belle interprétation d’Antonio Banderas. Ce dernier, blessé est celui qui arrive à nous transmettre toute la douleur de son personnage, plus que l'écriture d'Almodovar en elle-même.
    Victor A.
    Victor A.

    63 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Que cela a dû être dur pour Almodóvar d’écrire un récit sur sa propre vie ! Cette oeuvre est quasi testamentaire mais pleine d’espoir comme souvent dans le cinéma de l’espagnol. La première partie est, je trouve, assez longue. Le long-métrage est bien meilleur dans sa seconde partie où l’émotion commence a se faire ressentir. J’étais dans une salle où bon nombre de personnes étaient bouleversés. Banderas et Pénélope Cruz jouent magnifiquement bien (les autres acteurs aussi).
    Nicolas Palacios
    Nicolas Palacios

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Film magnifique
    J ai eu du mal à accrocher au debut
    Film d une grande intensité emotionnelle
    Tres touchant
    L autobiographie de pedro almodovar
    Je recommande
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Avec ce film Almodovar touche à la perfection. Et je le dis d’autant plus objectivement que je ne suis pas un fan absolu de tous ses films. Mais là, tout y est : la beauté de l’image avec ces couleurs vives et harmonieuses, la profondeur et la pureté des sentiments, l’intelligence et l’improbabilité du scénario. Du grand et beau cinéma, avec un Antonio Banderas sublime.
    6013
    6013

    20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Un Bon film de Pedro Almodovar mais sans plus
    Un peu long au début
    Excellent Antonio Banderas,
    Un bon moment
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2019
    J'ai failli partir avant la fin tellement j'ai trouvé ce film lent et ou on s'ennuie vraiment beaucoup ! pourtant j'ai toujours beaucoup aimé ses autres films mais là vraiment je vous le déconseille, mon amie elle aussi n'a vraiment pas aimé ! Dommage de finir sur cette touche très décevante !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Film compliqué, et sans grand intérêt, pompeux heureusement que banderas et Pénélope sauvent le film. Il n'a rien de marquant et sera vite oublié.
    angelinaJ
    angelinaJ

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Un film sincère profond authentique, l un des plus accompli de Pedro Almodovar, mélant vie actuelle et flash bask, melant autobiographie et fiction, bilan d'un artiste de son art de ses amours de son état physique et spirituel, un voyage intime ou le passé ressurgit pour mieux definir le présent, le film porté entièrement par Antonio Banderas, bouleversant, eblouissant, magnifique fragile, bluffant de réalisme, Almodovar lui offre son plus beau rôle et son prix d'interprétation masculine au dernier festival de Cannes est plus que largement mérité et j en suis si heureuse, bravo, un film à voir absolument si vous etes fan.
    Nico H.
    Nico H.

    16 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Des jolis moment dans ce film quand il parle de l'enfance et des souvenirs, plombés par un présent hyper répétitif dans ses scènes et sans réelle émotion. Et quand enfin le film évoque avec pudeur son sujet, c'est presque la fin du récit. Le film passe à côté de son sujet à trop tourner autour du pot.
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