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Critiques d un passionné
83 abonnés
173 critiques
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4,0
Publiée le 13 octobre 2021
Merci Mr Almodovar !!! Ce n’est pas que je trouvais le temps long mais presque. Après un début d’année plein de bonnes surprises, c’est vrai que niveau cinéma ça a été un peu plus compliqué pour moi ce printemps 2019… « Douleur et gloire », c’est une vraie déclaration d’amour, au cinéma, en l’être aimé, entre une mère et son enfant, en la littérature… et ça fait du bien !!! Comme toujours Pedro sait s’entourer à merveille et prouve une fois de plus qu’il est un TRES grand directeur d’acteur (au passage Banderas n’a pas volé sa palme) Alors, oui, le rythme est lent, mais le film transpire la poésie et la nostalgie et je me suis retrouvé transporté. Tu te demandes souvent ce qui fait partie de la fiction ou de l’autobiographie. Parce qu’il est évident qu’Almodovar a mis beaucoup de lui dans ce film, au point de ressembler parfois à un film testamentaire… Et comme souvent, Pedro sait poser sa caméra où il faut, quand il faut, faisant ressembler certains plans à des tableaux Si je devais résumer le film en un mot : HUMAIN
Un film d'une grande délicatesse et humilité. L'interprétation toute en retenue d'Antonio Banderas sonne juste. Une part d'humanité sans la mélodramaturgie habituelle d'Almodovár, mais sans se renier non plus. Un autoportrait sincère et beau. Très beau.
Un film passionnant, émouvant, d’une esthétique remarquable. Mêlant le contemporain à l’ancien au niveau des scènes par le biais de flash-backs, Que ce soit par les décors, les couleurs et même l’art pictural. Un Antonio Banderas au sommet de son art, impressionnant de justesse, dans un rôle moins à son avantage physiquement, mais tellement plus touchant . Il campe un réalisateur dans l’âge mûr qui fait face à tous ces souvenirs, ses erreurs. A noter les belles performances de chaque acteur, triés au cordeau comme toujours par Almodovar. Un film délicieux, à consommer de suite...
je suis fan des films d'Almodovar, mais la quelle déception, quel ennuie ,sur un film autobiographique sur l homosexualite du personnage, malsain ou on voit en autre un en enfant face à un homme nu en autre vraiment la prochaine fois je n"irai plus vous ses films sans avoir lu les critiques ah si non très bon acteur le rôle du jeune et de la vieille mère ,,le reste nul
Nullissime. J'ai failli partir au milieu du film. Le scénario est médiocre, le film est très mou et lent. Penelope Cruz sauve le film. Elle joue vraiment bien et simplement sublime.
A côté de qualités indéniables en ce qui concerne le cadrage et l'utilisation des couleurs, Pedro Almodovar avait choisi depuis ses débuts de privilégier les outrances et la provocation, choix qui lui permettait de réunir un nombre important d'aficionados parmi les spectateurs mais qui, chez les autres, gâchait l'émotion qu'ils auraient peut-être pu, qu'ils auraient peut-être dû ressentir. Dans "Douleur et gloire", encore plus que dans "Julieta", Pedro Almodovar a enfin abandonné cette surenchère d'outrances et de provocation et ce film, qui peut être considéré comme un film "normal", peut donc être jugé à égalité, sans aucun biais positif ou négatif, par les aficionados et les autres. Il est fort possible que cette arrivée dans un cinéma "normal" soit mal reçu par une partie des inconditionnels d'Almodovar. En tout cas, il permet de constater que le cadrage et l'utilisation des couleurs sont les seules véritables grandes qualités du réalisateur car, par ailleurs, "Douleur et gloire", film très autobiographique, est un film qu'on peut qualifier de banalement intéressant mais sans qualité exceptionnelle en matière de mise en scène et, surtout, en matière de génération d'émotion. Quant à l'interprétation d'Antonio Banderas, elle ne méritait pas le prix d'interprétation masculine obtenue à Cannes, surtout si on la compare à celle de Pierfrancesco Favino dans "Le traitre", le film de Marco Bellochio.
Un film magnifique, subtile et délicat avec lequel Almodovar est au sommet de son art. Banderas incarne avec brio ce réalisateur sur le fil... entre douleur et gloire.
On comprend que ce film n' ait ( presque) rien eu à Cannes, contrairement à ce que pensaient les critiques: une autofiction un peu pesante, un scenario poussif. L'intepretation de Banderas merité peut etre le prix d'interpretation, mais son acolyte, le comedien un peu " has been" l'aurait merité tout autant. Pour le reste, les flash backs, les aller retour, les " maladies", rien ne nous passione vraiment. La vieillesse est un nauvrage comme disait l'autre, certes, mais pourquoi s'y vautrer aussi complaisemment? Un petit Almodovar.
Douleur et gloire, c'est un peu la Vie. On est tous à un moment donné jeté dans les bas ou perché dans les hauts. Et surtout on s'acharne quelquefois à piocher des plaisirs plus ou moins dangereux pour oublier que la Faucheuse nous prendra tous.
Magnifique ! A couper le souffle!
Et Banderas au sommet du sommet magnifié par ce génie créatif d' Almodovar. Banderas est un sacré acteur, il vit le truc d'une façon incroyable. Le double de Pedro.
Vivre ou mourir il faut choisir. Vivre pour créer, voilà une vérité. Dans ce film, les arts sont déifiés, tous les arts, tout ce que l'homme peut construire de beau pour oublier le funeste destin qui lui est proposé. Œuvre très littéraire, véritable récit, auto fiction, mises en abyme permanentes, le film est d'une richesse incroyable. Il y a une multitude d'autres histoires dans la grande histoire. Des petits riens qui font tout. Comme d'habitude le grand Pedro nous a fabriqué le même film peuplé de ses doutes, de ses failles, de son enfance, de ses combats. Quelle maîtrise, quelle virtuosité, quel souci du détail, tout se mélange avec des flashbacks judicieux devant nos yeux dans une ambiance douce amère, une mélancolie lancinante. La vieillesse est une infamie, on ne peut être et avoir été mais on peut renaître quelquefois en créant de la beauté source d'immortalité. Pedro si le cinéma pour certains c'est raconter une histoire alors tu en es le maître absolu. Et en même temps comme dirait l'autre, tu nous racontes notre histoire à nous tellement les images que tu nous offres sont immersives. Par petites touches tu nous fais rentrer dans ton monde. On peut tous se raccrocher à des degrés divers à des pans du drame, se lover au cœur de l'intrigue, parce que tu soulignes nos inquiétudes, nos hésitations, nos craintes quotidiennes de mortel. La vie est triste parce qu'elle va partir mais en attendant, qu'est-ce qu'elle est belle ! Il y a des travaux d'orfèvrerie qui subliment cette existence, ce film en fait partie. Mais il faut savoir le déguster tout comme on sirote un Chardonnay aux premiers beaux jours de l'été à la terrasse d'un café. On est très loin des insipides Blockbusters sans âme ou des séries à répétition si monocordes. Almodovar nous bouscule,nous aiguillonne, nous fait chavirer, nous tient par les tripes.
C’est beau parce que c’est intime et fort. Ça parle de tranches de vie et de ce que notre enfance nous rappelle à l’âge adulte. On dit qu’on évolue et souvent on oublie qu’évoluer c’est accepter qu’on a des points de départ qui influence le reste de notre vie. Ce film parle de tout cela.
Des images parfois lumineuses .Un film certainement autobiographique sincère ,mais qui ne donne pas envie de sa vie . L'omniprésence de l'héroine drogue dure s'il en est ,présentée ici comme banale .La renaissance finale trouve grâce à mes yeux ,mais c'est trop tard ,j'ai eu le temps de m'ennuyer avec ce bavardage intimiste qui n'en finit pas . Le baiser entre les deux hommes et la naissance de son homosexualité me mettent mal à l'aise .
Heureusement la mère ,Pénélope Cruz est là plus belle que jamais .Film à voir sans doute par les "fans" d'Almodovar dont je ne fais pas partie à l'évidence.
J'ai bien compris que le nouveau film de Mr Almodovar était inspiré de sa propre vie et proposait des réflexions sur son personnage lui-même, la vieillesse, le temps qui passe, les souvenirs qui restent etc etc... Mais en toute honnêteté, je suis restée de marbre pendant tout le long... Le film m'a paru ennuyant, tirant sur la longueur, vide et sans réelles émotions. Il n'y a pas grand chose à raconter dans cette histoire, tout simplement. Les belles prestations de Antonio Banderas et Penelope Cruz ne sauveront malheureusement pas cette poésie qui s'avérera finalement inexistante, dommage.
Je n'ai pas aimé ce film autobiographique qui manque d'âme et de profondeur laissant une large place à la drogue pour négliger l'enfance et les vraies racines du personnage. C'est trop long, souvent sans réelle substance et loin des autres films d'Almodovar. Ce film est pour moi un faux événement et le scénario est catastrophique tout comme la mise en scène.
Globalement très déçu. Le film n’a aucune âme et se traîne en longueur, malgré quelques belles scènes (notamment celles avec Pénélope Cruz et son fils). Toute la première partie du film est sans intérêt: voir ce vieux réalisateur dérouler tous ses bobos physiques et découvrir l’héroïne (une scène ça va, mais 5 ou 6 scènes de prise d’héroïne: c’est ça le cinéma ?). La 2ème partie mélange le ridicule (la scène où on découvre son homosexualité) et des scènes plus touchantes (sans doute autobiographiques) avec sa mère en fin de vie. Mais l’émotion est absente, on s’attendrait à la voir surgir, mais non: le film est sec. Et surtout totalement dénué d’humour ou de fantaisie. Seul reste l’ennui. Pourquoi filmer l’acteur passant un scanner? Heureusement il y a la performance d’Antonio Banderas, magistral dans ce rôle tellement éloigné de ses personnages. Mais on sait depuis longtemps qu’un acteur, aussi bon soit t’il, ne sauve pas un film raté. Dommage. La déception est à la hauteur de ce grand réalisateur que fut Almodovar. Retournez plutôt voir ses anciens films.