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Hortense H
12 abonnés
78 critiques
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2,5
Publiée le 19 juin 2019
Almodovar doit être un peu plus charismatique et profond que Banderas, que j'apprécie néanmoins pour sa fougue. Le design d'ensemble est très agréable à regarder, on ne s'ennuie pas. Un film autobiographique sans ampleur mais touchant et beau.
Une petite déception non par l esthétique ni les acteurs mais par le contenu du film . Almodovar s est peut être laisse porté par cet émouvant « film mémoire « mais il nous porte pas comme à son habitude vers des émotions intenses. dommage
Un Almodovar du troisième type, après le style déjanté lié à la Movida et les œuvres de maturité. Il livre avec « Douleur et gloire » un film intimiste et personnel, puisqu’en grande partie autobiographique. Loin des effets et provocations, il fait preuve de retenue en parlant de lui, du cinéaste et de l’homme. Son film aborde des grands sujets universels : l’orientation sexuelle, la panne de création de l’artiste, les addictions (en l’occurrence à l’héroïne), l’amour filial, le poids et la nostalgie de l’enfance. C’est sur ces deux derniers thèmes qu’il livre les scènes les plus personnelles et les plus touchantes. Et l’on peut passer sur les quelques longueurs de l’œuvre, en gardant le souvenir ému des souvenirs qu’il nous a confiés.
Il est de bon ton d'aimer Almodovar, tout comme Woody Allen...quelques uns de leurs film ont réussi à me tenir éveillé, pas tous, et je dois dire que celui ci remporte une des médailles de l'endormissement assuré. A part ses déprimes chroniques et ses douleurs de dos et ses cachetons, je ne me souviens de rien sinon de la lumineuse Penelope Cruz, toujours aussi belle. Aucun intérêt, vraiment, c'est lent, pénible et superficiel sous des aspects faussement profonds : parlez moi de moi, y'a que ça qui m'interesse résume globalement la trame du film...
Ce film est une explosion de couleur, et, pour qui est fan du style Almodovar il est impossible de ne pas apprécié tant d’inventivité ; chaque plan, chaque scène, est de toute beauté, un gros travail de mise en scène, une photographie à tomber. Et toujours ce côté un peu kitch qui lui va à merveille. Franchement c’est du grand Almodovar. Après l’histoire on aime ou on aime pas, moi j’ai aimé. Je mets 4,5 étoiles.
Qu'y a t-il de Pedro Almodovar dans le personnage de Salvador Mallo ? Beaucoup de choses surement à commencer par cette coupe de cheveux en épi. C'est donc à un film très autobiographique auquel on assiste; sans paravent mais un cinéaste qui tente de raconter l'homme que les années ont fait de lui, ce qui reste d'indélibile en lui, la mère, les amitiés et amours hérités du courant la Movida, son gout pour apprendre, sa singularité aussi qui allait en faire cet artiste acclamé, et la vie qui ralentit, la solitude qui le gagne et ce corps qui le trahit. L'exercice est souvent passionnant mais manque surement de ressorts narratifs forts pour le rendre complètement irrésistible... Les plus belles scènes, les plus poignantes sont celles entre Antonio Banderas, parfait de justesse, d'intériorité, au coté de sa mère, il y a là une mise à nu qui donne le frisson mais elles sont assez rares. La direction artistique est flamboyante, coloré comme souvent chez l'espagnol, tout est bien à sa place, le piège du narcissisme est totalement évité mail il manque un soupcon de vertige pour en faire une des meilleurs oeuvres du cinéaste. La palme risque encore de se refuser hélas...
Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas voir le côté autobiographique du film. C’est bien fait, Banderas est parfait, esthétiquement c’est réussi. Mais le côté premier degré tout est dit d’Almodovar est présent dans ce film là aussi et personnellement c’est un cinéma dont le manque de subtilité ne me touche pas.
Pour les fans d'Almodovar avant tout. De belles scènes surtout les flashes back dans l'enfance avec la mère et l'enfant. Le milieu du film traîne en longueur. J'ai eu du mal à m’intéresser à ce cinéaste déprimé et toxico. Les retrouvailles avec l'ancien amant mettent un peu de piment dans ce film assez ennuyeux
À Cannes, « Parasite » était en concurrence avec « Douleur et gloire ». Avoir été membre du jury, j’aurais sans doute été un peu embêté, D’autant que les deux films sont très différents. Mais je crois que j’aurais opté moi aussi pour le film sud-coréen. Le dernier-né de Pedro Almodovar est pourtant un grand film, un de ses meilleurs. Il est sans doute moins déjanté que des œuvres comme « Parle avec elle », « Talons aiguilles » ou « Femmes au bord de la crise de nerfs », mais plus personnel, toujours juste, généreux et sincère, très touchant et d’une grande tendresse.
Almodovar a choisi de nous raconter une histoire faite de souvenirs et inspirée par sa propre vie. De son propre aveu, « Dolor y gloria » est une autofiction. Difficile de dire le contraire quand on sait que le personnage principal est un réalisateur célèbre et vieillissant, qu’Antonio Banderas, qui l’interprète magnifiquement, arbore la coiffure d’Almodovar et que l’appartement où il évolue est une copie de celui du cinéaste à Madrid.
Le film est traversé par une Penelope Cruz particulièrement solaire. Elle y joue le rôle de la mère du réalisateur quand il était enfant.
Je mets 4 étoiles surtout pour la prestation d'Antonio Banderas qui, à elle seule, mérite que l'on fasse le déplacement, tellement il est authentique et touchant dans ce film. On ne retrouve pas le rythme et l'exubérance d'autres films du réalisateur, mais en même temps ça parle de déprime, de doutes, de passage à vide, donc ce n'est pas incohérent que cela se ressente dans la mise en scène. Je crois que ce film est un 'moment de vérité' pour Almodovar, qu'il a voulu montrer l'envers du décor, une facette de sa personnalité qui se cache derrière le tourbillonnement et la folie qu'on lui connaît. Il faut avouer que cela ne donne pas le meilleur cinéma, mais les amoureux de son travail pourront trouver intéressant de le connaître un peu mieux lui, et retrouveront aussi qd même cette ambiance si particulière, cette qualité d'image, cette émotion qu'il sait donner à son cinéma. Donc un peu lent, mais je recommande quand-même pour ces raisons.
Quel beau film ! Tout y est beau : plans, musique, découpage des séquences et bien sûr, jeu admirable de tous les acteurs. Banderas en premier mais les autres aussi. Un introspection lente, trop lente sans doute pour certains. Ce film se déguste comme un vieux whisky qu'on a gardé pour les soirs de spleen. On y retrouve l'Espagne des années 60, la pauvreté, la religion mais aussi la fierté des gens simples... puis la réussite et ses pièges... le doute.. Tout cela sur fond de douleurs, celles du corps et celles de l'âme. Pedro Almodovar maîtrise son art. Fans d'effets spéciaux et de blockbusters s'abstenir !
Testament autobiographique d'Almodovar. Banderas m'a coupé le souffle par la justesse de son jeu, sa sensibilité etc... Peux-il faire mieux maintenant? Surement un des meilleurs Almodovar, l'aboutissement de son cinema. Quel virtuose!
Voici du grand Almodovar, une façon reconnaissable et unique de faire du cinéma. De trouver l'émotion, la mémoire, un regard vers l'avenir aussi ému et nostalgique qu'ouvert et positif. Après avoir vu ce film, une fois rentré, on a envie d'ouvrir sa fenêtre et de regarder au dehors, en souriant.
Comme une douce pommade passée sur mon âme lasse d’homo quarantenaire méditerranéen ... être conteur est un don et personne ne sait relater l’enfance, les femmes, le désir, l’amour et le temps avec autant d’élégance, de pudeur et d’intensité que MONSIEUR Almodovar ...et son oeil créateur insuffle à son oeuvre une nostalgie bienveillante et doucereuse dans laquelle il fait bon se baigner. Se lo agradezco Señor Almodovar.