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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
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    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Les tourments physiques et psychologiques d'un cinéaste à l'arrêt, qui plonge dans ses souvenirs d'enfance et ravive quelques amours passées pour mieux retrouver le chemin de la création. C'est certainement le film le plus personnel, le plus introspectif, le plus autobiographique du réalisateur espagnol. Pas le plus "grand public", mais peut-être le plus promis à une Palme d'or, en raison de ses thématiques, de son côté film-somme, film-d'une-vie-d'artiste. Narration impeccable, mise en scène qui joue avec la mise en abyme, couleurs éclatantes, interprétation retenue et sobriété globale étonnante, loin des mélos échevelés auxquels on était habitué. Tout y est maîtrisé avec intelligence et sensibilité. Manquent à mon goût quelques "accidents", quelques variations de rythme et un souffle qui emballe et transporte. Mais la qualité est bien là.
    zorro50
    zorro50

    117 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Peut-être pas le pire film d'Almodovar parce qu'en début de carrière, il a fait quelques navets épouvantables, mais certainement son plus mauvais film depuis qu'il est adulé à juste titre grâce à "Femmes au bord de la crise de nerfs". C'est pompeux, bavard et ennuyeux. Ce cinéaste est beaucoup plus dans son élément dans l'humour caustique que dans la nostalgie.
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2019
    On retrouve cette trinité comme dans tous les films d’Almodovar : la mère, l’église et l’homosexualité, et le tout situé dans Madrid, le centre de sa créativité. Mais cette fois le film est plus en retenu, plus lent et plus calme, sans exubérance, parce que le héros est un être dépressif.
    Le début du film agace, une voix-off et les images nous donnent les détails des maladies du personnage principal pendant de longues minutes, mais c’est finalement pour mieux le cerner, lui, ses souffrances physiques réelles, et aussi son état psychologique.
    Antonio Banderas incarne magistralement cet auteur et metteur en scène vieillissant, ses mouvements hésitants traduisent sa douleur, son visage une grande tristesse. Au fur et à mesure que le film avance, on ressent de l’empathie. Les flash-backs d’une vie presque idyllique dans les yeux du petit garçon font découvrir la sensibilité de Salvador, son étroite relation avec sa mère (une Penelope Cruz pétillante), son intelligence, l’éveil de sa sexualité et l’histoire d’un grand amour. Il n’a jamais surmonté la fin de cet amour ni la mort de sa mère. Il se retrouve comme un écrivain devant la page blanche, n’arrive plus à se projeter dans un nouveau film et s’enferme dans son bel intérieur face au vide. Il faut une rencontre pour le faire sortir de son isolement et lui redonner le goût de travailler.
    Nous retrouvons l’amour d’Almodovar pour les couleurs éclatantes dans son bel appartement. Tout est beau et harmonieux, comme les scènes de son enfance où même la pauvreté est photogénique.
    Il n’y a pas de scènes crues, la sexualité est évoquée en douceur, pas d’images dures que certains ont pu trouver choquantes dans d’autres films. Tout reste doux et d’un esthétisme parfait.
    Evidemment, le film parait en partie autobiographique, l’âge et la vie de Salvador ont beaucoup de points communs avec le cinéaste, la coiffure aussi… On sait qu’Almodovar souffre de maux de tête chroniques. Ici il semble certes se livrer, il se met à nu, parle de ses propres doutes, d’une profonde mélancolie mais ne reste pas collé à son propre personnage. Le spectateur navigue ainsi entre fiction et autobiographie.
    C’est sur une note positive et optimiste que le film se termine. Nous avons adoré !
    Et pour nous une mention spéciale pour Antonio Banderas !
    http://www.matchingpoints.fr/2019/05/20/cinema-douleur-et-gloire/
    Revo67
    Revo67

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Magnifico Monsieur Almodovar. On en redemande du cinéma comme celui-ci.Il y a les couleurs .. avec cette dominante de rouge que l'on retrouve dans tous ces films. La beauté de l'image, c'est soigné et précis. Un grand Antonio Banderas dans ce rôle de réalisateur déchu. Un film à ne pas manquer, pour ceux qui aime le style Almodovar.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Le premier quart d'heure nous partage d'emblée, entre une certaine poésie bucolique et mélancolique et une séquence animée en voix Off particulièrement lourde et trop et très explicative. Le pire reste sans doute son personnage principal, parfaitement interprété par Banderas, mais qui est d'une ineptie à peine croyable, pas aidé par ce qui s'apparente surtout à l'hypocondrie... Les retrouvailles reposent essentiellement sur une séance d'inhalation d'héroïne thérapeutique. Les meilleures scènes se trouvent dans les flash-backs. Le rythme lancinant ajouté à un récit sans enjeu fait que l'ennui l'emporte. En conclusion, le film le moins abouti du grand cinéaste espagnol. Quel déception...
    Site : Selenie
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Le réalisateur nous avait habitués à beaucoup mieux par le passé.
    Là il se met en scène, il part de lui, de sa vie, par le biais du personnage joué par A. Banderas.
    Il y a de la justesse et de la sensibilité, indéniablement.
    Cela parle de ses ennuis de santé, de ses retrouvailles avec un ancien acteur et amant, de sa maman, de son enfance.
    Cependant, l'ensemble est fade, sans beaucoup de relief ni saveur et surtout, oui surtout, on s'en fiche un peu et cela finit par devenir assez agaçant.
    jerome s.
    jerome s.

    19 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2019
    l'emballage Almodovar y est... Les couleurs la musique les décors... par contre rien a l'intérieur pas grand chose... c'est lent, geignard, le scénario décousu, les personnages antipathiques...
    Sabine D
    Sabine D

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Magnifique de tension et d’émotion.Antonio Banderas sublime de retenu et d’expressivité. Une interprétation dense et subtile du personnage de Salvatore.
    florio
    florio

    4 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Fantastique. Grande et belle narrativité avec des tableaux de couleurs fabuleux comme il sait si bien le faire , toi comme mélanger les sentiments contradictoires et la fois ..
    C est un chef d’œuvre à ne pas rater
    nicolas t.
    nicolas t.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Profondément émouvant par sa scansion de la vie, dans des allers retours entre enfance et âge mur, entre cinéma et réalité, entre amour et désespoir.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    113 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Voir un film d’Almodovar aujourd’hui équivaut à regarder un film de Losey, de Mankiewicz ou de Bergman. La marque d’une très grande maîtrise du cinéma apparaît dans chaque plan et chaque séquence, construite à partir d’un matériau dramaturgique dense et complexe. L’articulation du récit proposé ici, entre passé et présent, donne à reconstituer l’itinéraire d’un homme, Salvador Mallo qui est aussi un artiste, un auteur et un metteur en scène. Inutile de dire que Pedro Almodovar opère sa propre radiographie par le filtre de son acteur fétiche Antonio Banderas. Il n’est pas le premier à s’être livré à l’exercice si l’on pense à "8 ½" de Fellini ou à "Stardust memories" de Woody Allen. Comment naît le désir d’un créateur, quels sont les mécanismes qui vont l’inciter à produire une nouvelle œuvre, à partir de quelle confusion ?
    Ce désir est au cœur même de "Dolor y Gloria". Désir par lequel tout commence, clé majeure de l’orientation de notre regard, de nos sens et par lesquels nous accomplissons le scénario de notre vie. C’est dans la quête du désir originel (à la fois charnel et créatif pour l’artiste) qu’est construit le film dont la trame pourrait s’apparenter à celle d’une intrigue policière. Salvador Mallo, en manque d’inspiration et qui trouve refuge dans les psychotropes, a connu son heure de gloire en réalisant des films montrés partout à travers le monde. Il ne produit désormais plus rien, se laissant aller à la paresse, aux drogues, au néant. Des flashes de son enfance lui reviennent en mémoire et il va tenter de refaire le chemin sans savoir que se trouve niché quelque part la clé qui lui permettra de retrouver son inspiration.
    A quel moment s’est produite la naissance du premier désir, quel en a été l’objet, qui et comment en retrouver la trace ? Le premier plan du film illustre parfaitement ce à quoi nous allons assister et qui ne manque pas d’humour : Mallo, en état de flottement dans une piscine (au sens propre comme au figuré) se prépare à sa propre immersion. Puis premier flashback et retour aux sources, à l’enfance et à la figure de la mère, incarnée par Penelope Cruz. Toute la suite sera un aller et retour entre hier et aujourd’hui, comme un ballottement entre désir de comprendre et désir de retrouver ce qui a été perdu, au travers d'images qui vont prendre une part capitale s’agissant ici du personnage d’un cinéaste.
    Revenant sur les traces de l’enfance c’est aussi de mélancolie dont le film est empreint, comme dans ces autobiographies qu’on livre à l’automne de la vie lorsque nous acceptons de porter un regard tendre sur nos jeunes années, délivrés de passions destructrices et ayant fait la paix avec nous-mêmes, avec nos démons, nos égarements. Antonio Banderas est exceptionnel et d’une déchirante humanité (je parierai bien sur une Palme d’Interprétation) comme tous les autres acteurs, excellents, Asier Etxeanda et Leonardo Sbaraglia en tête. Un Almodovar lumineux au goût des "Fraises sauvages" d’Ingmar Bergman.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Filmé comme un sitcom, le film témoigne d'un amateurisme de mise en scène et d'écriture assez désolant. On ne croit pas vraiment aux situations: il faut voir Banderas sonner à la porte de son acteur d'il y a 20 ans pour mesurer le grotesque de l'entreprise ! Il n'y a finalement pas de différence avec "plus belle la vie" et on a le temps de regarder le mobilier rouge pétant (ah oui, c'est les restes de la Movida !)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Je me suis laissé porter par le scénario de Pedro Almodovar. Je l'ai naïvement laissé me balader, je l'écoutais me raconter l'histoire de ce réalisateur en panne d'inspiration et en proie à ses problèmes de santé. Jusqu'à la fin, je me disais que c'était un bon film. Et puis arriva la scène finale. Ce film est un chef d'oeuvre, Almodovar un maître du cinéma, Banderas un immense acteur.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Bon… Pour comprendre, il m’a fallu lire. Beaucoup… En effet, je ne voyais pas comment je pouvais écrire ma critique sans lire d’abord toutes celles et ceux qui m’ont amené à aller voir ce film. Parce que moi à la base je n’étais vraiment pas motivé par ce nouvel Almodovar ! Mon premier contact avec lui s’est fait par sa bande-annonce. Deux minutes de parlotes ininterrompues qui ne semblaient pas aller au-delà de la simple narration égotique d’artiste sans intérêt. Et puis en plus il y avait ce titre – « douleur et gloire » – qui à lui tout seul puait la lourdeur et la prétention… Mais bon, il y avait cette moyenne hallucinante de 4,6 / 5 en « critiques presse » sur Allociné, 4/5 pour les « critiques spectateurs », 7,8/10 sur IMDB et 7,4/10 sur Senscritique. Ayant été plutôt bon client de l’ami Pablo par le passé, ça valait bien la peine que j’aille voir ça de mes propres yeux et découvrir quelles merveilles ce film était parvenu à cacher… Et donc voilà. J’y suis allé. J’en reviens même tout juste. Et donc la seule chose que j’ai trouvé bon de faire en rentrant, ce fut de lire. Lire tout. Je voulais savoir ce qu’ils avaient vu et que je n’avais pas su voir. Et en lisant les critiques les plus élogieuses j’avoue que je suis un peu tombé des nues. En fait, beaucoup semblent avoir accordé sur ce film un véritable blanc seing à Almodovar. Quand j’ai lu Adrien Valgalier de « Nouvelle Obsession » écrire : « "Douleur et gloire" est une étape essentielle dans la filmographie de Pedro Almodóvar. À la fois prolongement et synthèse des obsessions du cinéaste, ce film touche par son authenticité, sa générosité et son infinie tendresse. », moi j’avais l’impression qu’en fait il disait : « Un grand maître nous a fait l’insigne honneur de se mettre à nu face à nous alors ployons le genou et remercions-le. » Parce que moi je trouve ça dingue qu’on ose dire de ce film qu’il soit un prolongement / une synthèse / un aboutissement de l’œuvre d’Almodovar ! De mon point de vue, l’un des grands traits du cinéma d’Almodovar c’est avant toute chose la tension sexuelle. Qu’elle soit magnifiée, dégradée, questionnée, justifiée, voire même un peu tout ça à la fois, pour moi c’est la mise en scène de cette tension qui résume le mieux son cinéma. Or, je pose la question : « elle est où la tension sexuelle dans ce "Douleur et gloire" ? » Vite fait à la fin – seul moment du film que j’ai d’ailleurs trouvé plaisant – mais au-delà de ça, où ? En quoi ce film est une synthèse ou un prolongement de son cinéma ? Woh ! Mais ouvrons un peu les yeux là ! Moi ça ne me dérange pas qu’on aime ce film, mais qu’on sache au moins justifier convenablement sa position ! Ce film n’est pas une synthèse ! Ce film c’est un autoportrait et rien de plus ! Un pur exercice égotique ! Un mec qui passe son temps à se plaindre de ses douleurs, de ses vagues à l’âme d’artistes, de sa manière de mettre de soi dans ses œuvres. Et rien de plus ! Que verrait de ce film quelqu’un qui n’est pas fan d’Almodovar ? Serait-il touché par ces sempiternelles séances de sniffades, de gérémiades et de jacasseries sur l’auteur et ses tourments ? Resterait-il bouche bée face à cette mise en scène certes propre mais sans génie ? Franchement, je ne suis pas convaincu. Je pense même au contraire qu’il se mettrait à voir les choses un peu comme je les ai vues, c’est-à-dire qu’il n’y verrait qu’un propos très égocentré, prétentieux et fermé sur lui-même. Parce que oui, moi, même si j’aime bien Almodovar, ce qui m’intéresse chez lui c’est surtout les films qu’il a fait plutôt que ce qu’il a été. Or, ce film, justement, n’est pas pour moi une synthèse du cinéma d’Almodovar. « Douleur et gloire » n’est pas un film titillant les sens ou bousculant la morale. « Douleur et gloire » n’a que pour seule prétention que celle de livrer des souvenirs bruts, des paroles sans aucun sous-entendus. Des états d’âme qui n’expriment rien de plus que ce qu’ils disent. Tout est plat et illustratif. Discursif. Seules quelques belles images viennent de temps en temps sauver ce film du naufrage. Et encore : bien peu en tout et pour tout… Désolé mais pour moi ce n’est pas ça l’image que je me fait de l’aboutissement ultime du cinéma d’Almodovar. Pire encore, ce n’est pas ça l’image que je me fais du cinéma tout court. Alors après pourquoi pas. Si des fans ont envie de se toucher sur ce film, moi ça ne me pose pas de problème. Mais par pitié, ayons au moins l’honnêteté et la lucidité de reconnaître ce que ce film est. Ce film n’est rien de plus, rien de moins que ce qu’en montre sa bande-annonce : de la parlote égotique d’artiste. Et moi je trouve que, venant d’Almodovar, c’est quand même fort triste. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Avec les mêmes ingrédients (acteurs, thèmes, obsessions, décors), la même recette de mélange du rêve et de la réalité, Almodovar nous refait un film à sa façon mais qui reste original à la fois dans sa propre production et dans l’ensemble du cinéma actuel. Le réalisateur a, au fil des ans et depuis ses premières frasques cinématographiques, adouci son propos comme s’il s’était réconcilié avec lui-même et avec le monde qui l’entoure. Rasséréné, rassuré sur son génie peut-être, il se permet la tendresse et la douceur. L’amour de ses comédiens-fétiches transparaît dans chaque plan. Quelques scènes anthologiques font ressortir- si nécessaire - l’énorme talent de Banderas.
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