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Un visiteur
4,5
Publiée le 29 novembre 2012
Puisque Bukowski semblait satisfait de ce film et de la prestation de Mickey Rourke, j'étais assez optimiste avant de voir ce film, surtout en voyant que le génial Bukowski en était le scénariste, et que Francis Ford Coppola avait financé en partie ce projet. Bref, on retrouve dans Barfly tout l'univers de Bukowski : La boxe, la crasse, les belles femmes et leurs jambes, l'alcool, les femmes immondes, les chambres d'hôtel pourries, la musique classique, la rue... Du côté de la mise en scène, ça colle parfaitement à l'univers de l'écrivain. De plus, faut avouer que Mickey Rourke est un excellent choix pour incarner cet écrivain au quotidien minable. D'ailleurs, le fait qu'il y ait peu de personnages secondaires dans le film lui laisse de la place pour briller. La prestation de F. Dunaway est plutôt bonne... Bref, au final Barfly m'a surpris pour sa mise en scène et sa fidélité aux livres de Bukowski, bien qu'il manque de l'humour qu'on trouve dans l'oeuvre de ce dernier. A part ça, c'est un sans faute.
il y a deux fille qui se batte a la fin rien que pour sa .... puis sa doit etre le meuilleur sur buk et il merite que des films sois fait sur lui meme si l ecrent est ternie, mensonge absurde de l image et comme dit morissone ta vie vaut t elle un film pour buk sans aucun doute j y fout 5 parce que il n y a que les meuilleur et les moin bonne que l on regarde alors
Le generique de debut est exceptionnel. Plusieurs bars bien cadré avec la musique bien typée du hammond....ça le fait bien. Ce film m'a fais réfléchir sur les choix qu'on fais dans la vie et les assumer meme si ils sont destructeurs. Cet homme fait le choix de s'ennivrer et puis basta,malgré son talent d'écrivain. On se demande pourquoi et en meme temps on respecte son choix. Faye dunaway surjoue un peu,c'est vraiment un avis personnel,mais je peux me tromper. Je le regarderais encore.
Pas évident de retranscrire l'univers de Bukovsky même quand lui même participe au scénario. Je n'ai pas réussi à me plonger dans ce film comme j'ai pu le faire avec ses livres. Cependant, le film reste à mes yeux une introduction intéressante dans son monde. La décadence, la beuverie... Je suis un peu surpris de voir que la poésie n'y ait pas une place prépondérante.
L'histoire d'un alcoolique pas trop anonyme, puisque son nom c'est « Le » Bukowsky. J'ai vu beaucoup de chose dans ma vie, hors cinéphilie s'entend, mais boire un whisky au réveil dans sa baignoire, j'avais jamais connu ! Ce n'est pas la seule surprise de ce film, apologie de la décrépitude d'un être dégoûté de l'univers dont il a fait rapidement le tour. Mais on suit avec intérêt son histoire de descente aux enfers car, à l'instar d'un autre grand désespéré, Gainsbourg, il est génial. On a une sorte d'autobiographie très romancée de la montée en vedette de l'alcoolique écrivain, avec un acteur indispensable, hélas perdu de vue depuis pour cause d'identification trop poussée aux fous du monde entier, Mickey Rourke. C'est souvent pathétique, parfois drôle, assez beau, toujours borderline, et ça permet de se rassurer avec sa propre normalité, si ... sécurisante !
Bukowsky était un cérivain qui savait raconter les histoires, aussi courtes soient elles. Mickey Rourke est un acteur qui n'a plus rien à prouver non plus. Cela donne un film intéressant.
Assez fidèle à l'œuvre de Bukowski qui se limite le plus souvent à une succession de beuveries hallucinées, entrecoupées de scènes de sexe et de poésie. Alors comment peut-on y trouver un tel intérêt? Le génie littéraire n'a visiblement nul besoin d'histoires élaborées pour captiver.
Une histoire classique de marginaux paumés qui se trouvent qui ne vaut que pour l'interprétation de Mickey Rourke et de Faye Dunaway. Rourke porte quasiment tout le film sur ses épaules : il a la démarche du pauvre type blasé et la gueule parfaite pour le rôle. A part ça, il n'y a rien d'exceptionnel à signaler.
Scénario de Bukowski ... très bukowskien ; les hommes boivent et se battent, les femmes, des prostituées boivent et parlent de pipes. C'est dégoutant et on en redemande. Les acteurs doivent être bons puisqu'on ne se lasse pas de les voir jouer outrageusement les clodos défoncés (pas comme dans LasVegas Parano... et pan!). Les lumières sont remarquables : lors des moments de désespoir et de boisson la lumière est très chaude et on pourrait dire que l'image est lourde ; à l'inverse, les quelques moments de bonheur baignent dans une lumière blanche, crue qui donne de la légèreté aux scènes.
Basé sur un scénario de Bukowski mettant en scène son ater-égo, Barfly est le film le plus représentateur de l'univers de son auteur. De cuite en dérive éthyliques, le film se base sur la rencontre entre 2 paumés dont le grand plaisir est de boire encore et toujours détruisant systématiquement et sans regret tout leurs chances de s'en sortir. Le couple Dunaway/Rourke est excellent et se pose comme les incarnations parfaites des délires de son auteur solidement filmé par un Barbet Schroeder inspiré.
Film dont les héros sont des piliers de bars patentés présentés comme des chevaliers de la picole par le scénario assez autobiographique de Charles Bukovski. Faye Dunaway et Mickey Rourke sont très bien.
Schroeder réussit à nous faire sentir Bukowski l'écrivain. A partir du scénario écrit par Buk, et bien que l'écriture soit marginale, on retrouve dans ce biopic l'odeur de sexe, de foutre et d'alcool de ses nouvelles. A relire absolument. La qualité de l'image est mauvaise ou bien devrait être remasterisée: c'est dommage.
Le film à l’époque avait fait scandale marqué le commencement de la chute au box office de Mickey Rourke qui semblait trop bien camper Bukowski dans « Barfly » pour que l’on n’y voit pas une inclination personnelle à l’auto destruction. Il a confirmé depuis. 20 ans le Factotum du Norvégien d’Hamer Bent a offert une version plus distanciée de l’œuvre de Bukowski avec un Matt Dillon en poivrot distingué et élégant. On est loin du personnage complétement distroy campé par un Rourke plus proche à coup sûr du vrai Charles Bukowski qui a écrit lui-même de le scénario de « Barfly ». Le héros donne une véritable leçon de liberté quand il rencontre la jeune éditrice bien décidée à la prendre sous sa coupe pour domestiquer ce formidable pur sang. Ce qui frappe au-delà des scènes un peu répétitives de beuveries c’est la tenacité de Bukowski à préserver coûte que coûte sa liberté vis-à-vis des convenances sociales. C’est oublié un peu vite que la prison de Charles est constituée d’autres barreaux remplis de gin et de bière. Faye Duna way offre une prestation pathétique qui montre qu’elle n’hésite pas à quitter ses habits de star glamour pour un film qui lui tient à cœur.. Un peu long quand même.
Charles Bukowski,écrivain emblématique de la beat generation est toujours passé pour un artiste torturé,en proie à ses démons,dénonçant l'hypocrisie et le matérialisme de la société,et prônant le retour de valeurs simples.Il scénarise ici "Barfly"(signifie littéralement pilier de bar).Histoire d'Henry Chinaski,son alter-ego aux poussées éthyliques,au comportement bagarreur,à la prose cataclysmique.Un paumé en somme,qui trouve dans l'alcool une fuite à un monde qu'il exècre,dans le bar un lieu enfumé et insalubre à sa convenance.Lui et le chaos.Sa rencontre avec Wanda Wilcox,autre alcoolique,les emportent tout 2 dans une passion destructrice et enflammée.Mickey Rourke campe sans problème cet auteur borderline,réfractaire à l'ordre.Et Faye Dunaway réussissait à faire de cette femme,une excentrique attachante.En revanche,ce drame existentiel est un film malade.On perçoit les conflits larvés entre Bukowski et Barbet Schroeder(qui a même menacé un moment de se couper un doigt!),que le studio Zoetrope de Coppola a sauvé de l'abîme.Il apparaît aussi réducteur de l'univers de Bukowski qui ne se résume pas à une chambre d'hôtel miteuse et un bar crasseux.Sordide,"Barfly" est une oeuvre spéciale,profondément saugrenue,qui provoque souvent l'incompréhension.Il y a de quoi.