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bobmorane63
187 abonnés
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4,0
Publiée le 28 mars 2015
Une très bonne comédie dramatique réalisé en 1987 par Barbet Schroeder et co-produit par Francis Ford Coppola !! L'alcool fait des ravages dans ce film ou un ivrogne de nature très mal habillé fréquente régulièrement les bars attirant souvent les bagarres. Il rencontre une femme elle aussi alcoolique et vont aller entre boire et déboires en formant un couple. Avant de voir ce film, je m'attendais à quelque chose de plus chaotique et de poésie d'une vie perdue style "Leaving Las Vegas" de Mike Figgis et c'est plutôt dans autre chose plus pencher sur de la comédie délirante et j'ai plutot bien aimé. C'est aussi une belle description du monde des alcooliques sans choquer. Je n'ai pas vu beaucoup de longs métrages de Barbet Schroeder mais je trouve qu'il fait du bon travail. Mickey Rourke nous libre une autre facette de son talent et casse son image de l'époque ou il était considéré comme un playboy, pareil pour Faye Dunaway excellente et à contre emploi. Un film a consommer sans modération.
Charles Bukowski,écrivain emblématique de la beat generation est toujours passé pour un artiste torturé,en proie à ses démons,dénonçant l'hypocrisie et le matérialisme de la société,et prônant le retour de valeurs simples.Il scénarise ici "Barfly"(signifie littéralement pilier de bar).Histoire d'Henry Chinaski,son alter-ego aux poussées éthyliques,au comportement bagarreur,à la prose cataclysmique.Un paumé en somme,qui trouve dans l'alcool une fuite à un monde qu'il exècre,dans le bar un lieu enfumé et insalubre à sa convenance.Lui et le chaos.Sa rencontre avec Wanda Wilcox,autre alcoolique,les emportent tout 2 dans une passion destructrice et enflammée.Mickey Rourke campe sans problème cet auteur borderline,réfractaire à l'ordre.Et Faye Dunaway réussissait à faire de cette femme,une excentrique attachante.En revanche,ce drame existentiel est un film malade.On perçoit les conflits larvés entre Bukowski et Barbet Schroeder(qui a même menacé un moment de se couper un doigt!),que le studio Zoetrope de Coppola a sauvé de l'abîme.Il apparaît aussi réducteur de l'univers de Bukowski qui ne se résume pas à une chambre d'hôtel miteuse et un bar crasseux.Sordide,"Barfly" est une oeuvre spéciale,profondément saugrenue,qui provoque souvent l'incompréhension.Il y a de quoi.
Le film à l’époque avait fait scandale marqué le commencement de la chute au box office de Mickey Rourke qui semblait trop bien camper Bukowski dans « Barfly » pour que l’on n’y voit pas une inclination personnelle à l’auto destruction. Il a confirmé depuis. 20 ans le Factotum du Norvégien d’Hamer Bent a offert une version plus distanciée de l’œuvre de Bukowski avec un Matt Dillon en poivrot distingué et élégant. On est loin du personnage complétement distroy campé par un Rourke plus proche à coup sûr du vrai Charles Bukowski qui a écrit lui-même de le scénario de « Barfly ». Le héros donne une véritable leçon de liberté quand il rencontre la jeune éditrice bien décidée à la prendre sous sa coupe pour domestiquer ce formidable pur sang. Ce qui frappe au-delà des scènes un peu répétitives de beuveries c’est la tenacité de Bukowski à préserver coûte que coûte sa liberté vis-à-vis des convenances sociales. C’est oublié un peu vite que la prison de Charles est constituée d’autres barreaux remplis de gin et de bière. Faye Duna way offre une prestation pathétique qui montre qu’elle n’hésite pas à quitter ses habits de star glamour pour un film qui lui tient à cœur.. Un peu long quand même.
Une production Golan-Globus avec pour réalisateur Barbet Schroeder et interprètes principaux le duo Mickey Rourke / Faye Dunaway : si vous avez association plus improbable ! Toujours est-il que les deux producteurs ont beau avoir financé les pires merdes qui soient, tandis que la chute artistique n'était plus très loin pour l'ami Mickey, « Barfly » est une étonnante réussite. 18 ans avant le plutôt convaincant « Factotum », c'était donc au réalisateur français de s'attacher au portrait de Charles Bukowski, inclassable bonhomme bourré (au sens propre comme figuré) de talent foutant plus ou moins volontairement sa vie en l'air pour garder une présumée liberté qu'il semble être le seul à comprendre. Tout ceci est extrême, bizarre, parfois dérangeant, et pourtant on ne peut s'empêcher d'adhérer à 200% à la démarche du cinéaste, qui n'a pas peur de tomber dans le scabreux ou le glauque pour rester cohérent avec l'univers du « poète ». Alors c'est sûr : le résultat ne plaira pas à tout le monde, mais moi, un gars prenant des risques, capable de nous présenter avec autant de force et sans chichis un original dépravé aussi gonflant par moments qu'attachant à d'autres, ça me plaît et me donne vraiment envie d'en savoir plus, surtout lorsque la forme est en aussi remarquable avec le fond. Porté qui plus est par un Mickey Rourke en mode sommet, « Barfly » est de ces œuvres que l'on oublie pas de sitôt, amère et pourtant presque joyeuse : une belle surprise.
Même si l’on ne s’intéresse pas forcément à la littérature (au sens large du terme), le nom de Charles Bukowski dit automatiquement quelque chose. Puis, tout le monde, ou presque a du voir cette séquence d’Apostrophes dans laquelle Cavana envoie proprement balader Buk qui ce soir là, avait plus d’alcool que de sang dans les veines ! Bref ! Quel rapport entre « Barfly » et Bukowski ? Il y en a même deux. L’écrivain a lui-même scénarisé le film. Deuxio, le personnage principal du film répond au nom d’Henry Chinaski que l’on pourrait qualifier d’alter ego de Bukowski et que l’on retrouve dans plusieurs romans de l’écrivain. Notamment Factotum, publié en 1975. On va commencer par une petite mise au parfum: l’univers de Buk, en très gros, c’est l’alcool, le sexe, la clope, la musique classique, la piaule d’hôtel à deux balles, des bars cradingues, des filles de joie dans tous les coins et des mecs qui se bastonnent. Autrement dit, c’est pas le genre de truc qu’on peut mettre entre les mains de tout le monde. Dans ce film éthylique (si l’on peut dire ça comme ça), le duo formé par Mickey Rourke et Faye Dunaway fait des étincelles, tant les deux sont excellents dans leur rôle respectif. Rourke est un ivrogne diablement sympathique, attachant qui donne envie de boire des canons avec lui. Dunaway, en alcoolique cinglée est toujours aussi classe. En plus de bénéficier d’une très bonne interprétation de la part de ses comédiens, « Barfly » évite un piège dans lequel il était facile de tomber à pieds joints: tomber dans la caricature. Voilà à quoi sert entre autre un réalisateur doué !
Film très peu réaliste mais divertissant tout de même. Les acteurs surjouent dans le registre des poivreaux déjantés. Bagarres (sans bobo), bitures h24 (sans gueule de bois), délire plutôt gentillet : voici ce que nous propose ce film qui ne montre qu'un visage positif, festif et bien peu réaliste de l’alcool.
Barfly est la retranscription cinématographique des romans de Charles Bukowski à travers les aventures de Henry Chinaski, qui n'est autre que l'alter ego du romancier. Le film bénéficie d'une ambiance sombre, malsaine marquée par des dialogues souvent crus et des scènes complètement loufoques. Le couple d'acteur est savamment interprété par un Mickey Rourke remarquable et une Faye Dunaway plus déjantée que jamais. Cependant, le film est entravé de nombreuses faiblesses tant au niveau du scénario que de la mise en scène. Barfly est un film à réserver aux aficionados de la littérature de Bukowski et de Mickey Rourke. Autrement, passez votre chemin car hormis ces 2 facteurs, le film ne vaut pas grand chose. Dommage car il aurait gagné à être un peu plus travaillé.
"Barfly" nous présente le fameux personnage fétiche de Bukowski : Henry Chinaski (ou le clone de Bukowski). Deux mondes similaires se rencontrent et commencent à éprouver malgré eux (du moins malgré elle...) de l'amour l'un envers l'autre. Ce sont des gens en cavale dans un monde dans lequel ils sont condamnés à vivre, ils ne cherchent pas à devenir qui ou quoi que ce soit, ils fuient tout ce qui a changé l'être humain en esclave de la société. Ca c'est fait... Mickey Rourke est méconnaissable et surtout à plier de rire et la belle Dunaway est frissonnante (non, c'est vrai).
Le parti pris par Barbet Schroeder de ne pas faire un film trop sombre et complexe se justifie, tellement Mickey Rourke donne envie de découvrir Charles Bukowski par l'éclatante spontanéité de son jeu. Quel charisme... Son duo avec Faye Dunaway marche à merveille tant les deux acteurs sont complémentaires, elle habitée par cette grâce infinie qui la rend si sexy en femme instable. Comme ces deux amoureux décalés captivent dans des bars glauques authentiques, habités par des piliers de comptoir crédibles, "Barfly" est dans l'ensemble un excellent moment de cinéma, sérieux, touchant et drôle à la fois, même si l'aspect poétique aurait pu être davantage mis en avant.
Pour celui qui ne sait pas qui est Charles Bukowski. le film est très ennuyeux. On cherche l’intrigue . On a un très bon acteurs et très bonne actrice de plus très belle . Comme souvent on a des acteurs talentueux qui soutiennent un film, et qui nous font oublier un scénario médiocre. En gros : plan bar, plan chambre, plan bar, plan chambre et heureusement sans scènes érotiques ou scabreuses, racoleuses que pourrait laisser supposer l’œuvre de l’écrivain. Pour ceux qui connaisse Charles Bukowski ils seront curieux de voir ce qui semble être sa biographie. Et puis il y a tous ceux qui après avoir vu ou entendu le scandale chez Pivot dans l’émission Apostrophe seront curieux pour voir ce film.
Puisque Bukowski semblait satisfait de ce film et de la prestation de Mickey Rourke, j'étais assez optimiste avant de voir ce film, surtout en voyant que le génial Bukowski en était le scénariste, et que Francis Ford Coppola avait financé en partie ce projet. Bref, on retrouve dans Barfly tout l'univers de Bukowski : La boxe, la crasse, les belles femmes et leurs jambes, l'alcool, les femmes immondes, les chambres d'hôtel pourries, la musique classique, la rue... Du côté de la mise en scène, ça colle parfaitement à l'univers de l'écrivain. De plus, faut avouer que Mickey Rourke est un excellent choix pour incarner cet écrivain au quotidien minable. D'ailleurs, le fait qu'il y ait peu de personnages secondaires dans le film lui laisse de la place pour briller. La prestation de F. Dunaway est plutôt bonne... Bref, au final Barfly m'a surpris pour sa mise en scène et sa fidélité aux livres de Bukowski, bien qu'il manque de l'humour qu'on trouve dans l'oeuvre de ce dernier. A part ça, c'est un sans faute.
Assez fidèle à l'œuvre de Bukowski qui se limite le plus souvent à une succession de beuveries hallucinées, entrecoupées de scènes de sexe et de poésie. Alors comment peut-on y trouver un tel intérêt? Le génie littéraire n'a visiblement nul besoin d'histoires élaborées pour captiver.
Barfly est la démonstration du talent de Rourke qui l'a malheureusement souvent gâché. S'inspirant d'une partie de la vie de l'étrange Bukowski et scénarisé par lui-même, le film nous offre la possibilité de le découvrir et de s'attacher à ce personnage trituré et fascinant. La réalisation est classique mais filmé au plus près des lieux des bas fonds de LA.
Barfly est une franche désillusion. Et c'est avec toute la sympathie pour Barbet Schroeder (qui a mis sept ans à faire ce film !) que l'on avoue notre déception sur ce film, pourtant sélectionné à Cannes à sa sortie en 1987. Voici le mélange incestueux d'un cartoon et d'un polar des années cinquante. Clairement, le film n'a pour lui que son casting attirant (Faye Dunaway et Mickey Rourke), car sa mise en scène à l'emporte-pièce nous jette tantôt dans l'ennui le plus profond, la déception (surtout lorsqu'on s'aperçoit que le nom de Mickey Rourke n'est qu'un argument de vente : il passe tout le temps du film à faire la même tête placide quelle que soit l'émotion de son personnage, un jeu illisible) et surtout l'incompréhension de sa forme. On nous soule avec les clichés du film noir (les bars aux grands néons, la musique jazzy, la potiche du bar qui s'approche du bel inconnu et devient son objet à protéger - le traitement des femmes dans Barfly nous a donné des crampes d'estomac -, les bagarres qui reviennent toutes les deux minutes) auxquels on mêle un style cartoonesque qui ne va pas du tout au teint de Barfly : bruitages de dessins animés, bagarres tournées en dérision qui deviennent un running-gag lourdingue et les situations ridicules (lorsque le personnage veut arrêter le mari qui bat sa femme, et que cette dernière spoiler: dit adorer que son époux la batte ... Outre le côté machiste - encore, cela n'arrête pas de nous gonfler -, on ne rit pas franchement du cocasse de la situation). On referme le film comme une boucle qui nous ramène au début, sans évolution, sans avancement des personnages, et en revoyant de nouveau la scène de départ à l'identique, une vraie impression d'avoir perdu deux heures. L'émotion est totalement absente, au profit des éternelles scènes de Mickey Rourke qui boit et qui fume, il faut croire que cela nous passionne. Avec la finesse d'un troupeau de pachydermes, Barfly tente un mélange de clichés qui ne fonctionne pas du tout.