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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 9 mai 2018
Anna professeur a dans la quarantaine, trois enfants et un mari. Pas une minute ne passe sans qu’elle n’ait quelque chose à faire. Préparer le petit déjeuner, préparer les enfants pour l’école ou la crèche. aller au travail, emmener les enfants à leurs cours de sport, faire le ménage, préparer le dîner, coucher les enfants en leurs rappelant toutes ces choses qu’ils oublient, soigner le plus petit…. Les enfants sont agités et le spectateur fatigue avec cette impression d’être convié de force dans le foyer. A. côté de tous ces traquas quotidiens, le mari est infidèle. Une famille normale vous me direz. « Un jour » est une chronique de vingt-quatre heures dans la vie d’Anna. On a envie de la plaindre, mais on n’a pas vraiment le temps. Comme cette cigarette qu’elle ne peut terminer. Les heures défilent comme le montre l’horloge dans la cuisine et Anna n’a pas terminé sa journée. De plus elle attend le mari parti avec son amante. Un claquement de porte ! Ca y est il rentre ? Non, c’est la tournée de linge qui est terminée. « Un jour » c’est un dessin de la vie, mais après une telle lecture, les célibataires sans enfants vont le rester encore un temps. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On y range la vaisselle, on s'y brosse les dents, on prépare le repas plusieurs fois par jours. Pas vraiment spectaculaire, ni même instructif comme film. Pourtant, peu à peu, comme un portrait aiguisé qui sortirait des coups de pinceaux d'un peintre, va s'esquisser la vie d'Anna, jeune quadragénaire à la croisée des chemins, chahutée par les impératifs de la vie et un mari qui s'éloigne. L'émotion monte peu à peu elle aussi. Un beau film, un peu restreint par son ambition mais sensible, sur la solitude et l'incommunicabilité.
36 heures de la vie d'une femme. Anna, un jour, raconte une vie lambda, celle d'une épouse, d'une mère de 3 enfants, d'une salariée. Problèmes domestiques, de couple, d'organisation de travail, d'emploi du temps surchargé... De cette existence banale et universelle de superwoman quadragénaire au bord de la crise de nerfs, on guette les signes avant-coureurs de la dépression ou de la remise en question. Le sujet n'est pas très éloigné du film grec Her Job qui avait pour lui un aspect plus contemplatif et esthétique. Moins réaliste, si l'on veut, mais beaucoup plus cinématographique. Anna, un jour, est presque dénué de dramaturgie, le regard de la réalisatrice, Zsófia Szilágyi, est bienveillant mais n'accorde pas plus à cette femme symbole, devenue comme invisible y compris aux yeux de son mari. Comme il suit pas à pas la densité de l'existence d'Anna, durant un jour et demi, le spectateur ne s'ennuie pas mais il doit chercher de petits interstices pour comprendre la psychologie de cette femme dont le trop plein dans l'existence dissimule le vide affectif et identitaire. Malgré la belle incarnation de son interprète principale, Zsófia Szamosi, Anna, un jour, peine à s'élever au-dessus d'une simple radiographie d'une vie anonyme écrasée par un véritable esclavage aliénant au quotidien et aux autres.
Premier film de Zsofia Szilàgyi, qui raconte l'histoire d'une femme hongroise au bord de la crise de nerfs. Sauf que là, on est loin de l'Espagne et du cinéma de Pedro Almodovar, mais plus proche du chaos social comme psychologique. Loin du soleil et plus proche d'un temps grisâtre, ici il est question d'un quotidien oppressant. Au fil de ces 24 heures, bons nombres de fuites vont commencer à s'apercevoir. Que cela soit...boulevardducinema.com
Ce film aurait pu s'appeler "Femme au bord de la crise de nerfs" tellement cette immersion dans la vie d'Anna est éprouvante. Soupçonnant son mari d'adultère, on peut suivre cette quadra, mère de trois enfants prédite à un burn out annoncé, car elle doit tout gérer : crèche, école, loisirs de ses enfants en plus de son travail. C'est très réaliste mais pas très original dans ce déroulement d'activités au demeurant classiques. L'actrice principale, Zsofia Szamosi, est excellente.
Dans cette agitation, les questions plus existentielles du couple sont étouffées, ou plutôt remplacées par des gestes rendus familiers, furtifs, grâce à une caméra qui a le talent d’être presque autant happée par le quotidien que l’ensemble de la famille.
Le quotidien d'une femme, tiraillée entre ses trois enfants, les tâches ménagères, son emploi précaire et son mari de plus en plus désintéressé. Une thématique malheureusement très universelle, que l'on voit trop rarement au Cinéma. A ne pas rater
Avant d'aller voir ce film, j'ai juste regardé les notes (presse 4 étoiles il me semble). J'avoue mettre ennuyé tout au long de ce film. Ha oui il retrace bien, la charge de travail d'une femme qui n'est pas aidée de son conjoint, son manque d'espoir de vivre tout simplement pendant que son conjoint fait des siennes ... mais quel ennuie ce film. J'ai juste l'impression d'avoir sacrifié 1h30 de mon temps pour la journée déplorable d'une femme mal aimée, je ne le conseil à personne.