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btravis1
114 abonnés
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1,5
Publiée le 7 décembre 2018
La bande-annonce était alléchante, le film l'est beaucoup moins. Comme son personnage qui raisonne comme un enfant de 10 ans, le film a été écrit par et/ou pour des enfants de 10 ans. Ce n'est absolument jamais drôle, d'ailleurs la salle était murée dans un silence absolu, juste perturbé par des mouvements d'impatience. Là on est vraiment dans la perte de temps, même l'image est déplorable. A fuir !
La seule raison pour laquelle j'ai mis à ce film une note au dessus de la moyenne c'est que l'histoire est très originale et mérite d'être connue. En revanche il y a 2 choses qui m'ont dérangées. La première c'est que film est ouvertement homophobe sûrement à l'image chrétienne de la population portugaise.spoiler: La lesbienne finit avec un mec . Il faut bien une morale positive à cette histoire. Mais la raison de ce rapprochement est juste grotesque. spoiler: Ce mec a des seins qui lui poussent sur la poitrine à cause d'hormones prises à son insu. On réduit l'homosexualité à l'apparence physique et plus particulièrement à la présence des seins. La deuxième chose gênante c'est la facilité à prêter aux scientifiques de mauvaises intentions contre l'humanité. Ils sont toujours sous la coupe de personnes mal intentionnées. Cela ne peut pas être vrai. Un scientifique par définition c'est quelqu'un qui a développé un sens aigu de la critique. Il ne se laisse pas commander aussi facilement.
Oui bien sûr ce film est un drôle d'objet mais à force de brasser tous les thèmes obligatoires de notre époque (pêle mêle les migrants,lgbt,société du spectacle,montée des extrêmes,paranoia,science sans conscience etc...) le film s'égare & l'on éprouve rapidement un sentiment d'ennui que ne sauve pas l'interprétation du héros principal qui fut le clark gable de Tabou il y a quelques années !!!!! On ne rit pas ou peu devant la bêtise spectaculaire de ce Ronaldo à peine déguisé les 2 soeurs , caricaturales au possible (ne savent qu'une seule chose : hurler ) ressemblant à sa compagne actuelle le doute n'est plus permis mais la farce est lourde très lourde encore plus pénible que le 1er volet des 1001 nuits de Gomez c'est dire !!!!
Film déconcertant. Un des OVNI de 2018, drôle, décalé, politique, cinglant... mais terriblement amateur car le rythme est mal maîtrisé (certains passages sont hilarants mais d'autres terriblement lents et kitchs) et la thématique aborde trop d'aspects à fois. On finit par trouver la critique superficielle voire simpliste. Un film en tout cas atypique et qui mérite d'être vu.
Le spectateur qui ne comprend pas qu'il s'agit d'une caricature d'une star de foot portugaise mondialement connue, qui s’appellerait Christiano Ronaldo, peut tout aussi bien se barrer dès le générique de début.
C'est alléchant de voir une aussi belle démonstration de satyre et d'humour de la part d'une production portugaise à l'encontre de l'une de ses idoles. Le pauvre CR7, sans jamais une référence directe, en prend pour son grade. Le Portugal aussi d'ailleurs. Entre un footballeur aussi naïf que doué sur le terrain et le Portugal qui ne serait qu'une grande nation qu'avec le football, la satyre devient vite politique.
Rendons hommage à Carloto Cotta. Ce qu'il accomplit sous nos yeux mérite des ovations. Son jeu d'un footballeur aussi talentueux que con est d'une exquise sincérité. Il ne joue pas, il vit sous nos yeux. Ses mimiques, la façon dont il parle, tout nous rapporte à son imbécillité primaire. Personnage qui est complètement malmené par ses sœurs, véritables harpies entretenues prêtes à tout pour une pluie de dollars. Le pauvre "Tino" est incapable de comprendre qu'il se fait manipulé et incapable de comprendre que le monde ne se limite pas à sa villa, ses voitures de sport et au terrain de foot.
La rencontre avec des réfugiés sur un radeau et l'enquête policière à son encontre pour malversation financière étaient susceptibles de bouleverser sa vision des choses. Mais c'était là, sous-estimer la candeur de notre ami. Incapable de réaliser que le réfugié qu'il prend en charge est une flic sous couverture (oui, j'ai bien marqué **le** réfugié et **une** flic).
Enfin bref, le film nous achève avec une histoire de conspiration politique d'une parti europhobe qui se sert de Diamantino, à son corps défendant, bien sûr, pour faire voter les portugais en faveur du Portuxit ! Mine de rien, ça permet de rappeler que toutes ses "stars" peuvent avoir une influence sur les masses en s'engageant politiquement. Et je ne parle même pas de la suite du plan diabolique du Dr Lamborgini (oui, oui) pour s'emparer du génie de Diamantino.
Petit film très fun, avec pleins de bonnes idées. J'ai vraiment passé un bon moment !
très décevant ! on s'attend à un délire queer kitsch et finalement on s’ennuie à suivre des histoires à dormir debout sur les paradis fiscaux, on rigole pas du tout, les personnages ne sont pas intéressants, l'intrigue ne sert à rien, on perd juste notre argent et notre temps
Voilà sans doute l'ovni cinématographique de cette fin d'année. Diamontino est loufoque, décalé, drôle, bizarre, mais on en sort tout de même assez dubitatif. C'est kitsch au possible en mélangeant plein de thème. Expérience génétique, satire de Ronaldo, histoire d'amour, Panama Papers, montée du nationalisme en Europe, migrants et j'en oublie, on en sait plus où donner de la tête. Une histoire qui part dans tous les sens pour une mise en scène qui laisse perplexe. Tout comme l'interprétation. Je ne sais pas s'il y en a un qui joue bien. Carloto Cotta (vu dans Tabou et Les mystères de Lisbonne) en tête. Ou alors c'est tout le contraire, il joue les abrutis avec talent. En tout cas, il est magnifique et la ressemblance physique avec le joueur de foot portugais est assez frappante. Au final, le tout se tient dans la folie. Bref, une bizarrerie fourre-tout dont on ressort en se demandant ce qu'on vient de voir mais qui a au moins le mérite de sortir de l'ordinaire !
Je suppose que le kitsch poussé dans ses dernières extrémités peut trouver des amateurs.
En ce qui me concerne, les aventures de ce clone de Ronaldo bête comme ses pieds ne m'ont pas intéressées du tout. Les chiots géants (et roses) à long poil qui l'accompagnent sur le terrain lors de ses dribbles m'ont laissé de marbre.
Il y a dans le film une telle volonté de faire n'importe quoi et de le faire mal que cela en devient gênant. J'ai éprouvé en tant que spectateur ce qu'on éprouve à un repas de famille quand un cousin un peu bourré fait une imitation ratée : on a à la fois pitié de lui et on lui en veux de nous obliger à le regarder.
Les réalisateurs portugais Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt font du sous-Miguel Gomes, en cochant laborieusement toutes les cases d'une bonne conscience sociale et se voulant esthétiquement marginale : sensibilité LGBT, sujets de société abordés par la bande (migrants, clonage, extrême-droite), esthétisme rétro-ringard.
Le résultat est une monstruosité de mon point de vue. Il faut être fan de série Z regardée au troisième degré pour apprécier ce burlesque au petit-pied.
Un film très surprenant, juste après Lazarro, ou « Heureux les pauvres en esprit, le Royaume des Cieux leur appartient! »
Une sorte de conte où notre Dieu vivant du football, Diamantino, ressemble comme deux gouttes d’eau, à Cristiano Ronaldo. Eduqué, construit par son père, retiré du monde par son statut d’idole des foules, il ne sait rien de la vraie vie…. Il vit dans un monde merveilleux, protégé, où le terrain de foot est beau comme une cathédrale… Le terrain est envahi par les animaux en peluche, les fumigènes « rose bonbon » puisque notre footballeur est resté « un enfant » qui vit dans une demeure de grand luxe…… On oscille entre baroque et kitsch avec des musiques superbes (Purcell, Wagner, etc
Pour que son père soit fier de lui, voilà qu’il se sent investi d’une Mission presque céleste: prendre soin d’un « migrant » Beaucoup de thèmes sont abordés, trop? Il n’empêche, on est sous le charme de ce conte où les soeurs du Champion sont plus ignobles que les soeurs de Cendrillon!!! Cependant, il m'a semblé que là où il y avait un regard bienveillant de l'auteure pour Lazarro, Diamantino est observé avec cynisme et moquerie...
Diamantino Matamouros (Carloto Cotta) est une icône du football portugais. Grâce à lui, la "Seleçao" s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde. Mais lorsque Diamantino rate un penalty et éclate en sanglots devant les caméras du monde entier, c'en est fini de sa gloire. Son père, écrasé de chagrin meurt sur le coup. Dans sa déchéance, Diamantino n'a rien à attendre de ses deux sœurs jumelles qui détournent son argent dans des trafics louches. Mais peut-être le salut viendra-t-il de Aisha (Cleo Tavares), une séduisante policière qui se fait passer pour une fausse réfugiée pour l'approcher.
La bande-annonce de "Diamantino", ne passe pas inaperçue qui promet un film volontiers décalé autour d'un "Borat" du football, aussi ridicule que drôle.
Hélas, le long métrage n'est pas à la hauteur des espérances que la bande-annonce avait suscitées. Ce benêt candide, double à peine déguisé de Cristiano Ronaldo, ne fait pas rire ; ce Narcisse au grand cœur n'émeut pas. Sur un scénario digne d'une série Z, dans des décors aussi kitsch que pauvres, "Diamantino" brasse plusieurs thèmes : l'hypersurveillance policière, la crise des réfugiés, le transsexualisme, la montée de l'extrême droite au Portugal... Mais il n'en traite vraiment aucun.
On ressort de la salle avec la désagréable impression de s'être fait duper. Et on ne comprend pas comment pareil nanar a pu obtenir le Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes.
Siddharta moderne, Diamantino vit sa vie de Dieu du stade, totalement déconnecté des réalités du monde. A l'image de la fuite du Bouddha hors du palais, qui lui fit découvrir la maladie, la vieillesse, la souffrance et la mort, l'illusion se fissure le jour où Diamantino découvre toute la souffrance de monde concentrée dans le regard d'une réfugiée dont le fils est mort en mer. Suivent la mort du père aimé, la dégénérescence de son propre corps. Siddharta-Ddiamantino s'éveille en découvrant le monde réel avec pour seule arme une compassion aussi immense que son intellect est embryonnaire. Une allégorie géniale, et complètement frappa-dingue.
" diamantino" récompense pendant la semaine de la critique du dernier festival de Cannes est une tragico comédie portugaise un peu décevante. En effet j'ai trouvé l'histoire pas assez jouissif ni transcendante c'est dommage car le film est un petit ovni qui mélange le genre de la comédie, satire et du thriller abordant des thèmes intéressant comme la crise des migrants, l'homosexualité, les transgenres, le racisme et le rôle des médias dans notre société.
Des réalisateurs probablement drogués ont accouché d'une comédie absolument indescriptible pleine de tout et de rien, même pas toujours drôle, qui parle de clonage, de Portuxit, de foot, de chiens à mémères dans de la mousse rose. On ne sait pas trop où ça va, on ne sait pas trop de quoi ça parle, et à la fin on se demande un peu ce qu'on a vu...