Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ned123
157 abonnés
1 683 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 25 août 2021
J'ai vu un film... tellement émouvant sur la déliquescence de la société tunisienne... Avec un décalage scénaristique très intéressant. sur la dimension de la psychologie "juive" de Freud dans un pays musulman, peu habitué à parler de manière culturelle, et secoué par des frustrations constantes...C'est une comédie grinçante, drôle, touchante, intellectuelle et ambitieuse. Golshifteh Farahani est vraiment émouvante dans sa volonté de face face aux "grands silences" dans les méandres de ce pays "là-bas' où la parole intime ne se révèle pas si facilement. Cette comédie propose un regard ambitieux et il faut savoir poser les yeux sur ce film magnifique.
Un divan a Tunis est un très bon film 1. G. Farah anti est une actrice superbe et lumineuse. Elle porte admirablement ce film. 2. Le scénario ne manque pas de panache même s'il est très linéaire. 3. Les dialogues tout comme la mise en scène sont au niveau. 4/5
Sujet intéressant, la promesse de quelques scènes drôles et touchantes. Malgré quelques longueurs, je me suis laissée guider par les péripéties du personnage principal.
Sujet plutôt original que le retour au bled d’une psychanalyste parisienne, convaincue qu’elle sera plus utile dans son pays natal qu’à Paris. Une fois sur place, la jeune femme doit rapidement déchanter, entre la corruption endémique du pays, les règles absurdes, la passivité fataliste des fonctionnaires et surtout, l’incompréhension des gens ordinaires vis-à-vis du fonctionnement de la psychanalyse mais aussi de son statut de femme célibataire et indépendante. La réalisatrice n’hésite jamais à grossir le trait un peu plus que nécessaire pour susciter le sourire face à des situations qui, autrement, seraient à se taper la tête contre les murs, mais ces clichés, attendus, ne sont jamais bien méchants et, au-delà de sa volonté d’offrir quelque chose d’assez léger, on note aussi la volonté de psychanalyser la Tunisie post-Ben Ali et ses habitants, déçus par les promesses non tenues du Printemps arabe, et névrosés par l’obligation de tricher en toutes circonstances pour se conformer aux normes sociales attendues. Rien de vraiment transcendant, malgré l’investissement évident de Goldshifteh Farahani mais c’est typiquement le genre de film dont les petites maladresses forcent naturellement la bienveillance.
A travers une psychanalyste ,l image d une citoyenne motivé qui veut réaliser ses rêves mais confronté à un pouvoir qui freine cet modernité aux abonnés absents. A voir.
Une aventure humaine touchante. Un film intelligent qui traite d'un retour aux sources, d'une opposition de cultures, à travers le prisme d'une psychanalyste. C'est bien écrit et les personnages sont extrêmement attachants.
Excellent film, pour une première de la tres talentueuse Manele Labidi, le scénario est très bien ficelé et que dire du rôle de l'actrice principale. A déguster en famille ou entre amis
Selma (Golshifteh Farahani) revient en Tunisie pour y installer son cabinet de psychanalyse. Cette pratique est méconnue dans ce pays, Selma va donc devoir expliquer son métier et trouver sa clientèle, elle devra aussi obtenir une autorisation officielle pour exercer. Le film n’est pas ennuyeux à mourir mais je l’ai trouvé assez inintéressant. En effet, les sujets sont à peine effleurés, rien n’est creusé : ni l’histoire de ses patients (comme l’imam par exemple ou le boulanger qui s’habille en femme), ni l’histoire personnelle de Selma (pourquoi est-elle revenue en Tunisie, quel lien a-t-elle avec le reste de sa famille...). Ce qui m’a également dérangé, c’est que, sous couvert d’humour, on passe par tous les clichés : les tunisiens passent pour des imbéciles, et elle, qui vient de Paris, se sent obligée d’avoir toutes les attitudes de la femme libérée / moderne / occidentale. Plusieurs scènes censées être humoristiques ne le sont pas car on sent venir les chutes des blagues ou bien on est totalement dans les clichés et la caricature. C’est un film que j’oublierai vite.
Cette immersion dans la Tunisie post-printemps arabe de 2011, qui a vu la chute de Ben Ali, montrée sous un œil d’une « blédarde » qui rentre au pays après un séjour en France est amusante. Ce regard sans complaisance et par petites touches sur les questionnements de la population du Maghreb est d’autant plus rare qu’il est à saluer pour ce premier film de Manele Labidi. Néanmoins, le film aurait mérité de pousser plus loin encore certaines directions. Rome ne s’est pas faite en un jour et ce « Divan à Tunis » est la première pierre d’une introspection plus globale qui aura sans doute lieu dans les prochaines années. Enfin, comme toujours, j’adore l’interprétation de Golshifteh Farahani qui tire vers le haut les films auxquels elle participe (« Santa & Cie » (2017), « Les Deux Amis » (2015), « Syngué Sabour – Pierre de patience » (2013), « A propos d’Elly » (2009)….).
Raté en salle malgré mon intérêt pour Goldshifteh Farahani (depuis A propos d'Elly). Voilà une bien belle surprise que cette comédie de la jeune française d'origine tunisienne Manele Labidi. Une belle fraicheur, toute aussi familiale, que sociale ou politique, dans la Tunisie post-printemps arabe. Tout cela se mêle avec bonheur pour nous offrir un très joli moment, plein de rires et d'émotion. Un casting épatant pour des personnages hauts en couleur. Une réalisatrice à suivre pour une vraie découverte.
Chronique douce amère d'un retour au bled, le film se révèle être un constat accablant malgré la bienveillance du réalisateur. Au mieux, parlons du portrait d'un pays en phase de transition, au pire, de l'échec du printemps arabe. Entre les mentalités affreusement arriérées, l'administration sinistrée et improductive, la police fasciste, etc... le tout traité avec la légèreté d'une comédie de moeurs, sans qu'aucun rire de vienne apaiser l'agacement suscité par une pareille collection de vignettes révoltantes ou pathétiques, mais jamais drôles ni émouvantes! Curieux ratage!
Drôle de mélange entre scènes émouvantes ou drôles, et d’autres, caricaturales et grotesques. Au final, un film bancal. A l’image des acteurs, où le bon côtoie le mauvais, le rôle principal se situant entre les deux.