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Guiciné
162 abonnés
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3,5
Publiée le 16 février 2020
Un film euphorisant, mené tambour battant, aux personnages haut en couleurs. Le scénario sans être révolutionnaire convainc totalement car dynamisé par des scènes souvent drôles. Tout à fait plaisant et à ne pas bouder.
Une enfilade de lieux communs e de stereotypes, sur la psychanalyse, sur la Tunisie et les pays arabes. On frise le néocolonialisme culturel pendant toute la durée du film. La protagoniste est dans la vie une belle bobo iranienne qui vit en France , une future star politiquement engagée vis à vis de son pays certes, mais culturellement pas arabe du tout et cela se voit. On risque la pandemie de Bienvenue chez les Ch'ti, avec le triomphe grand public d'un film politiquement suspect, assez ennuyeux et au mieux superficiel. Très fortement déconseillé.
je m'attendais à une bonne comédie et là déception ce n'est qu'une suite de scènes sans aucun intérêt. un scénario quasi nul. une mise en scène... idem. un jeu d'acteur fade. toute la comédie était dans la bande annonce. ce film a était réalisé pour nous montrer la vie post révolution
" un divan à Tunis" est une tragi-comédie qui se suit comme une bonne gourmandise. En effet le réalisateur qui avec ce film réalise son premier film décrit les maux de la société tunisienne en pleine mutation après le printemps arabe avec des moments drôle et cocasse. Belle performance de Golshifteh Farahani dans le rôle d'une psychologue déjantée et fragile.
Un Divan à Tunis de Manele Labidi est un film drôlement intelligent qui aborde le thème de la Psychanalyse. En 2020, cette discipline fait encore peur. Oui, elle se fonde sur l'empirisme et les intuitions de Freud, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne fait pas de bien. Et puis, contrairement à l'homéopathie, il ne s'agit jamais de rien d'autre chose que de parler, comme dans n'importe quelle autre forme de thérapie.
C'est l'histoire de Selma, trentenaire parisienne et psychanalyste de profession, qui a l'idée saugrenue de revenir vivre à Tunis et d'y établir son cabinet. Une idée simple mais exploitée de façon fantastique. Au travers des différents patients qui ne manqueront pas de la consulter, on opère surtout l'analyse de cette belle Tunisie post Ben Ali, en pleine mutation.
Les névroses des hommes et des femmes consultants Selma traduisent alors les névrose de tout un pays. Un imam désespéré par les barbus qui lui cherchent querelle. Un homme qui ne voit pas d'avenir dans cette Tunis. Une jeune fille qui ne rêve que d'Europe. Ce boulanger qui commence peu à peu à s'affirmer. Ou cette sublime encore coiffeuse qui verbalise enfin ses névroses.
L'ambiance est légère, pleine de système D, et d'un arabe mitonné de français à chaque phrase. Une authenticité à la sauce harissa, montrant un pays épicé.
Au travers de ces échanges, et des péripéties de la bureaucratie tunisienne, on s'attache immanquablement à tous ces personnages. Et on fantasme cette Tunisie qui a tant pour elle et qui n'est plus si loin de libérer tout son potentiel. La réalisation et la photographie ne cessent jamais de mettre en valeur la beauté de ce pays. Notamment grâce à une lumière toujours magnifique, et un sens du cadre très précis.
Enfin, saluons la performance de Golshifteh Farahani, qui se fait fort bien passer pour une arabe, elle, la perse. Elle retranscrit si bien les doutes des trentenaires, les failles, les espoirs, et les rêves. Mais surtout, elle est d'une crédibilité sans faille dans son rôle d'analyste à l'écoute.
Un divan à Tunis, un film qui fait du bien en allégeant un peu le surmoi qui peut parfois beaucoup peser.
Un Divan à Tunis est le portrait sensible d'une Tunisie contemporaine. On rit beaucoup, les personnages sont drôles et touchants, les situation bien senties. Golshifteh est super en psy qui se débat avec la complexité de la Tunisie, et sa vitalité. Un film qui fait du bien, léger mais qui fait réfléchir. Un super feel good movie, simple, vif et inspiré. A voir et revoir en famille, avec des amis. Top! Manele Labidi, réalisatrice à suivre....
Sur une histoire assez marrante au début, intéressante par la suite, ce premier film présente les défauts du genre quand son auteur entend dire le maximum en brassant les sujets un peu à la va vite. Ils ne vont jamais au bout de leur limite ( sur l’intégration, la corruption, l’éducation … ) le flou des personnages principaux expliquant selon moi en partie cette faiblesse dans la narration et la mise en scène. On survole la situation, on s’attache aux personnages qui nous filent entre les doigts avant de reprendre le cours des choses un peu dans la marge du récit. Bref on passe du bon temps avant de s’ennuyer un brin. Heureusement quelques saillies drolatiques et le talent de Golshifteh Farahani, de tous les plans, facilitent le déplacement … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Selma est psychanalyste. Cette Tunisienne a grandi en France, y a fait ses études et a commencé d'y travailler. Mais, la trentaine venue, elle décide de revenir à Tunis pour y pratiquer son métier. La psychanalyse freudienne est-elle soluble dans le mode de vie tunisien ?
"Un divan à Tunis" fait partie de ces films dont on pourrait penser que le charme ne dépasse pas la bande-annonce. Tout y déjà dit. Le pitch du film, qui se résume en une phrase et qui joue sur le choc des cultures. Son personnage principal, une femme indépendante, dont on se réjouit qu'il soit interprété par l'excellente Golshifteh Farahani tout en se demandant pourquoi diable être allé chercher cette actrice iranienne médiocrement arabophone pour jouer le rôle d'une Franco-Tunisienne. Et son traitement ; une succession de vignettes mettant en scènes des personnages croustillants composant un portrait kaléidoscopique de la Tunisie post-Ben Ali (un père de famille secrètement alcoolique, un imam imberbe, la patronne bling-bling d'un salon de coiffure, un boulanger mégenré…).
"Un divan à Tunis" est tout cela et n'est rien que cela. Aucune surprise décoiffante. Aucune entorse à un cahier des charges soigneusement respecté.
Mais, sans se pousser du col, sans vouloir à tout prix nous en mettre plein la vue, "Un divan à Tunis" est une réussite complète qui porte sur les choses et les êtres un regard d'une infinie bienveillance. Tout y est juste, tout y est savoureux. Qu'il s'agisse de la police tunisienne gentiment moquée avec un duo loufoque d'inspecteurs bas du front ou de l'administration tunisienne tout à la fois chicanière et accommodante.
On parle beaucoup de "female gaze" ces temps ci, alors que les polémiques autour des Césars ne cessent d'enfler. Le livre qu'y consacre Iris Brey bénéficie pour ces motifs conjecturels d'une inattendue publicité. On cite à tout bout de champ "Portait de la jeune fille en feu" comme le porte-drapeau de ce cinéma-là qui regarde la femme comme un sujet et non comme un objet. Le regard de Manèle Labidi sur son héroïne est emblématique du "female gaze". C'est le regard sur une femme indépendante, drôle, belle et intelligente, qui n'a pas besoin d'être érotisée pour posséder une identité.
le film est une comédie attachante. Il relate l'installation d'une trentenaire parisienne à Tunis, …c'est son histoire en tant que "psy" de fortune, à Tunis son succès, ses déboires….On va dire que c'est plutôt original, dans la forme, d'abord (Je pensais au cinéma de Philippe de Broca) avec un jeu d'acteurs très classique et difficilement qualifiable….les personnages sont assez hauts en couleurs, diversifiés, mais il manque un chouia d'écriture, même si , même si , c'est déjà pas si mal….On a quand même l'impression que le film est centré sur la psy, plutôt que sur ses patients, ce qui ôte un côté plus original au film, plus tunisien dirait je…...Malgré ces petites critiques, la photographie est délicate et les musiques du film, douces et attachantes, ce qui fait que l'on sort de la salle avec un sentiment de bien être, pas que cinématographique...Je conseille
Pour un premier film, ce n’est pas mal du tout. Ce film est assez drôle et la durée du film est bonne il n’est ni trop long ni trop court. Cependant il y a deux petits bémol les dialogues sont plat, et les mimiques faciales de l’actrice principale sont inexistantes ou alors elles sont tellement microscopiques que l’on ne les perçoit pas. A la fin il manque un petit quelque chose.
Un joli voyage culturel dans la capitale tunisienne, j'ai trouvé le film assez frais et original. Il met en avant par l'humour la réalité économique, politique et sociale de Tunis presque une décennie après la révolution de Jasmin (2011) et la chute du président Ben Ali. Malgré des gags souvent un poil trop caricaturaux à mon goût, le film a le mérite de soulever un certain mal-être persistant de cette population qui a vécu la révolution. Le personnage de Selma, par son côté "libre" et émancipée (e.g. elle est tatouée, pas mariée) et par son éducation occidentale permet de réaliser un fort contraste avec les habitudes culturels et les modes de vie des Tunisiens. L'actrice iranienne Golshifteh Farahani est par ailleurs vraiment superbe dans son rôle, certains autres acteurs sont beaucoup moins bons dans le film. Bref, une immersion plutôt sympathique et divertissante qui sera sans doute néanmoins assez vite oubliée dans le monde du cinéma.
Quel bon moment passé à voir ce film! J'ai adoré. On rigole beaucoup, on comprend certaines choses sur cette Tunisie post révolution et sans être de culture arabe on ne se sent pas du tout exclu. A voir!!