Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 février 2020
Ce film doit beaucoup au charme et au jeu de Golshifteh Farahani. Les autres comédiens sont également très bien et tous semblent prendre plaisir à jouer dans cette agréable comédie. Leur plaisir est communicatif.
La psychanalyse pourrait-elle permettre à des individus de renégocier leur place dans une société en plein désordre, bien que sous le poids des traditions ? Si ce n'est la psychanalyse, une certaine modernité qui s'insinue dans ce désordre ? Ou encore, les deux ?
Quoique déterminée, la psychanalyste elle-même (Golshifteh Farahani) semble se chercher à l'ombre du portrait de tonton Freud, sous le beau soleil de Tunisie. Tout de même, son irruption dans un monde dans lequel sa place ne lui est pas acquise, risque bien de faire "bouger les lignes".
Excellent film ! On rigole tout au long du film (éclats de rire dans la salle). C'est un comédie avec des personnages attachants et souvent haut en couleur. Je ne connaissais aucun acteur à part le premier rôle et j'ai trouvé que c'était très bien joué. Aucune fausse note à mon sens. Bref, je recommande vivement ce film !
Un grand moment de cinéma, de rire et d'émotion. Une comédie drôle et intelligente. Golshifteh sublime une galerie de personnage tous plus attachants les uns que les autres
Cette comédie solaire, nous fait voyager et découvrir une société tunisienne drôle et touchante ! Un film équilibré qui soulève des sujets profonds avec douceur et légèreté ! Un moment très agréable, à voir et à revoir !
Finesse, justesse et humour pour cette comédie franco tunisienne interprétée par une remarquable actrice Golshifteh Farahani et un plateau d’acteurs excellent. A voir et à revoir .
L’art de traiter des sujets profonds et vitaux dans une comédie est exercé ici avec grand talent. Les seconds rôles sont les grands personnages de cette fresque d’un pays et d’un parcours personnel émouvant.
Film profond mais drôle qui nous permet de nous immerger dans une Tunisie inconnue. Les sujets traités sont profonds mais abordés de manière légère, un très bon moment passé Les acteurs sont très bons Félicitations à la scénariste et réalisatrice pour ce premier film de qualité ! Je vous le recommande
très bon moment. tout le monde rit dans la salle. l'image d'une Tunisie moderne mais où subsistent certains archaïsmes et problèmes. Une belle découverte
Une succession de saynètes téléphonées, des personnages statiques, sans profondeur, même l'excellente Golshifteh Farahani peine à convaincre en intello parisienne de retour au bled pour ouvrir un cabinet de psy. Et puis, la filmer fumant cigarette sur cigarette dans presque tous les plans pour montrer à quel point elle est "libérée", c'est vraiment fatigant. On attend mieux du cinéma tunisien que cette caricature.
"Un divan à Tunis" est une belle surprise ! Loin des clichés actuels sur le monde arabo-musulman, souvent réduits au terrorisme et à l'islamisme, ce premier long-métrage de Manele Labidi étonne par sa tendresse pudique entremêlée d'humour. L'arrivée d'une psychiatre, une femme libre et émancipée de Paris, dans un pays où l'introspection ne fait pas partie des moeurs engendre un engouement de la parole incontrôlé, vif et drôle. Golshifteh Farahani, par son écoute et son affirmation (elle n'est pas mariée ni voilée), apporte une vraie profondeur à ce personnage qui vient percer l'abcès d'un silence devenu anodin. Face à elle, les langues se délient et les personnalités s'affirment, créant alors des dialogues savoureux, empreints de spontanéité et dénués de mauvaises ondes. Les personnages secondaires, se suivant sans se ressembler, sont touchants et visent toujours justes dans leurs singularités. Et malgré cette différence de culture, on ne manque pas de se reconnaitre et d'admirer la force de cette comédie qui ose mettre à plat les tensions par ses situations cocasses. C'est sans doute là que le film parvient le plus ! Cette satire, pleine de poésie et d'humanité, dépeint les dysfonctionnements d'une société tunisienne en pleine évolution. "Un divan à Tunis" fait donc du bien, à la façon d'une ode à la liberté utopique mais possible, et interroge notre rapport à l'affirmation de soi et au poids des mots (maux).
Un premier "long", écrit et réalisé par une fin de trentaine binationale (franco-tunisienne), Manele Labidi. Tout en pointillés et ellipses, le scénario est surtout décousu, au résultat, et la réalisation chaotique..... Dans une ambiance clochemerlesque, pour banlieue populaire de Tunis post-Ben Ali, "Selma" revient au bled, après 25 ans passés en France, et une formation de psychanalyste. Son cabinet, ouvert en haut de la maison familiale, semble répondre à un besoin réel, puisqu'elle a rapidement ses fidèles de "Un Divan à Tunis", et refuse même pas mal de pratiques, mais un policier entreprenant lui apprend qu'elle a besoin d'une autorisation d'exercer officielle, qu'elle va s'efforcer d'obtenir auprès d'une administration fonctionnant aux pesanteurs et lenteurs diverses, et au bakchich traditionnel... Une idée amusante, hélas peu convaincante dans son traitement - le meilleur atout du film étant l'Iranienne Golshifteh Farahani, dans le rôle principal, le plus gros de la "couleur locale" manque déjà....
Après la révolution culturelle, une française revient dans son pays natal, pratiquer son activité de psychanalyste. Une chronique fantaisiste et attachante de la Tunisie d'aujourd'hui, portée par la prestation de lumineuse Golshifteh Farahani.
Beau petit film, agréable à regarder, même si le jeu des acteurs est un peu fade (l'actrice principale semble zombifiée). Quelques idées sont très bonnes cela dit, et ça change un peu de ce que l'on peut voir habituellement.