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    Un divan à Tunis
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    230 critiques spectateurs

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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Une jeune tunisienne, ayant fait ses études de psychanalyste en France, décide de revenir dans la banlieue de Tunis pour y installer son cabinet.
    Mais tout ne va pas se passer si simplement dans un pays tiraillé entre ses traditions ancestrales et une modernité économique et administrative encore chaotique.
    Pour sa première réalisation, Manele Labidi s'en sort plutôt pas mal avec ce tableau aigre-doux de cette Tunisie d'aujourd'hui coincée entre ses peurs et ses ambitions.
    L'actrice principale (Golshifteh Farahani) illumine cette petite comédie certes perfectible, mais qui se déguste de façon légère et agréable comme un bon verre de Sidi Salem.
    Original, amusant et pittoresque.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2020
    Excellente comédie à l'Italo-tunisienne : c'est aussi un film politique bien sûr ou Golshifteh Farahani brille d'un talent qu'on lui connaît.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2020
    On ne peut nier que l’on prend plaisir devant cette petite comédie originale et pétillante en plus d’être intelligente. On est même désolé et frustré de ne pas mieux l’évaluer. Mais, in fine, plein de petits défauts notables empêchent de dire que « Un divan à Tunis » est pleinement réussi. Manele Labidi réalise là son premier film et on devrait donc être tenté d’aller vers l’indulgence mais on se dit que ce coup d’essai ne restera pas orphelin et que son prochain long-métrage évitera les défauts que voici. Le Cette comédie qui voit une tunisienne revenir au pays pour ouvrir son cabinet de psychologue recèle tous les atours d’une œuvre à la fois drôle, sociologique et politique. C’est plutôt le cas pour la première option, un peu moins pour la seconde et très peu pour la dernière. Ce n’est pas grave mais Labidi n’optimise pas tout le potentiel d’un sujet à priori anodin mais qui aurait pu l’emmener loin à l’heure de l’après révolution islamique en Tunisie.



    Le scénario aurait donc pu avoir plus de coffre au niveau du fond et du contexte. Si, à travers tous les personnages rencontrés par Selma, on diagnostique gentiment en creux tout un pays, l’aspect politique reste vraiment satellite. Pareillement, après un démarrage en trombe, « Un divan à Tunis » pédale un peu dans la semoule dans son dernier tiers. L’intrigue peine à se renouveler et aller au-delà de son postulat de base. Quant à la mise en scène de la néo-cinéaste, elle reste purement scolaire et illustrative hormis deux ou trois beaux plans. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ces menus défauts inhérents à beaucoup de premiers films n’entachent en rien le plaisir certain que nous procure la vision de ce petit film iconoclaste et plein de charme. Il y a des effluves de son lointain cousin libanais à succès, « Caramel de Nadine Labaki, qui se déroulait lui dans un salon de coiffure.



    On apprécie de retrouver l’iranienne Golshifteh Farahani dans ce rôle de française revenant au bled pour le meilleur et pour le pire. Elle colle parfaitement à ce rôle et sa détermination et sa moue agacée font mouche en tête d’affiche. Il y a pléthore de seconds rôles forcément, que ce soit la famille et le voisinage de l’héroïne ou les nombreux patients. Et tous sont bien écrits et traités avec leur petit moment de gloire. On apprécie la patronne du salon de coiffure et la nièce de l’héroïne notamment mais la meilleure est la fonctionnaire du Ministère. Le jeu du chat et de la souris dans la séduction avec le personnage du policier est agréable et pas trop cliché. Le meilleur de cette oeuvre reste les réparties et les réactions de tous ces gens à l’annonce de l’arrivée de ce cabinet et les consultations qui s’ensuivent, pas trop répétitives ou redondantes mais qui permettent des situations plutôt burlesques. C’est drôle et plutôt frais. En somme, « Un divan à Tunis » est loin d’être parfait mais c’est une délicieuse et charmante petite comédie.



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    marc C.
    marc C.

    27 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2020
    Excellent film ,un délicieux moment de cinéma.
    L'actrice principale est toute en finesse et subtilité,beaucoup de moments droles et bien vus et a la fin du film on ne peut s'empécher de penser que nous sommes trés bien en France.......
    Z_dpm
    Z_dpm

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2020
    Film plein d’esprit, de pudeur, d’humanité sans fausse complaisance.
    Goldhifteh Faharani est magnifique, tous les acteurs sont justes.
    Une comédie orchestrée avec finesse et profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2020
    Enfin une comédie piquante et délicieuse avec la lumineuse Golshifeth Farahani ! 😁😁😁 un régal ! Courrez voir ce petit bijou ! 😂😂😂
    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2020
    une psychanalyste tunisienne revient au pays pour s 'installer.
    Incompréhension des siens, pas besoin de cela , c est pour les français. Et bien gagné , un défilé devant sa porte.
    Drôle et émouvant ,il ne manque plus qu une autorisation pour s installer et dans le pays c est aussi une histoire. De bons portraits , un bon moment , beaucoup de rire dans la salle.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2020
    Réussir à faire rire ou réussir à toucher, rester dans la légèreté d’un divertissement ou la profondeur d’une œuvre d’art marquante, l’une ou l’autre de ces visions du cinéma ne peuvent être hiérarchisé tant elles apportent tous deux différemment à chacune, mais les combiner en revanche reste une performance rarement accomplie. Mrs Doubtfire ou encore Kramer contre Kramer, bien qu’ici il s’agisse plus d’un divorce de pensé que de sentiment, peuvent en être des exemples par cette double réussite, là où malheureusement Un divan à Tunis se perd quelque peu. En effet, malgré un sujet des plus actuel et engagé politiquement, le premier film de Manele Labidi manque cruellement de cette folie, d’une certaine générosité dans le dispositif qui parvient à transcender une comédie. Ainsi, on suit au cours du film Selma, diplômée de psychanalyse en France, revenir dans son pays d’origine, la Tunisie, pour y tenter d’exercer ces mêmes fonctions malgré les préjugés de ces habitants et les nombreuses contraintes administratives.

    Tout ceci nous donne alors à nous spectateur une comédie séduisante, amusante sans être hilarante forcément, dépourvus de grandes ambitions si ce n’est tout de même d’évoquer un sujet, parler de gens qu’on ne voit que très peu aujourd’hui au cinéma. Le récit nous présente alors de nombreux personnages pour créer cette belle communauté de banlieue de Tunis, bien que ceux-ci soient souvent très caricaturaux, ce qui empêche alors de pouvoir s’y identifier complètement. L’intrigue est quant à elle suffisante pour capter notre attention bien qu’elle puisse manquer toujours de ce grain de folie pour que ce film arrive pleinement à se démarquer. D’autre part, la Tunisie ici au cœur du propos politique, est tournée en dérision au possible par le décalage notamment de certaines situations en comparaison avec l’occident, que ce soit d’une partie des mentalités, des voitures, ou même simplement des pauses déjeuner. Tout ceci nous rend cet univers captivant, attachant et plein d’espoir et c’est notamment par cet aspect que le film réussi son pari par le fait de pouvoir y intégrer absolument tout spectateur, quelques soit ses connaissances du propos, sans quoi l’aspect comique du film n’aurait alors que très peut fonctionner.

    On observe donc ici un film très rythmé, aux dialogues bien écrits où aucune baisse de régime ne nous sort de l’histoire du début à la fin. Selma occupe toute notre attention par la légitimité du combat qu’elle mène sous nos yeux et le jeu d’acteur à souligner de Golshifte Farahani n’y est évidemment pas pour rien. Toutefois, le fond de pensé de cette comédie légère est peu identifiable tout comme les solutions proposées, les personnages sont caricaturaux, avec par exemple le policier dragueur, dur et sérieux suivi de ces acolytes simples d’esprit, la sœur rebelle entêté qui enchaîne bêtises sur bêtises, ou encore la mère réfractaire de base qui se retrouve à finalement à accepter la psychanalyse. Toute cette communauté bien qu’amusante peine à nous faire rire ou même nous toucher pleinement, l’auteur ne parvient pas vraiment à ajouter de l’épaisseur à son œuvre, à cueillir toutes les possibilités de son idée de base qui paraissait toutefois très intéressante. Un juste milieu semble ainsi vouloir être recherché sans parvenir toutefois à trouver une cohérence globale malgré toute la sympathie que l’on éprouve pour chaque personnage, ce qui donne tout de même un film plaisant et prometteur pour la jeune réalisatrice.
    Ceiner M
    Ceiner M

    33 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    Je mets 2,5 car je suis une inconditionnelle de Golshifteh Farahani et que c'est un gentil film sympatoche. mais c'est un peu paresseux ,ça hésite entre plusieurs styles de cinéma sans prendre un parti.( un hommage aux films italiens, Woody allen, etcetc) Bon, aussi c'est un premier film alors soyons indulgent...mais il y a trop de clichés et une étude deux temps 3 mouvements des personnages ….un premier aspect, où ils se montrent peu sympathiques, et ensuite, la clé de lectures et /ou un autre aspect qui les rend sympathiques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    Comédie tout simplement merveilleuse et drôle, qui réussie sans clichés à traiter avec intelligence un sujet sérieux sur le ton de la comédie.
    J ai retrouvé le temps du film la Tunisie que j aime à travers une galerie de personnages et un décor qui m'ont transporté. Merci à la réalisatrice, il fera partie des films que je serai ravie de revoir plusieurs fois :))
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2020
    Un Divan à Tunis est le portrait sensible d'une Tunisie contemporaine.
    On rit beaucoup, les personnages sont drôles et touchants, les situation bien senties. Golshifteh est super en psy qui se débat avec la complexité de la Tunisie, et sa vitalité. Un film qui fait du bien, léger mais qui fait réfléchir. Un super feel good movie, simple, vif et inspiré. A voir et revoir en famille, avec des amis. Top! Manele Labidi, réalisatrice à suivre....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2020
    Quel bon moment passé à voir ce film! J'ai adoré. On rigole beaucoup, on comprend certaines choses sur cette Tunisie post révolution et sans être de culture arabe on ne se sent pas du tout exclu. A voir!!
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2020
    Très bon moment avec des acteurs excellents, notamment l'actrice principale,Golshifte Farahani, pour parler de sujets sérieux de la vie tunisienne avec légèreté et humour. Un cinéma qui ne juge pas et ne donne pas de leçon de morale, juste qui essaie de montrer cette société pleine de contradictions qui fait comme elle peut face à la modernité qui n'apporte pas que du mauvais. Chacun, chacune gère sa vie en cohabitant avec des blessures cachées, et se précipite chez le psychanalyste dès l'ouverture du cabinet pour tenter de se défaire de ces souffrances. Personne n'est indemne! De même, les institutions comme la police, l'administration sont malades et dysfonctionnelles et auraient bien besoin d'une remise en question et d'une réorganisation en profondeur. Tout cela est montré avec beaucoup de tendresse et d'amour pour ce pays et ses habitants. Très réussi, on sort joyeux!
    Michèle S F
    Michèle S F

    11 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Ma méconnaissance du Maghreb ne me permet pas de juger, cliché ? Caricature ou réalité?
    Juste plaisant
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2020
    Manele Labidi situe son premier film dans la Tunisie post-2011. Autrement dit, un pays tout juste sorti d'une révolution ayant chassé le dictateur Ben-Ali du pouvoir et qui se cherche. Un temps d'introspection finalement assez propice à la comédie.
    Un divan à Tunis suit les galères de Selma qui revient à sa terre natale pour y monter son cabinet de psychanalyse. Elle aurait pu rester à Paris et se faire une place parmi nombre de ses collègues, mais quelque chose la poussait à tenter le coup en Tunisie. Ça tombe bien puisque la nation a besoin de se livrer, parait-il.
    En fin de compte, le long-métrage se révèle presque plus intéressant dans son instantané du pays de Jasmin que dans le burlesque. Un divan à Tunis joue à fond les clichés, ce qui vaut plusieurs sourires tout au long des 90 minutes et permet d'abolir cette frontière imaginaire bâtie par les médias. Politique, religion, sexualité; le film prend toutes les idées reçues pour en dévisser un peu leurs sottises. Son problème, c'est que malgré la courte durée, les gags se suivent et se ressemblent un peu trop souvent pour tous marcher.
    Alors, on regarde à l'arrière-plan, ce pays cerné par l'incertitude et par la tâche à accomplir (se reconstruire). Et cela passe par un vrai travail sur l'égalité (les femmes ont le beau rôle ici) et la justice en manque de moyens. Manele Labidi y va par petites touches mais le message est limpide, et délivré avec beaucoup de conviction. Et comment résister à la grâce de Golshifteh Farahani ?
    Si l'art a un rôle à jouer (et c'est le cas), gageons que Un divan à Tunis saura donner du baume au cœur de ceux qui veulent continuer à bouger les choses.
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