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Pauline R.
7 abonnés
79 critiques
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1,0
Publiée le 19 février 2020
Affligeant de nullité et d'un ennui mortel ! C'est bourré de clichés, absolument pas drôle, ni fin ni profond. C'est mal joué et l'actrice principale récite de A à Z, l'air béat, sans transmettre aucune émotion. Heureusement c'est fini, je peux enfin rentrer chez moi... ouf !!
Un film magnifique ! On nous transporte à Tunis dans ce film tendre et drôle. Le film montre aussi l’absurdité de certaines situations, avec un regard féminin très juste.
le film est une comédie attachante. Il relate l'installation d'une trentenaire parisienne à Tunis, …c'est son histoire en tant que "psy" de fortune, à Tunis son succès, ses déboires….On va dire que c'est plutôt original, dans la forme, d'abord (Je pensais au cinéma de Philippe de Broca) avec un jeu d'acteurs très classique et difficilement qualifiable….les personnages sont assez hauts en couleurs, diversifiés, mais il manque un chouia d'écriture, même si , même si , c'est déjà pas si mal….On a quand même l'impression que le film est centré sur la psy, plutôt que sur ses patients, ce qui ôte un côté plus original au film, plus tunisien dirait je…...Malgré ces petites critiques, la photographie est délicate et les musiques du film, douces et attachantes, ce qui fait que l'on sort de la salle avec un sentiment de bien être, pas que cinématographique...Je conseille
Selma est psychanalyste. Cette Tunisienne a grandi en France, y a fait ses études et a commencé d'y travailler. Mais, la trentaine venue, elle décide de revenir à Tunis pour y pratiquer son métier. La psychanalyse freudienne est-elle soluble dans le mode de vie tunisien ?
"Un divan à Tunis" fait partie de ces films dont on pourrait penser que le charme ne dépasse pas la bande-annonce. Tout y déjà dit. Le pitch du film, qui se résume en une phrase et qui joue sur le choc des cultures. Son personnage principal, une femme indépendante, dont on se réjouit qu'il soit interprété par l'excellente Golshifteh Farahani tout en se demandant pourquoi diable être allé chercher cette actrice iranienne médiocrement arabophone pour jouer le rôle d'une Franco-Tunisienne. Et son traitement ; une succession de vignettes mettant en scènes des personnages croustillants composant un portrait kaléidoscopique de la Tunisie post-Ben Ali (un père de famille secrètement alcoolique, un imam imberbe, la patronne bling-bling d'un salon de coiffure, un boulanger mégenré…).
"Un divan à Tunis" est tout cela et n'est rien que cela. Aucune surprise décoiffante. Aucune entorse à un cahier des charges soigneusement respecté.
Mais, sans se pousser du col, sans vouloir à tout prix nous en mettre plein la vue, "Un divan à Tunis" est une réussite complète qui porte sur les choses et les êtres un regard d'une infinie bienveillance. Tout y est juste, tout y est savoureux. Qu'il s'agisse de la police tunisienne gentiment moquée avec un duo loufoque d'inspecteurs bas du front ou de l'administration tunisienne tout à la fois chicanière et accommodante.
On parle beaucoup de "female gaze" ces temps ci, alors que les polémiques autour des Césars ne cessent d'enfler. Le livre qu'y consacre Iris Brey bénéficie pour ces motifs conjecturels d'une inattendue publicité. On cite à tout bout de champ "Portait de la jeune fille en feu" comme le porte-drapeau de ce cinéma-là qui regarde la femme comme un sujet et non comme un objet. Le regard de Manèle Labidi sur son héroïne est emblématique du "female gaze". C'est le regard sur une femme indépendante, drôle, belle et intelligente, qui n'a pas besoin d'être érotisée pour posséder une identité.
Comédie intelligente, pleine de fraîcheur et d'originalité, les répliques fusent et font rire la salle. La palette de personnages hauts en couleur fait penser à Almodovar et révèle une Tunisie populaire et attachante. La photo est superbe, la musique aussi ; c'est un film bien ficelé où on s'amuse beaucoup, à voir en famille, entre amis ou en couple.
Une vague psy mignonne mais pas très futée et qui aurait bien besoin d une analyse ouvre un cabinet de psychiatre à Tunis dans un monde géré par l incompétence et la corruption C est ennuyeux et pas drole
« Un divan à Tunis » est avant tout une galerie de portraits de l'actuelle Tunisie. Personnage auxquels se confronte une psychanaliste décidée à revenir au pays « soigner » les blessés de la révolution, entre autre. La réalisation est soignée et la direction d'acteurs fort intéressante. La société tunisienne y est prise « à rebrousse poil » des idées toutes faites. Et nous passons sans cesse de la comédie à la réflexion sérieuse sur les évolutions sociale. La place du Coran et de l'Imam sont en particulier décrites en faisant tomber les idées toutes faites de notre vision occidentale des choses. La place de la langue française et arabe, l'influence des cultures occidentales (musiques), les difficultés de reconstruire un état après la révolution, autant de sujets abordés tantôt de façon très sérieuse, tantôt de façon humoristique ou décalée. Outre le personnage principal, une psychanalyste qui se cherche, la cinéaste insiste sur le travail du personnage du policier qui veut croire dans la construction d'une nouvelle Tunisie, sans corruption et avec une direction politique affirmée. Malheureusement, cette construction tarde à se mettre en place. Elle est symbolisée par ces bureaux vides dans les ministères... Mais je lui préfère nettement celui d'un Imam confronté aux déséquilibres sociaux : On comprend bien que dans des pays où un islam ouvert et tranquille, l'arrivée d'extrémistes finalement finit par tuer la religion (18% des jeunes arabes seraient non-croyants en 2019 selon une étude de « Challenge » contre 8% en 2013). Au point d'en rire en se posant la question de savoir pourquoi une jeune femme est-elle emmenée à porter un imposant voile islamique. Et puis, comme le film est avant tout tunisien et non français, la fin est réussie, chose que les comédies françaises ne savent toujours pas faire.
Un pure chef d'oeuvre!!! Que de talent!! Ce film est une merveille!! Tout est réussi: le jeu des acteurs, le scénario, la technique. Les problèmes de la Tunisie contemporaine sont évoqués avec beaucoup de délicatesse et d'humour. Les dialogues sont particulièrement réussis. J'attends le prochain film de cette réalisatrice avec beaucoup d'impatience.
UN DIVAN À TUNIS ou comment ne pas crier au coup de génie ? Sous ses airs de comédie légère et satirique se cache une autopsie magnifique d'une société tunisienne (et arabe pour élargir le spectre) profondément bouleversée aujourd'hui dans ses mœurs, sa politique et son identité. On rit énormément mais l'on finit par être touché à notre tour par ce spleen arabe. Sachez que Golshifteh FARAHANI est certes un grand atout pour ce film mais est loin d'être le seul ! Bravo à Manèle Labidi, nouvelle cinéaste à suivre de très près ! Courez le voir (ne serait-ce que pour les scènes cultes et jouissives de l'administration et du commissariat)
Une enfilade de lieux communs e de stereotypes, sur la psychanalyse, sur la Tunisie et les pays arabes. On frise le néocolonialisme culturel pendant toute la durée du film. La protagoniste est dans la vie une belle bobo iranienne qui vit en France , une future star politiquement engagée vis à vis de son pays certes, mais culturellement pas arabe du tout et cela se voit. On risque la pandemie de Bienvenue chez les Ch'ti, avec le triomphe grand public d'un film politiquement suspect, assez ennuyeux et au mieux superficiel. Très fortement déconseillé.
La Tunisie post Ben Ali : des habitants partagés entre désir de modernité et plongeon dans l'obscurantisme religieux. Des habitants qui auraient bien besoin de s'épancher quant à leurs contradictions ! Heureux hasard : voici que Selma revient dans le pays qu'elle avait quitté à l'âge de 10 ans et Selma est une jeune psychanalyste qui a choisi de quitter Paris et la concurrence qu'elle y rencontrait dans l'exercice de sa profession pour venir ouvrir un cabinet à Tunis. Aux membres de sa famille qui s'étonnent qu'elle ne soit toujours pas mariée, Selma affirme ne pas vouloir d'un homme à ses côtés et goûter par dessus tout la solitude dans laquelle elle vit. On se doute bien que, au cinéma du moins, ce genre de certitude peut être amené à vaciller ! Premier long métrage de Manele Abidi, une franco-tunisienne de 37 ans, "Un divan à Tunis" joue beaucoup sur un second degré renforcé par un accompagnement de musiques le plus souvent particulièrement ringardes. Sur des thèmes très variés, comme la lutte contre une addiction à l'alcool, la bureaucratie du pays, l'éducation des enfants, le désir d'émancipation d'une jeune fille, la corruption dans la police, présentée ici "à rebrousse-poil" par un flic qui pense que son pays ne peut s'en sortir que par le respect des lois, on est donc confronté à une succession de scènes dans lesquelles règne une gentille caricature et qui s'avèrent très inégales dans leur traitement. Une scène domine l'ensemble : tombée en panne dans un endroit désertique, Selma est "recueillie" dans la voiture d'un homme âgé, un homme qui ne dit pas un mot, Selma devenant la patiente qui s'épanche auprès d'une sorte de Freud ressuscité. Le rôle de Selma est interprété par Golshifteh Farahani, qu'il n'est plus besoin de présenter. Par contre, il est peut-être nécessaire de présenter l'interprète de Naim, l'inspecteur de police à la redoutable intégrité : il s'agit de Majd Mastoura, qu'on avait découvert il y a 3 ans dans "Hedi, un vent de liberté".