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    Le Sel des larmes
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    34 critiques spectateurs

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    Paul L
    Paul L

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    1h30 de destruction de la masculinité. Aucun caractère. Aucune utilité. Ça joue bien mais ça ne sert pas à grand chose.
    Ce film n a pas beaucoup d intérêt.
    Mise en lumière permanente de la faiblesse masculine. Gabin et Belmondo sont morts. Passez votre chemin.
    selenie
    selenie

    6 387 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Garrel cette fois ne semble pas vraiment savoir ce qu'l veut raconter vraiment. D'un côté un jeune homme qui ne semble pas savoir ce qu'il veut vraiment niveau sentimental, d'un autre côté sa relation privilégiée avec son père. On cherche encore le lien entre ces deux récits, on serait presque dans deux films en un, deux courts que le réalisateur aurait imbriqués l'un à l'autre pour pouvoir sortir un long métrage. Les jeunes femmes sont nettement plus intéressantes mais peu exploitées puisque c'est bien lui qui compte alors même qu'il est inintéressant car sans passion, sans envie, sans bonheur... L'émotion vient surtout des femmes et du père (merveilleux André Wilms !). De vrais instant de grâce, mais pas suffisant pour combler un sentiment de vide sur l'ensemble du long métrage. Dommage...
    Site : Selenie
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 109 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Garrel nous livre encore une fois un vrai beau film et une nouvelle variation réussie autour du thème de la jalousie. J'aime cette façon qu'il a de faire des films très simples, épurés, dans des beaux noirs et blancs et qui semblent se passer hors du temps.

    Les amants s'envoient des lettres, ne passent pas leur temps à s'envoyer des SMS, dansent sur du Jean-Louis Haubert (comme dans l'Amant d'un jour), ce qui donne l'impression que ça pourrait se passer à n'importe quelle époque... C'est en partie la force du film, ça a un côté universel qui peut toucher tout le monde, toutes les générations avec des histoires d'amour (ou de non amour plutôt) atemporelles.

    Et puis, je ne sais pas, il y a un côté romantique à s'envoyer des lettres qui fonctionne très bien. Enfin, je dis romantique, mais comme dit c'est plutôt plusieurs histoires de non amour qui vont se succéder où on croit à chaque fois que le héros tombe sur l'amour de sa vie, qu'il a une belle relation avec une femme, avant de se rendre compte que tout ça est quand même un brin malsain.
    Malgré tout il y a une émotion qui passe, le film est assez gênant lorsque ça drague, lorsque les amoureux se cherchent, on sent qu'ils sont maladroits, qu'ils sont pas forcément à l'aise... La candeur de la première, Djemila fonctionne vraiment bien et on y croit à cette fille séduite et dont on devine qu'il est son premier mec.

    Il y a de beaux regards, on sent qu'elle est totalement sous son charme... Ce qui la rend profondément sympathique et son « destin » d'autant plus difficile à accepter.

    En fait j'aime la manière qu'a Garrel de nous montrer que son héros est en fait un petit salaud, ou du moins quelqu'un de très lâche. Il a une idée derrière la tête, il veut coucher avec les filles, il n'est pas très compréhensif avec elles... Mais ce qui est intéressant c'est qu'il n'est pas jugé, c'est juste un type normal avec ses défauts. Et donc à côté de cet aspect hors du temps, où toutes ces relations sont fantasmées, irréelles, il y a quelque chose de très humain dans l'écriture des personnages qui fait qu'on s'attache à eux et que bien que cet univers dans lequel ils évoluent n'est pas la réalité, on y croit à leur histoire... puisqu'ils existent.

    Bref, ça m'a vraiment bien plu. J'espère qu'il va continuer à faire ses petits films sur la jalousie tous les deux ou trois ans, c'est à chaque fois un régal. Il sait viser juste.
    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    Philippe Garrel fait toujours un peu le même film : noir et blanc plutôt classe, états d'âmes parisiens, dialogues assez littéraires.

    Bref, du cinéma d'un autre siècle diront certains, qui me laisse habituellement assez perplexe.

    Dans cet opus toutefois, les errances rohmériennes du personnage principal se teintent de nuances plutôt inaccoutumées chez Garrel : une cruauté distanciée parfois brutale, une escapade en province, une belle relation au père, un personnage principal qui exerce un métier manuel (ébéniste), une ouverture à des acteurs/trices d'origines diverses.

    Le résultat est un film très agréable qui nous surprend souvent et qui parfois nous ébloui par l'excellence de sa mise en scène. Des trois "segments" du film, chacun centré une femme (Djemila / Oulaya Amamra, Geneviève / Louise Chevillote / Betsy / Souleyla Yacoub) le premier est le plus beau. Le coup de foudre entre Luc et Djemila est superbement évoqué, et l'actrice de Divines révèle ici un talent réel, dans une composition à l'opposé de celle qui lui a valu de se faire connaître.

    Mon film préféré de Philippe Garrel à ce jour.
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Un nouveau petit bijou de Garrel, cinéaste de l'absolu dont on ne se lasse pas. Je lis çà et là des reproches de sexisme faites à l'oeuvre. Le personnage principal n'est - il est vrai - pas politiquement correct, passant de femme en femme sans se préoccuper de leurs sentiments. Le cinéaste n'en fait toutefois pas un portrait élégiaque : il ne porte pas de jugement sur ce jeune homme hors du temps, dont le rapport au père, très autobiographique, est magnifiquement montré (admirable Wilms). L'autre face du film, ce sont les portraits de femmes, déchirants, que l'auteur est l'un des seuls dans le cinéma d'aujourd'hui à peindre avec tant de profondeur. Les étreintes entre Luc et Djemila sont parmi les plus belles scènes filmées par le réalisateur de "La Naissance de l'amour" et méritent à elles-seules que l'on court voir ces larmes salées.
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2023
    Un homme va d'une femme à l'autre avec une facilité déconcertante dans un film au noir et blanc soigné mais qui suinte l'ennui narratif. Aucun personnage n'est attachant parce que le film ne distille aucune tension dramatique, aucun enjeu fort...On est sur le ton de la chronique, peut-être, mais ça ne marche pas. Reste André Wilms qui amène un peu d'émotion
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Filmé en noir et blanc, le dernier Philippe Garrel raconte la vie sentimentale de Luc (Logan Antuofermo) partageant sa vie entre la Province et Paris où il est admis à l'école Boulle. Succession de rencontres féminines sont au programme de ce film. L'ensemble manque néanmoins de saveur tant il est raconté de façon simpliste. La figure paternelle est elle beaucoup plus complexe à travers la vision d'André Wilms qui craint, à juste titre du fond de son village, l'image d'une capitale synonyme de tentations. Ce sel des larmes manque un peu de piment.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Le Sel des larmes réussit une fois encore, par l’épure et la concision, à saisir la simplicité des choses complexes, aussi complexes que l’amour. Le long métrage se compose de trois segments qui s’influencent les uns les autres, à l’image de la triade qui prend place dans l’appartement parisien entre Luc, Betsy et son meilleur ami. Trois segments réunis par le sentiment amoureux : celui, inaccessible et frustré, qu’inspire la femme et que confond souvent le protagoniste avec le goût du sexe ; celui, véritable, qui unit un fils à son père. Philippe Garrel filme donc la douleur de l’échec de l’homme à s’engager dans une relation qu’il a choisie, ainsi que la douleur de l’échec du fils à garder son père auprès de lui, pour toujours. Pour dire et incarner cela, le long métrage recourt à la métaphore de la menuiserie : un art en voie de disparition qui place Luc dans une position de dépendance vis-à-vis de son géniteur et formateur, qui l’enracine d’entrée de jeu dans le passé et le condamne à la désillusion et à la solitude. Car, comme le rappelle André Wilms, à quoi servent les meubles dans un monde instable et mobile ? « Les meubles, c’est quand on s’installe », alors qu’aujourd’hui « on est tous des nomades ». La trajectoire de Luc est d’ailleurs régie par le mouvement incessant, de sa ville de région jusqu’à Paris, de Paris en région, de la région à Paris encore ; un louvoiement spatial qui se rejoue intérieurement, le cœur du personnage oscillant entre plusieurs élues qui tout à la fois inspirent et rebutent. Le choix du noir et blanc contribue à cet hiver des sentiments : le fils marche seul dans la nuit, avec comme unique compagnon le savoir-faire transmis par son père qu’il porte comme un Christ. Plus Le Sel des larmes avance, plus il est déséquilibré et s’automatise, épousant ainsi la volatilité et l’éparpillement des relations contemporaines aussi faciles que fugaces : si passion il y a au début, on apprend plus tard qu’elle n’était pas réciproque, et que l’intérêt porté par Luc à Djemila n’était que sexuel. Le long métrage repose sur le principe de dégradation : celle du corps vieillissant du père qui cache à ses proches son opération, celle des sentiments qui volent au vent, celle de l’unité du couple qui s’ouvre et se morcelle, celle du nouveau-né qui ne verra jamais le jour. La morosité générale confère au film une langueur parfois redondante, mais qui témoigne assez justement de notre monde.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 789 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Les premières conquêtes féminines d’un jeune homme et la passion qu’il a pour son père. C’est l’histoire d’un jeune provincial Luc qui monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Le sel des larmes est un film prétentieux de Philippe Garrel tourné en noir et blanc pour faire nouvelle vague. Mais l'histoire n'est tout simplement pas assez intéressante pour me garder accrocher a ce film...
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2023
    En toute franchise, il s'agit du premier film de Phillipe Garrel que je découvre. Alors, évidemment, je ne vais pas faire le " spécialiste ", ce serait même plutôt malvenu, et à raison ! En revanche, je peu le dire, oui, ce film est très beau, du moins pour ce qu'il en est de son esthétique. Sobre, léché, classe, à l'image de son Noir et Blanc qui s'impose immédiatement.

    Dans le fond, Le Sel des Larmes est assez peu rocambolesque, toutefois, on ne s'ennui pas. Le parcours plus ou moins court de ce jeune homme qui cavale et marche à sa guise selon son désir propre narre une passion de la pulsion. A la fois ordinaire et léger, on se prend d'affection pour ses aventures, malgré quelques errances. Franchement le coup de la " rencontre de son égal " ... Sérieux ?

    Enfin bref. Il y'a des scènes qui indéniablement ressortent de ce film. Je pense comme cela à la volée au long face à face d'adieu entre Jamila et Luc, ou les petites gênes, hésitations de l'instant, ont de cesse de me revenir. Je pense aussi à cette conversation entre le père de ce dernier et Geneviève, ou l'annonce se termine par " - Ne pleure pas petite ! ". André Wilms, immense acteur au demeurant, m'a littéralement subjugué dans ce film ! Il est bouleversant.

    Je l'ai déjà dit, mais oui il y'a une beauté qui se niche dans ce long métrage, sa scène de danse l'incarne mieux que tout. La lumière, le grain, le cadrage colle à la chorégraphie et la joie du moment. Une douce fièvre.

    Ma curiosité quand à la filmographie du monsieur est éveillé.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2020
    Le dernier film de Philippe Garrel est nettement plus long que les trois précédents : plus romanesque, moins épuré, "Le sel des larmes" commence par séduire avant de se perdre dans un dernier segment qui ne fait plus exister ses personnages. On pourrait dire que le film est construit en trois parties, lesquelles correspondent aux trois rencontres amoureuses faites par Luc. La première est la plus belle car l'émotion qu'elle dégage provient autant d'une mise en scène du regard que de la parole et parce qu'elle fait à elle seule le portrait ambivalent d'un homme à première vue doux et respectueux mais qui peut se révéler aussi violent et égoïste. Quant à la deuxième rencontre, elle est plus crue dans la mesure où les plans sur une Louise Chevillotte souvent nue se multiplient, une manière d'exprimer le point de vue de Luc sur une femme qu'il considère plus pour son corps que pour sa personnalité. Dans ces deux premières parties, le film construit un personnage et des relations – d’amitié et amoureuses – de manière très concrète et progressive, à l'instar de ce que propose Garrel sur ses derniers longs-métrages ("L'ombre des femmes" et "L'amant d'un jour" notamment). En revanche, la dernière partie est trop longue car superficielle : le trouple vu à l'écran n'est jamais incarné, la preuve en est puisque les visages sont à peine filmés et les corps semblent disparaître pour ne devenir que des silhouettes que l'on devine à peine dans l'obscurité de la chambre à coucher. Il reste dans cet ultime segment quelques fulgurances, comme une scène de danse virevoltante, mais la conclusion moraliste que l'on voit venir de loin déçoit car l'acharnement sur le personnage principal est tout à fait inutile. Garrel nous avait habitués à des fins ouvertes ; or, "Le sel des larmes" propose une issue univoque, sans profondeur et par conséquent pauvre. Inégal, le film aurait donc mérité à avoir, tout comme les derniers films du cinéaste, un montage plus resserré.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    188 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    « Le Sel des larmes » est un film en noir et blanc de Philippe Garrel sur le papillonnage amoureux d’un étudiant qui nous montre 3 parties distinctes, comme le nombre de ses conquêtes. Les sentiments de ces premiers émois de ces jeunes adultes passent davantage par des regards et des gestes que par des dialogues. Le casting est parfait, le scénario et la réalisation beaucoup moins : le film paraît beaucoup plus long qu’il ne l’est (seulement 1h40). Il y a de bonnes idées mais cela manque de consistance.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2020
    « le Sel des Larmes » de Philippe Garrel relate la « complexitude » d’un jeune provincial qui vient d’être reçu à l’école Boulle (son père auquel il est très attaché était menuisier), face aux relations amoureuses avec 3 jeunes femmes dans une petite ville du Nord de la France et à Paris.
    Un film d’auteur un peu lent mais qui ne peut que plaire aux nostalgiques du noir & blanc, des fondus au noir et de la voix off. A noter 2 plans fort bien réussis : les retrouvailles de Geneviève et la danse de Luc et Betsy sur une musique de Jean-Louis Aubert.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    59 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Difficile de vraiment s'attacher au personnage principal car sa vie décousue interpelle et ne le rend pas très sympathique au fil de ce long métrage. "Le sel des larmes" raconte en effet les histoires d'amour d'un jeune homme passant d’une femme à une autre, sans complexe ni grand remord. Il n’y a pas de tension dramatique et l‘écriture se place sur le ton de la chronique. Filmé en noir et blanc évoquant la nostalgie du temps qui passe, des tentations, des échecs et des regrets, le réalisateur emprisonne son scénario dans une banalité qui n’apporte pas grand-chose, parlant des affres de l’amour sans grande fraicheur ni nouveauté. Même si quelques arguments peuvent séduire le cercle de Philippe Garrel, je n’ai pas été très emballé par le charme soi-disant entêtant de cette production cinématographique. Je n’y vois pas de grand chef-d’œuvre, encore moins son étourdissante beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2020
    Je suis allé voir le sel des larmes sans grande conviction.
    Quel fût ma surprise quand j'ai découvert que spoiler: le scénario, les dialogues, la mise en scène, le fond, venaient tous d'une époque absolument révolue.

    Absolument tout dans ce film spoiler: échoue à laisser transparaître de l'émotion positive chez le spectateur, tant le film paraît inabouti, se perd dans ses propos et vient désamorcer toute intensité par des silences trop longs, des échanges entre personnages irréels au possible et un narrateur insupportable
    .
    Chaque pan de l'histoire racontée spoiler: rend caduque celle qui la précède
    . Si Philippe Garrel tente de faire passer ce "choix" artistique comme une allégorie de la vie qui s'enchaîne, spoiler: cela résulte en un film déconstruit qui perd le spectateur dans d'insignifiantes, voir révoltantes, scènes qui n'auront aucun impact sur le film
    .
    Une oeuvre bouleversante spoiler: par la manière dont elle passe à coté de la plaque sur tous les sujets qu'elle ose approcher
    .
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