Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 10 novembre 2018
Je suis allé voir ce film qui avait fait parler de lui à partir d'un personnage réel, l'espion et l'histoire des 2 Corée. J'ai trouvé que le film va un peu vite avec les enchaînements, surtout lorsqu'on connait pas l'histoire asiatique on peut se retrouver largué, à un moment je ne savais plus qui étaient les coréens du Sud , les Coréens du Nord. Mais le fil conducteur du film va évoluer et comme tout film d'espionnage on retrouve la manipulation avec le côté politique, ce qui est l'intérêt principal de ce film. Les regrets que je note c'est le jeu de l'acteur qui joue l'espion , un peu agaçant quand il est au contact des Coréens du Nord, et la longueur par moment inutile. Je reconnais néanmoins qu'un film d'espionnage ne peut pas durer en dessous d'une heure trente car le cinéaste doit retranscrire le réel de l'approche, des méfiances de part et d'autre. Mais j'avoue avoir été surpris que ce qu'on reproche aux occidentaux Capitalistes existe aussi chez les Asiatiques. communistes....
voisin de "jsa" le film de bon jon ho au plan du thème abordé, mais meilleur que ce dernier, " the spy gone north" se rèvèle une bonne surprise et se voit avec beaucoup de plaisir. Depuis quelques années le cinéma Coréen qui arrive jusqu'à nous, se révèle des plus relevés. Aucune longueur dans ce film de plus de 2h20. Film politique et d'espionnage convaincant, à voir sans réserve.
Années 90 en Corée du Sud, Park Suk-Young, un ancien militaire est embauché et formé par les services secrets sud-coréens. Sa mission sera complexe et longue : il devra se faire passer pour un homme d’affaire auprès des responsables chargés du commerce nord-coréens, afin de pouvoir circuler librement en Corée du Nord et repérer leurs installations nucléaires.
Je conseille de ne pas se laisser décourager par la durée du film (2h20) et de rester concentré pendant la première demi-heure. Le réalisateur prend le temps de poser le décor, de mettre en scène les protagonistes et de démarrer l’intrigue peut-être un peu difficile à suivre au départ, mais plus claire ensuite.
J’ai eu un coup de coeur pour ce thriller d’espionnage subtil aux dimensions géo-politiques décrites sans concessions, réalisé de façon précise et détaillée, sur un rythme qui ne faiblit pas, malgré les nombreux dialogues.
Certaines scènes sont vraiment marquantes, comme l’entrée de Park Suk-Young à Pyongyang et ses entretiens avec Kim Jong-Il ; la recherche de tombes anciennes dans une province ravagée par la faim et le froid (avec une saisissante et courte scène de cannibalisme) ; les négociations et manipulations entre hauts fonctionnaires du Nord et du Sud.
Les héros sud et nord coréens sont sympathiques et convaincants. Leur relation laisse deviner un espoir de réconciliation entre les deux Corée, c’est l’impression finale à la sortie de la salle.
Sa richesse scénaristique fait de « The Spy Gone North » un film à ne pas manquer.
Même s'il est foncièrement plutôt réussi, j'avoue que j'attendais un peu plus de "The spy gone north". Ce dernier épouse parfaitement les codes du film d'espionnage pour offrir au spectateur une plongée passionnante dans la face cachée des relations qu'entretiennent les deux Corée à travers une histoire tendue et équilibrée. Le problème pour moi est que derrière cette grande maîtrise se cache un certain formalisme qui m'a un peu gêné. Yoon Jong-bin est un réalisateur efficace mais sans génie, sa mise en scène est purement fonctionnelle et illustrative sans jamais que le cinéaste coréen ne fasse preuve d'une réelle inventivité ou d'une prise de risque sur le plan visuel. Le tout sonne comme assez classique, voir formaté, à l'image d'une narration sans fioriture mais qui souffre quelques peu de sa linéarité. Sa complexité oblige le cinéaste a recourir à une voix off assez maladroite et j'ai surtout trouvé que le long-métrage manquait d'enjeux humains ce qui a freiné mon investissement émotionnel. Cela manque à mon goût un peu de souffle, de changements de rythme ou de surprises, on reste en terrain connu ce qui ne m'a pas empêché de passer un bon moment devant "The spy gone north" qui reste un film d'espionnage abouti malgré son manque d'audace.
Une chose est sûre, les coréens aiment le whisky (beaucoup de scènes ont cette couleur)….Pour être plus sérieux, voilà un film d'espionnage à l'opposé des James Bond et dont l'intérêt est surtout historique...Il rappelle le genre des films allemands entre Est et Ouest….Ici c'est la Corée du Sud qui infiltre un espion en Corée du Nord….Je reprocherais au film d'être un peu trop sérieux, voire cérébral...Il faut bien suivre le script et patience , cela se décante petit à petit, après une heure et demie, on y voit plus clair…..Le film est rempli d'anecdotes et de rencontres parfois très politiques, comme avec le président de la Corée du Nord….. On pourra apprécier les acteurs, comme la musique d'accompagnement, mélodieuse et symphonique parfois...Les plans sont soignés, la lumière douce et chaude….C'est du bon cinéma, précis et carré, mais je regretterais un peu le manque d'émotions qui animent ce film (sauf sans les dernières minutes)….Si vous êtes en forme, je conseille, sinon, attention, ce n'est pas facile, facile…….
The Spice Gone North est un de ces films d’espionnages qui fascinent, premièrement car il est inspiré de faits réels, puis par sa complexité et et sa résonance avec aujourd’hui. Yoon-Jong bin utilise parfaitement sa caméra avec des couleurs chaudes presque jaunis. Il sait nous faire frémir au moment opportun, avec beaucoup de scènes mémorables magnifiés par la musique et par ces personnages qui ne manquent pas de relief. Le cinéaste coréen se démarque aussi grâce à l’humour qu’il insère dans une scène presque dramatique.
Yoon Jong-Bin raconte l'histoire d'un espion sud-Coréen ayant infiltré l'entourage de Kim Jong-Il dans les années 90. Le récit est tendu, d'autant que le scénario s'appuie sur une histoire vraie. La mise-en-scène est efficace, les ambiances sonores et visuelles sont inquiétantes. Après une longue mise en route, le spectateur sent que l'histoire peut déraper à tout moment ...et c'est d'ailleurs ce qui arrive. Ce n'est pas qu'un film d'espionnage, c'est une petite leçon de géopolitique montrant la complexité et l'ambigüité des relations entre les deux Corées. Entre tension et lyrisme final, c'est un film emballant.
Si la mission originelle n'est pas spécialement palpable pour le commun des mortels l'intrigue s'étoffe ensuite et devient palpitante avec un paramètre inattendu. A savoir que la frontière Nord-Sud reste poreuse à bien des niveaux, que les deux pays restent pourtant une nation historiquement liée, que les idéologies sont un frein mais pas obligatoirement pour tous... etc... La réussite du film réside donc essentiellement dans cette capacité à nous immerger dans une société et un univers géo-politique unique au monde avec au milieu un peuple divisé. En conclusion, un thriller d'espionnage géo-politico-économique prenant et terriblement intéressant. A voir. Site : Selenie
éjà dans Kundo le cinéaste savait donner de la consistance à ses personnages. The Spy Gone North tourne autour d’une poignée d’acteurs qui se méfient tous les uns des autres – pour de bonnes raisons. Même si les ficelles sont parfois convenues, le film prend une belle ampleur jusqu’à un final qui ne laisse pas de marbre.
Magnifique. Cinéma coréen ample, ambitieux et, surtout, intelligent. Relations des deux corées pas manichéennes, malgré un portrait très réussi du dictateur du Nord. Très chaude recommandation !
« The Spy Gone North » ou « Gondjak » est un film d’espionnage sud-corréen qui aborde le conflit des deux nations coréennes dans les années 90. Un ancien officier est engagé par les services secrets sud-corréens sous le nom de code Black Venus pour collecter des informations sur le programme nucléaire en Corée du Nord. Entre infiltrations, écoutes, manipulations et longues conversations, nous avons vite fait de nous perdre dans la complexité de l’histoire. Pourtant les deux heures vingt sont menées avec une précision qui nous fait savourer ce mélange de James Bond, de film historique et qui de plus, reprend le thème musical du film « Shining ». Présentée en séance de minuit au Festival de Cannes, nous attendions néanmoins beaucoup plus d’action et de rythme de cette œuvre de Yoon Jong-bin. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com