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    La Tendre indifférence du monde
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    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Pour nous, français, "La tendre indifférence du monde" semble être le premier long métrage du kazakh Adilkhan Yerzhanov. Que nenni : il s'agit bel et bien de son 6ème long métrage. Son passage à Cannes dans le cadre de la sélection Un Certain Regard lui permet cette fois ci de sortir dans nos salles et on ne peut que s'en féliciter. En effet, ce "petit" film, réalisé avec peu de moyens, est une véritable pépite dont on espère qu'il arrivera à rencontrer "son" public. "Son" public ? Oui, le public formé par les spectateurs qui apprécient les films tout à la fois poétiques (le côté très décalé de certaines séquences, la beauté des images et celle des sentiments, les références à Camus et à Stendhal) et sociaux (Le statut de la femme au Kazakhstan, la corruption endémique, la soif des protagonistes pour l'argent), les films tout à la fois sérieux et plein d'ironie, dans lesquels on ne sait pas si on a le droit de rire tellement les situations sont souvent très graves. En résumé, les films qui ne sont pas formatés. Dans ce film d'Adilkhan Yerzhanov, on retrouve souvent l'univers de certains films de Jim Jarmusch, voire de films de Aki Kaurismäki. Franchement, il y a pire comme comparaison !
    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Le cinéma d'Asie centrale ne nous parvient plus que par bribes, hélas. La tendre indifférence du monde est déjà le 6ème film du kazakh Adikhan Yerzhanov mais c'est le premier à sortir sur les écrans français après sa présentation cannoise. Il tire son titre d'une phrase de Camus, auteur cité à deux reprises dans le film, dans cette oeuvre existentialiste qui emprunte aussi au Shakespeare de Roméo et Juliette avec ses amoureux innocents confrontés aux dangers de la perversion de la ville. A cet univers corrompu et violent, Yerzhanov oppose la beauté de l'art, avec ses nombreuses références picturales, et la dimension esthétique de La tendre indifférence du monde est son principal atout alors que sa progression narrative est-elle entachée d'une certaine opacité, s'égarant parfois dans des sous-intrigues pas forcément très claires. De ce film inégal, on retient les scènes réunissant les deux personnages principaux, protégés de la vilenie de leur environnement par leur candeur et leur pureté éternelle.
    ElBlasio
    ElBlasio

    34 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2018
    Entre deux combats de lutte dans la campagne Kazakhe, le valeureux Kuandyk n’a d’yeux que pour la belle Saltanat. Malheureusement, le père de cette dernière est décédé, laissant une énorme ardoise de dettes. La seule solution pour Saltanat, c’est d’aller en ville rencontrer le riche associé d’un parent éloigné. Kuandyk ne peut se résoudre à l’abandonner et c’est donc ensemble qu’ils vont vivre ce périple, elle vêtue de rouge, lui de noir.

    Ça n’est pas un film que signe le réalisateur Adilkhan Yerzhanov, mais un véritable musée. Dès le premier plan, la composition impressionne. Et ça n’est que le premier d’une longue série où le travail sur les cadres, les couleurs et les jeux de lumières sont éblouissants. Evoquant tant les œuvres de Van Gogh, du Douanier Rousseau et… Hergé, la tendre indifférence du monde est de toute beauté. On pourrait craindre que le film soit écrasé à force de citations et de références, mais au contraire. Voir ces personnages citer Camus, Stendahl ou Shakespeare au fil de leurs pérégrinations entre la rugueuse campagne et la sauvage métropole crée un décalage inattendu et surprenant. En combinant ces références avec un ton plus léger, notamment lorsque Kuandyk et Saltanat se transforment en héros révolutionnaires et romantiques, ce métrage crée un univers sublime et inédit.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2018
    En provenance du Kazakhstan, « La Tendre Indifférence du Monde » est une libre adaptation de Camus. Le film raconte le parcours de Saltanat promise à un riche mariage car sa famille croule sous les dettes. Son ami Kuandyk l’accompagne et ils vont vivre ensemble des événements plutôt hors du commun. Réalisé avec peu de moyens, Adilkhan Yerzhanov parvient tout de même à sublimer sa mise en scène grâce à une utilisation délicate des lumières et des couleurs. Les plans d’ensemble fixes sont soignés et à peu près tout nous fait penser à Aki Kaurismäki qui a notamment réalisé « Le Havre ». L’œuvre est presque contemplative et oublie trop souvent qu’un spectateur a besoin d’un peu plus de formes pour s’évader.
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