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    Euforia
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    fredericluc
    fredericluc

    78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Ce film donne tout son sens à l'appellation 'comedie dramatique'. Le portait des 2 frères est d'une sincérité bluffante, et les 2 acteurs formidables, leurs nominations et prix ne sont pas volés. Je n'avais pas été autant bouleversé par un film depuis 120 battements par minute. La mise en scène porte magnifiquement le scénario qui se resserre au fur et à mesure vers la relation fraternelle, et la fin de vie inéluctable. Comment ne pas s'y reconnaitre, ou au moins certains de nos proches ? SUBLIME.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Présenté dans la section Un Certain Regard à Cannes 2018, « Euforia » suit avec intimité le parcours de deux frères que tout oppose, rassemblés par la maladie de l’un d’eux. Matteo est excentrique, entrepreneur, riche, gay et profite pleinement de la vie. Ettore se renferme sur lui, ne parvient pas à oublier son ex et est atteint d’une tumeur au cerveau. « Euforia » décrit ce choc des cultures et des personnalités tout en mettant la lumière d’un passé complice de frères qui s’aiment. En confrontant sans cesse ces deux univers, la réalisatrice développe une comédie cocasse et bavarde mais qui se perd sur son fond et son message d’adieu.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    miouze
    miouze

    53 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Le laborieux rapprochement de deux frères aux antipodes l'un de l'autre.
    Le beau, brillant, extraverti, homo, et un poil superficiel cadet décide de "sauver" son terne, éteint et banal aîné, prof ordinaire et père de famille en passe de divorce, atteint de maladie incurable.
    Sa technique : cacher la gravité de la maladie à tous y compris à l'intéressé, le prendre sous son aile et sous son toit, le motiver par tous les moyens, et par toutes les façons de Croire et d'attirer la guérison, euphorie comprise.
    Ou comment l'amour fraternel ne fait-il pas de miracle, si ce n'est celui de ne garder que le meilleur : l'amour.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Regarder ou devrais-je dire plutôt subir ce film fut d'un ennui terrible. Il ne se passe pour ainsi dire rien ou pas grand chose. On imagine que l'histoire va démarrer or à aucun moment ca ne se produit et, quand enfin on a l'impression qu'on touche du doigt un certain intérêt, c'est déjà trop tard. On reste donc sur un constat désolant de remplissage; les phrases, les séquences se suivent bout-à-bout et s'enchaînent sans nécessité, sans logique. L'histoire, mince, tient sur quelques lignes. Le portrait de la relation entre ces deux frères différents ne prend pas, ou mal, si bien qu'on navigue dans la confusion et l'expectative, pour finir déçu. Ce film est constitué de banalité apparente, d'attentes, d'insignifiances censées faire sens. L'émotion s'y révèle absente et la réalisatrice paraît s'être contentée d'enfiler toute une suite de scènes mal découpées qui n'offrent guère d'intérêt, comme pour faire du remplissage... Et cela durant 2h, qui semblent interminables. Quelle purge. Je regardais ma montre, c'est dire, chose qui ne m'arrive jamais. Ça se veut intello, sensible? Le vécu des frères a beau être agrémenté d'une certaine symbolique et de quelques tentatives d'humour propres à faire glousser les bourgeois, Valeria Golino a beau s'évertuer à vouloir capter l'indicible, à faire parler les masques, à transmettre un malaise invisible, force est de conclure qu'il y a de quoi trouver l'ensemble abscons et particulièrement creux. Bien que ça se passe à Rome, à part une vue sur les toits depuis la terrasse du frère riche (Riccardo Scamarcio, pas vraiment crédible en gay) on n'a même pas droit à de belles images ou à de beaux paysages. Cet Euforia (encore un titre en porte-à-faux) ne m'ayant inspiré qu'ennui, j'ai regretté de l'avoir vu et V. Golino m'a une nouvelle fois déçu dans ses derniers choix.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Un bello ragazzo romano, homo friqué, héberge son frère prof provincial atteint d’une tumeur au cerveau. L’artiste entrepreneur parle cash, cache, se cache l’issue fatale. Au-delà des trajectoires divergentes des deux mâles, avec le poids des culpabilités, des rivalités, les feux des fêtes éclairent le vide d’un appartement tellement beau beau. Ces moments où le bord du gouffre s’approche sont électriques et beaucoup de thèmes clignotent : la bienveillance intrusive peut être contre productive et ce n’est pas plus facile d’être « pédé » que de se tenir dans la normalité, surtout quand des secrets sont mis au jour. Intense mélo ou la couleur italienne est toujours un plus.
    amour13
    amour13

    44 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Deux frères que tout semble opposer et qui ne se sont pas vu depuis des années vont apprendre à se découvrir et à s’aimer parce que l'un va découvrir que l'autre à une maladie incurable. Très belle histoire d'amour fraternel, une réussite italienne que je recommande.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2019
    Vu et avis le 20190226

    Film simple et sobre qui colle bien à son sujet.

    Film fait de petites choses indicibles. Ils ne s entendent pas mais sont amenés à se côtoyer. Sans qu il se passe une seule chose notable, visible, leur relation évolue jusqu à atteindre dans la dernière scène du parc avec les étourneaux, de la compréhension.

    C est la grande qualité du film : il n y a pas de tournant, de coup de théâtre, pas un événement qui dépasse l autre et pourtant à la fin du film, on se rend compte qu ils ont tous les deux changé..le film en devient donc un film sur le temps qui passe, l attachement qui s installé avec l habitude, les regrets, le pardon, l envie de bien faire.

    Matteo a un moment rêve et dit dans son rêve qu il ne veux pas mourrir. C est peut être son tout premier ressort. Lorsque il découvre que la vie de son frère est en danger, ça lui rappelle que lui aussi est mortel. Lutter pour son frère peut ainsi devenir,par certains côtés, une lutte pour lui-même. Ne pas le dire à son frère, c est peut être ce qu il ne voudrait pas savoir lui même. Mais plus le temps passe, moins ce qu il fait peut être interprété comme il le fait pour lui.

    Le scénario est très bien écrit, j ai beaucoup apprécié les scènes où etore inter mal les actes de mateo. C est jouissif pour le spectateur, très vache pour celui qui en est victime, violent de la part de qui fait ça, ...

    Petite mention spéciale pour Jasmine trinca, tout petit rôle mais comme d habitude complètement méconnaissable. Elle change beaucoup son apparence, tous les rôles / looks lui vont bien. Elle a déjà joué des rôles mémorables et je continue à avoir du mal a la situer : deux vies, Miele, fortunata, nos meilleures années. Que de films où à chaque fois je me suis dit qu elle a quelque chose de touchant, de très attachant, que j ai envie de me souvenir d elle et de la suivre. Je crois que c est la première fois que je reconnais son nom (sans pouvoir identifier un film à lui associer). Pour moi, c est un signe de qualité. Elle s impose progressivement, par la douceur, mais je pense qu elle commence à avoir déjà une très belle filmographie.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2019
    Et revoici l'Italie au cinéma avec cette fois un mélo qui s'inscrit dans une tradition chère à la péninsule. Deux frères que tout oppose vont se retrouver et partager des moments précieux alors que l'on a découvert chez l'un une tumeur au cerveau et qu'un long traitement est engagé. Ettore, l'aîné - le malade -, est ce que l'on nomme assez tristement un petit prof, qui plus est de province, alors que Matteo, le cadet, jeune entrepreneur, vit dans l'opulence et tutoie le monde entier. Difficile par ailleurs pour le premier d'admettre l'homosexualité du second. Et pourtant ce sont des heures fort intenses et riches de rebondissements que vont vivre les frangins, renouant ainsi avec une vie de famille qui a ses côtés pesants (ah! la mamma, envahissante comme souvent dans la société italienne...). Il va donc y avoir de belles bagarres à la faveur des ressentiments qui jaillissent du passé ainsi que des secrets jalousement tus au sujet de la maladie de l'aîné, mais aussi des moments de réconciliation et, pour tout dire, d'euphorie. C'est Valeria Golino, dont on a eu l'occasion d'apprécier l'immense talent d'actrice (nous n'oublions pas "Respiro", ce chef-d’œuvre solaire...), qui assure la mise en scène et affirme avoir ainsi voulu réaliser un film d''hommes avec des acteurs qu'elle a pleinement choisis et qui incarnent pour l'un - Riccardo Scamarcio - l'extraversion et le charme latin dans toute sa splendeur et pour l'autre - Valerio Mastandrea - l'introversion et une certaine mélancolie. Les décors sont toujours très bien choisis et traduisent une traversée du temps et des saisons. Rome en priorité avec cet appartement luxueux en plein centre de la ville où se donnent libre cours les plaisirs de la fête insolente mais aussi quelques décors naturels dont cette plage en plein hiver qui en dit long sur la détresse d'Ettore. L'image est soignée et toutefois on pourra lui reprocher un caractère conventionnel et formaté. Et surtout, malgré les moments d'effusion, le film ne parvient pas à décoller et à susciter une véritable empathie avec les personnages. Si l'ensemble est de qualité, il n'en demeure pas moins que ce film emprunte trop souvent les allures de ce que l'on nomme un honnête téléfilm. Ce qui du reste n'est pas si mal que cela...
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2019
    Matteo (Riccardo Scamarcio) et Ettore (Valerio Mastandrea) sont frères. Mais tout les oppose. Matteo vit à Rome dans un luxueux penthouse. Il travaille dans le monde de l'art. Homosexuel assumé, gros consommateur de cocaïne, il brûle la vie par les deux bouts. Marié, père de famille, Ettore vit encore en province non loin de sa mère et exerce la profession d'instituteur.Matteo, qui y a des connections, a obtenu un rendez vous à l'hôpital pour son frère et reçoit avant lui les résultats des analyses qui lui ont été prescrites. Il apprend que Ettore est atteint d'un cancer incurable.

    En 2002, "Son frère", un film bouleversant de Patrice Chéreau racontait la lente agonie de Thomas (Bruno Todeschini), un homosexuel, confié aux soins de son frère Luc interprété par Éric Caravaca. "Euforia" reproduit la même trame.

    L'homosexualité et sa difficulté à l'accepter n'est plus comme chez Chéreau le sujet principal du film. Dans le film de Valeria Golino, les deux frères sont séparés par une succession de choix opposés : lieu de résidence, profession, engagement sentimental. Tandis que l'un mène une vie de pop star, l'autre a une vie ordinaire. La maladie s'abat sur le second.

    Le problème d'"Euforia" est de nous raconter une histoire cousue de fil blanc. Dès le départ, on sait que le mal dont est affligé Ettore est incurable et que l'histoire du film sera celle de son inexorable agonie. Dès le début du film, on se doute que, malgré leurs évidentes différences, l'épreuve rapprochera les deux frères car les liens du sang sont plus forts que tout.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2019
    Le talent d'actrice de Valeria Golino est incontestble, celui de réalisatrice est moins évident après un beau coup d'essai, Miele, porté par la magnifique Jasmina Trinca. Euforia est en effet un peu bancal, tardant à se centrer sur son vrai sujet, une histoire de frères qui arrivent enfin à s'aimer malgré ou plutôt à cause de la maladie et de la fin prochaine de l'un des deux. Décidément, la mort est un motif qui hante la cinéaste puisque c'était déjà le thème de son film précédent et si elle ne manque pas de délicatesse pour le traiter, son récit emprunte parfois des voies détournées avant de s'y confronter vraiment, les plus belles scènes se trouvant vers la fin, en particulier avec l'apparition de Jasmine Trinca (encore elle). Bien entendu, Valeria Golino s'est méfiée du caractère mélodramatique contenue dans Euforia, ce qui explique ses circonvolutions préalables mais elle perd beaucoup de l'émotion qui aurait dû être ressentie davantage. Le film est d'ailleurs axé d'abord sur le frère bien portant, brillant et superficiel, alors que l'autre est moins bien "traité" n'existant finalement que par le mal qui le détruit, sans que son personnage ait été suffisamment construit en amont y compris dans son opposition fraternelle. Euforia est donc assez frustrant et même parfois lymphatique s'en remettant à deux interprètes d'exception, parmi les plus brillants dans leur génération en Italie. Riccardo Scarmarcio a le rôle le plus gratifiant et il est étincelant, une fois de plus serait-on tenté d'ajouter..
    Malo M.
    Malo M.

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Euforia, est un lent désenchantement qui nous montre deux frères que tout oppose et dont l'écart se creuse encore plus quand l'un se doit de tenir secret une nouvelle bouleversante qui concerne l'autre. C'est donc un pitch à la fois peu racoleur et qui fait peur que nous propose la réalisatrice italienne Valéria Golino.
    Celle-ci semble avoir perdu dés le début son euphorie car elle tarde à nous faire entrer dans son univers italien fraternel. Si l'on comprend très vite, grâce à une mise en scène appliquée, que tout oppose ces deux hommes, le long métrage ne cesse de nous relançer des piqures de rappel qui agaçent. Les connotations religieuses, présentes à foisons dans ce film, ne cesse d'être exploitées et posées de manières maladroites (comptons les plans concentrés sur le ciel, et le nombre de représentations de la vierge à l'enfant présents dans le film). Une lenteur soporifique qui se fait ressentir très rapidement fait tourner en boucle la diégèse et empêche de manière complète une émancipation du long métrage.
    Euforia nous fait part de plans d'ensembles dotés de beaucoup de charmes et s'amuse aussi avec de manière frontales, les imperfections corporelles des acteurs.
    Certaines situations certes cocasses dénué de préjugés et de stéréotypes permettent d'aborder des thèmes pesant comme la solitude, l'homosexualité, la maladie et la drogue avec une légèreté qui est la bienvenue mais qui reste trop peu exploitée dans le long métrage.
    Euforia est loin d'être une euphorie galvanisante ni même un divertissement que l'on souhaiterait revoir aussitôt le visionnage effectuée mais pousse à la réflexion et à des recherches plus appronfodit sur des thèmes comme la religion.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2019
    Valeria Golino n'a pas choisi les meilleurs acteurs pour incarner cette histoire de rapprochement de deux frères. Tout les acteurs italiens ne sont pas Elio Germano. Je n'ai jamais été ému. Le nombres de scènes ratées, car inabouties, est conséquent, l'incursion à Medjugorje par exemple. Valeria manque trop souvent l'occasion d'aller à l'essentiel et le lecture de ses intentions n'est pas toujours claire. L'ennui guette souvent, Aucun progrès n'a été fait depuis Miele. La lumineuse Jasmine Trinca sauve le film, vers la fin.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2019
    Après Miele, premier essai pas très convaincant, l'excellente Valeria Golino retourne derrière la caméra pour cet Euforia bien plus réussi. On peut attribuer à ce nouvel opus les mêmes qualités qu'au précédent : une mise en scène élégante, malgré quelques effets de style, des images superbes, un scénario écrit avec tact et pudeur, tendresse et délicatesse, des scènes vraiment magnifiques (dont une digne de Oslo, 31 août) une direction d'acteurs impeccable. Riccardo Scamarcio et Valerio Mastandrea sont tous les deux très émouvants, chacun dans son style, et rendent ce récit deux frères qui se (re)trouvent sur le tard particulièrement touchant. Mais cette fois-ci, le film m'a beaucoup ému. Certes, on a l'impression d'avoir déjà vu cela une centaine de fois, mais voilà un très beau film sur la famille, sans pathos malgré le thème, sur l'amour fraternel et sur la perte annoncée. Valera Golino réussit donc avec brio le passage du deuxième film. On attendra toujours avec grand intérêt ses apparitions devant et derrière la caméra.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2019
    Magnifique film, sur l’amour fraternel, sur l’appréhension de l’inéluctable fin de vie d’un proche et de soi.
    Ce film est subtil, juste, et plein d’émotions très fortes.
    La religion l’amour, la mort tout est abordé avec beaucoup de finesse.
    Les acteurs sont excellents et Rome toujours aussi belle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 février 2019
    Ému . Un rapport à la mort, délicat et sans apprêt. Des fulgurances poétiques, les voitures et les doigts, on se touche et c'est fini.
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