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Stéphane P.
4 abonnés
18 critiques
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3,5
Publiée le 14 janvier 2019
Voilà un film bien surprenant, très dérangeant, à la fois poétique, attirant et en même temps insupportable… Sans aucun doute un grand film mais je ne suis pas sûr d’avoir vraiment aimé … Bizarre.
Un film hors du commun à ne pas manquer en ce début d’année! Dérangeant et surprenant, il joue sur les genres cinématographiques et leur perception par les spectateurs. Porté par un remarquable duo de comédiens, ce thriller fantastique interroge les frontières de l’humanité et de l’animalité.
Vraiment un ovni ce film. Le cinéma suédois a encore frappé. C'est pas évident de parler de ce film tellement il est atypique. En fait sa force c'est que son auteur arrive à susciter en nous des émotions pas très plaisantes, telle que le dégoût notamment. Ce film est dérangeant, répugnant aussi et c'est ça qui est appréciable ça fait des années que je n'avais pas vu un film qui me donne une telle intensité dans ce que je peux ressentir. Et au final n'est ce pas ça le cinéma ? Provoquer des émotions quel qu’elles soient ? Et marquer le spectateur. Il a un côté bizarre, très troublant.
A ce titre Border est une totale réussite, il va vous marquer voire traumatiser, en tout cas j'en suis encore tout remué aujourd'hui en y repensant. A coté Millénium (version suédoise aussi) est presque'un conte pour enfant.
Ce film m’a littéralement happée. Je suis passée par toute une palette d’emotions, perturbée, dérangée, souvent dégoûtée mais aussi émue, touchée... On perd tous ses repères et à la fin du film j’étais comme sonnée. Si le cinéma doit nous faire vivre une aventure émotionnelle, ce film tape dans le mille ! Mention spéciale pour le jeu des deux acteurs principaux.
Nous voilà devant un ovni suédois qui a de quoi envié certaines productions. LE film allie parfaitement le mélange des genres de façon à rendre la chose original (fantastique, drame…). Et cela combiné aurait pu rentrer dans l'excès ou dans n'importe quoi en alliant divers chemins, avec divers genre. Heureusement, il fait cela justement (ce n'est pourtant que son deuxième films). Et avec les genres qui se cotoie et grâce à la disposition de son regardspoiler: d vis à vis des personnages et des situations qui s'appuie sur le réel, peut être pour mieux y revenir. . En fin de séance, on reste bouche bée ou l'on a visionné quelques choses par moment de choquant. Imprimant directement et plus profondément le coté fantastique.. 2videmmet réservé à un film qui se veut stupéfiant, comme si il avait pris un acide (je me comprends) et nous brouille avec les frontières existante entre et la bête. Pour le coup, même si il me semble que le réalisateur n'a pas du tout beaucoup de production à son actif. Celle-ci bien mené reste expérimentale et fantastique. Notamment dans le coté réalisme ou l'on peut voir cela comme une œuvre non identifié^^. Bref, on se rend vite compte que le réalisateur joue avec genre de façon correct (ce qui pour une 2ème approche est assez réussi). Bien évidemment les acteurs joue comme il le faut, sans jamais en faire des tonnes et nous tiennent tout le long du film. Un film que l'on pourrait considéré comme un conte fantastique qui mélange l'étrange au fascinant. Un réalisateur qui je pense est à suivre, dans peut être un autre registre ; car "débutant en tant que réal (il me semble), il joue bien avec les effets, les plans… Bref une bonne surprise à suivre.
Border commence comme un polar scandinave et se transforme en un conte naturaliste et fantastique qui brouille les frontières du genre. Expérimental et assez fascinant, le film se révèle singulier et fiévreux, organique et bouillonnant, angoissant et poétique, dérangeant souvent. Comme si les racines scandinaves de Border interrogeaient mieux que quoi que ce soit d'autre notre mortifère contemporanéité.
Le film m a beaucoup plu, d autant plus que je l ai vu sans rien en savoir,, même pas le genre de film. Simplement en ayant lu un mot sur 5 du synopsis et vérifié les noms des acteurs et du réalisateur.
Je pensais donc voir un film social d origine assez lointaine. Je l ai donc pris au premier degré et y ait vu une fable et pas du tout un film de genre. J ai été fasciné par l apparence de l actrice qu me semblait plus intrigante qu étrange. J ai longtemps cru que le film se basait sur une anomalie génétique ou une maladie rare. Je pensais entre autre à la trisomie sexuelle doublée de je ne savais pas quoi.
J ai donc vu le film sur le thème de la différence, du mal de vivre et trouver sa raison de vivre, etc, j ai donc été assez surpris lorsque vore nommé la situation, mais j avais déjà accepté que le film fleurie avec la marge de la normalité, et finalement si l explication me semblait décevante, ce n est pas pour autant que j ai compris qu il s agissait d un film de genre. J ai moins apprécié de ce fait la fin plus explicite mais dans l ensemble je l ai beaucoup apprécié.
Quel est le projet de cette horreur sans nom ? J'en ai vu des trolls dans les films mais jamais d'aussi laids ! Le film est malaisant et sans projet. Aussi dégoûtant qu'inintéressant, c'est décidé à partir d'aujourd'hui, les films suédois c'est terminé pour moi !
Le film est un O.C.N.I. (Objet Cinématographique Non Identifié) tant le spectateur perd ses repères : il est ancré dans la réalité mais à la limite du fantastique : c’est l’histoire de Tina, au faciès particulier, travaillant au service des douanes dans une gare maritime et douée d’un sens particulier spoiler: (notamment de l’odorat) lui permettant de repérer les individus éprouvant un sentiment de culpabilité et/ou de honte, ce qui lui permet de détecter, notamment, les pédophiles ; elle est proche de la nature spoiler: (elle marche pieds nus dans les bois) et les animaux sauvages (renard, élan) n’hésitent pas à l’approcher . Le scénario captive le spectateur en distillant des informations au fur et à mesure (ce qui empêche toute prévision) et le réalisateur a su créer une ambiance particulière qui rappelle, en moins cauchemardesque, celle de « Eraserhead » (1977), premier film de David Lynch. C’est un film sur la solitude (spoiler: Tina vit avec Roland, éleveur de chiens car il lui tient compagnie mais sans coucher avec lui ), la différence [spoiler: Tina doit son aspect particulier à une anomalie chromosomique qui lui empêche aussi d’avoir des enfants et qui la rapproche des trolls, créatures caractéristiques de la mythologie scandinave voire des hiidet finlandais ] et le ratio animalité / humanité en chaque individu (spoiler: symbolisé par sa rencontre avec Vore qui lui ressemble physiquement et pour qui elle se découvre un attrait charnel ). Un coup de chapeau aux deux interprètes, la suédoise Eva MELANDER, 44 ans et le finlandais Eero MILONOFF, 38 ans, méconnaissables sous leur masque de latex mais qui ont su rendre toute l’étrangeté de leurs personnages.
Nouvelle adaptation d’un roman suédois de John Ajvide Lindqvist déjà connu pour une précédente et marquante histoire (portée au cinéma par Morse de Tomas Alfredson et Laissez-moi entrer de Matt Reeves), Border se situe à la frontière de plusieurs genres, et réussi à mon avis sur tous les tableaux. L’intérêt principal du film est de jouer sur plusieurs paradoxes, comme celui d’imaginer un personnage de contrôleuse des douanes au physique pour le moins suspect et animal, capable de flairer le moindre contrevenant. Commencé comme une chronique sociale des plus réalistes, le film se transforme en quête d’identité pour le moins trouble pour parvenir enfin à un improbable mélodrame fantastique. Aussi étonnant que vraiment très original, Border est une évidente réussite.
Un film fantastique original avec un jeu d'acteur authentique. C'est intriguant et ça devient captivant une fois passé les 30 premières minutes. J'ai beaucoup apprécié ça mérite bien toutes ces éloges.
Bon, quel est le sujet de ce film? La tolérance, les différences, les apparences trompeuses, l'inhumanité d'un certain nombre d'humains? Peu importe, le film est juste répugnant. J'ai détourné les yeux lors de certaines séquences, notamment lors des ébats de nos tourtereaux. Pas un instant je n'ai pu éprouver une quelconque sympathie pour ces personnages monstrueux, et je ne comprenais même pas le fiancé pourtant peu séduisant de l'héroïne. Je ne comprenais pas davantage les parents adoptifs. Et je ne comprends pas les bonnes notes de ce film, sans doute le fait des habituels bobos. Dès qu'il est question de différence, ethnique, culturelle, physique, ou de genre, ils plébiscitent. Mon étoile, c'est parce que l'on ne s'ennuie pas .
Dur de ne pas dévoiler ce qu’il y a derrière cette « frontière ». Toujours est-il que le film s’attache à un thème passionnant: Se connaître soi-même. Savoir qui on est et accepter cette différence. Le film est vraiment étrange et fascinant en quelque sorte. Mais ne pas aimer la dernière scène est impossible. Le bonheur vient à point comme une libération.