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    ASAKO I&II
    Note moyenne
    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Comment pourrait-on mettre des mots sur un film où tout se passe dans le moindre regard, où on ressent plus qu'on essaye de comprendre, où on se laisse embarquer avec Asako dans sa vie du quotidien et dans les élans de son coeur ? Est-ce que Ryohei est Baku, Baku Ryohei ? Pourquoi essayer de savoir ou de deviner, ce qui importe : c'est que Asako continue à s'épanouir sous nos yeux.
    Si le rôle masculin est mystérieux et attachant, Erika Karata est une vraie révélation, c'est un soleil.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    Il y a beaucoup de lenteur mais beaucoup de charme dans ce film. La photographie est belle et on se laisse facilement embarquer dans cette histoire métaphorique sur la difficulté de choisir et le renoncement au rêve. Par contre, l'intrigue est plutôt simple, sans grande originalité et - bien que partiellement masqué par la différence culturelle - le jeu des acteurs est franchement mauvais par moments. C'est vraiment dommage.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Vu et avis le 20190104 complété le 20190516

    Sensible, fin et intelligent

    Je ne connais je pense que sense du réalisateur (voir peut être même les 4 premiers sur 6) mais je pense pouvoir déjà considérer que le réalisateur de asako fait partie de mes réalisateurs préférés. J apprécie que le réalisateur n est pas démonstratif, explicatif. Il développe son récit mais ne l explicite pas.

    Je pense que c est la phrase de conclusion qui m a convaincu que son cinéma me convient. La mer est agitée, il y a parfois des tempêtes, des débordements, mais c est aussi ce qui fait sa beauté, son intérêt, voire même qu on ne s en lasse pas. Le film aurait pu être un peu mièvre, un peu gentillet s il n y avait pas eu cette discrète métaphore de la fin qui donne du relief à tout ce qui se passe après les digues.

    Pour ce que j en sais, Kay Redfield Jamison explique dans an unquiet mind qu elle ne regrette pas d être cyclothymique, qu elle a un sentiment de vivre exacerbé grâce à son trouble bipolaire. Je pense que c est ce que dit, rappelle cette métaphore avec la mer.

    ***** le 20190516 *******

    A l occasion de la sortie de passion, j ai retrouvé ce début d avis que je n avais pas alors posté (en général lorsque je fais cela c est que je rédige sans avoir de connexion Gsm). Je vais le compléter en espérant ne pas dire de trop grosse énormité je n ai pas revu le film depuis 4 mois et j ai sûrement vu près de 100 films.

    Je ne sais pas si c est assez clair. Ce que je voulais dire avec le trouble bipolaire c est que dans asako comme dans ce livre, l idée est que la vie ne vaut d être vécue que s il y a des émotions fortes. Peu importe les peines tant qu il y a aussi de la joie. J imagine que asako saut dès le départ que le voyage à la mer est voué à l échec, mais qu au moins il lui a permis d y croire un temps, ou de retrouver un peu de sa jeunesse, de ses espoirs de jeunesse. Elle savait qu elle comme lui avaient vécu et que l on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve.
    Il y a aussi une autre question intéressante évoquée par cette référence à la mer. Vaut-il mieux mieux vivre un moment fort mais bref, quitte à en avoir la nostalgie ensuite (cf une partie de campagne de Maupassant). L alternative étant une vie « morne », même pas malheureuse car on ne saurait même pas ce qu on aurait pu vivre.

    Le synopsis du film est particulièrement intéressant puisque c est le même acteur qui fait les deux rôles. Cela rappelle l aspect parfois arbitraire de la vie et des relations humaines. Pourquoi Baku l émeut elle plus que rioshi alors que c est quasiment la même personne. Même acteur, à peu près le même rôle pour l acteur (rioshi est plus éveillé et on dirait que Baku est toujours sous psychotrope). Je me souviens que durant le film, je ne savais pas trop ce que asako trouvait à Baku mais c est lui qu « elle a dans la peau ». Ce côté « Baku ne m attire pas je ne comprend pas ce que asako lui trouve et je préfère rioshi » renforce ce côté arbitraire de l amour et explique subtilement que l amour fait faire des choses qu extérieurement on trouve étrange. Je pense que le personnage de Baku a été volontairement travaillé pour être légèrement antipathique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juin 2019
    C’est finement bien joué, une intrigue délicate alliant réalisme et fantastique, amusante aussi, la mise en scène trace le trajet vers cette habitation, le romantisme stoïque avec une célébrité se percuta de plein fouet, l’accident pour une blessure unis. Quelques années plus tard, les sentiments laissés au coin tranquille resurgissent, la ressemblance frappante n’a absolument rien à voir avec l’amour, mettant cela de côté. On s’assit sur ce canapé bien aisé à regarder confortablement, insouciant pour l’issue de l’histoire, un enchaînement de suite étrange. Le tour est déjà fait, certains sens cachés n’ont pas été compris, ça devient compliqué comme réalisation casse tête, on se fait beaucoup d’idée.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Depuis la présentation de son dernier film " drive my car" au festival de Cannes en 2021 et son accueil très justement favorable de la part de la critique et du public, la filmographie de Hamaguchi fait l'objet de la ressortie de ses anciens films.

    En 2018, le réalisateur Japonais présentait déjà à Cannes, "Asako 1 et 2". Une jeune femme a une courte histoire d'amour avec un jeune homme ( sans doute un peu perturbé et pas très investi, mais charmant) qui disparaît. Les années passent et l'héroïne rencontre un autre jeune homme qui ressemble énormément à son premier amour. Ils entament une relation et décident de vivre ensemble.

    On retrouve ici le thème de la femme qui trompe son partenaire ( thème abordé dans "drive my car" et dans " les contes du hasard").
    Le thème du théâtre de Tchekhov est aussi de nouveau présent comme dans "drive my car".

    On peut noter qu'un des personnages veut assister à une représentation du " canard sauvage " d'Ibsen, dont la thématique porte sur la vie dans le mensonge et la vérité qui détruit la possibilité du bonheur chez certaines personnes.

    Asako est une réflexion sur l'amour, sur le coup de foudre qui altère la raison, sur la difficulté de choisir son partenaire, sur la certitude du choix notamment.

    Hamaguchi montrait déjà ici l'étendue de son talent. Toutefois, malgré ses qualités indéniables, le réalisateur Japonais n'atteignait pas ici la force à laquelle il parvint dans "drive my car".

    Néanmoins, Asako présente de nombreuses qualités de mise en scène et de casting qui en font un film attachant qui vaut le détour, surtout lorsqu'on connait d'autres films du réalisateur.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Les films japonais se sont pas toujours à la hauteur de mes espérances et cela pour différentes raisons surement.
    Celui-ci fait exception de part sa sensibilité et son humanisme.
    L'actrice est belle et pure, elle semble calme et apaisée mais en fait, elle cache un profond désir de bouger les choses.
    Son compagnon au visage impénétrable pourtant :), m'a fait moins d'effet.
    Mais ce couple est très humain en fait.
    Les dialogues et tentatives de communication entre les personnages vont parfois au conflit, mais on comprend que c'est positif ensuite. Que ce soit dans des relations de couple ou entre amis.
    Seule la fin où la confiance semble s'être brisée est un peu triste. Un couple sans confiance partagée, est-ce raisonnable?
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Méditation sur le désir masculin, le couple et la fidélité, ce film délicat s'inscrit dans la tradition des critiques sociales discrètes à l'oeuvre dans le cinéma d'Ozu.
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    En sortant de la salle ce film m'a pas laissé insensible, il pose des questions sur le deuil amoureux, comment lacher prise, les relations pansements,la trahison, il y a de quoi à disserter.
    Ce film qui est très riche, a été présenté a Cannes, l'héroine est envoutante, et déconcertante, Les autres acteurs jouent aussi juste, il y a des rebondissements, seul point faible le rythme parfois lent, et cela met du temps a démarrer, une fois lancé le film tient ses promesses
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Ryusuke Hamaguchi est décidément un cinéaste à suivre. Son écriture, sa mise en scène, sa direction d'acteur atteignent un équilibre de plénitude et de précision tout simplement extraordinaires. Un chef d'oeuvre, et la promesse d'éclosion d'un immense cinéaste.
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Un film japonais plein de tendresse ce qui est assez rare pour le souligner. De beaux acteurs attachants - un quotidien simple et magnifié - une petite perle
    Nicolas R
    Nicolas R

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2023
    Une sorte de douceur poétique traverse ce film. L'intrigue est très simple, mais la question du double la voile d'abord d'un mystère puis l'enrichit d'un questionnement sur l'essence de l'amour. J'aime les détails par lesquels le film nous montre la gentillesse et l'attention aux autres dont est capable Ryōhei (en particulier après le tremblement de terre), j'aime la présence du chat, j'aime cette fin ni heureuse ni malheureuse.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2019
    Un grand film, tout simplement, mais pourtant, qu'il doit être difficile de parvenir à tant de justesse, dans le jeu, les dialogues, les prises de vue. Un grand réalisateur, c'est désormais certain.
    Salsa Sage
    Salsa Sage

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Des pépites venues du Japon 

    Pour un lancement, le mieux est peut-être de partir du commencement, du lever du jour (quoique les cinéphiles sont plutôt de l’espèce des oiseaux de nuit).

    Les gourmand•e•s connaissent les perles du Japon (en sucré ou salé, c’est toujours un délice), découvrez les pépites du Japon. Des films écrits comme des chroniques, des poèmes, des notes au jour le jour, où le silence et la retenue ont une vraie place. Parfois un chat (mais ça ne fait pas bon ménage, les chats et les papyrus). 

    Derniers en date. 

    Une affaire de famille de Hirokazu Kore-Eda (Tel père, tel fils, en 2013, Notre petite sœur, en 2015, entre autres merveilles). Une maison de bric et de broc, une famille tout pareil. Dans ce foutoir, des liens improbables mais toujours enlaçants, la détresse camouflée sous des habits rapiécés et des liens qui ne s’encombrent pas des a-priori des services sociaux. En un instant, tout vacille, le passé pète à la figure. C’est dans les yeux des enfants qu’on mesure le chaos. 

    Après les chroniques autour de quatre amies, Senses, réunies en trois longs-métrages, Ryusuke Hamaguchi, propose Asako 1 & 2. Une jeune fille, un premier amour, qui disparaît, un autre surgit, tellement ressemblant au premier. Des images comme des tableaux. Les émotions sont camouflées, seuls les petits gestes du quotidien dévoilent l’attachement, la soumission presque, tellement la jeune fille s’efface devant l’amour qu’elle éprouve. Puis non, se décider en un instant ou comment s’arracher les tripes.

    Le point commun de tous ces films : la fragilité. Une apparition, un geste, et tout vrille, les choix s’imposent, les frontières intimes se fracassent sans bruit. Ne reste plus qu’à lever les yeux, le vent secoue les branches des cerisiers en fleurs.
    Sophie P.
    Sophie P.

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2019
    Un film délicat, original, mais un peu décalé tout de même :
    Entre Tokyo et Osaka, la double histoire d'amour d'une femme, pour un premier homme lorsqu'elle est jeune puis pour son sosie quelques années plus tard. Va-t-elle retourner vers le 1er lorsqu'il réapparaît ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Très déçue par ce film qui commence bien mais qui se transforme vite en un long fleuve d’ennui. Le dénouement de l’intrigue est extrêmement simpliste et rien n’est traité en profondeur.
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