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Patjob
34 abonnés
595 critiques
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4,0
Publiée le 19 décembre 2022
A travers cette superbe histoire en trois temps, Ryusuke Hamagushi fait émerger des questions sur ce fascinant sentiment qu’est l’amour. Il montre le phénomène du coup de foudre avec simplicité et pudeur. Il fait ressentir le poids du passé, plus précisément celui du premier sentiment amoureux, dans la vie affective ultérieure. Il évoque l’idéalisation de ce premier amour et sa projection sur les relations « d’après ». Il fait se confronter deux amours sincères, l’un impulsif et irrésistible, l’autre construit, lucide et raisonné. Il suggère même que ces deux amours correspondent à deux aspects de la personnalité d’Asako. Il laisse entendre que peut-être ce qui est beau dans la vie, ce sont les grandes émotions, même brèves, même lourdes de conséquences. Et il fait percevoir ces incertitudes inhérentes à la condition humaine. Tout cela avec un grand sens de la narration qui laisse une place à l’ambiguïté et au mystère, et avec une délicatesse remarquable. Un film d’une très grande richesse.
film très décevant, un scénario et des personnages stéréotypés, pas de beauté de l'image non plus, et beaucoup de longueurs. Nous nous sommes ennuyés, et le lendemain il ne reste déjà plus grand chose du film. Nous n'avons pas du tout compris l'engouement de la presse !
Tres decevant quand on est reste sur l'excellente impression donnee par les 5 "Senses"! Un scenario faiblard, un jeu apprete, des incoherences; comment le meme metteur en scene à t il pu realiser deux oeuvres aussi dissemblables: un presque chef d'oeuvre (Senses) et de là bouillie pour midinette ( celui ci)? Mystere...
Je pense que je n'ai pas suffisamment de recul par rapport à la filmographie du réalisateur, je n'ai vu que ce film, et il est bizarre et intrigant. Le charisme des acteurs est assez exceptionnel. Mais quelques longueurs se font sentir.
Asako, une jeune fille, est éperdument amoureuse d’un jeune homme mystérieux qui finit par disparaitre du jour au lendemain. Asako I, après 2 années à se reconstruire, laissera place à Asako II. La nouvelle Asako est à nouveau amoureuse ; un amour plus raisonnable pour un garçon moins mystérieux ; il ressemble comme à deux gouttes d’eau à son ex. Ils projettent de se marier mais l’ex fait sa réapparition ; et Asako I doit lutter contre Asako II. C’est un beau film aux accents Rohmerien sur la trace indélébile d’un premier amour. Ce premier amour est inscrit profondément en soit, il est difficile de s’y extraire, il peut devenir obsessionnel. Asako doit lutter entre un amour idéalisé et un amour simple et vrai qui lui tend la main. Tout en douceur, on suit cette jeune femme qui doit trouver sa voie et sonder ses sentiments au moment où tout peut basculer. Ce film rappelle aussi que, dans nos vies, nous n’avons que très peu souvent des choix cornéliens très impactant sur notre futur ; et ce film traite de ce casse-tête émotionnel. Très bien écrit et tout autant intelligent ; on peut juste déplorer le côté un peu froid et distant du traitement ; la puissance émotionnelle n’est pas au rendez-vous de ce sujet fort. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Après "Senses", Ryusuke Hamaguchi revient avec un film aussi troublant que sublime, mais tout aussi complexe. Sur le thème de la variation, du doute et du recommencement amoureux, il raconte l'histoire d'une femme éprise de deux hommes aux physiques identiques mais intérieurement différents... 🎬🎬🎬🎬
Asako (Erika Karata) et Baku (Masahiro Higashide) tombent amoureux mais un jour Baku disparaît sans prévenir. Asako quitte Osaka pour Tokyo où, quelques années plus tard, elle fait la connaissance de Ryohei qui ressemble trait pour trait à Baku. C’est une histoire prenante, les images sont très belles, les personnages touchants, l’atmosphère intéressante. Malheureusement, le film est un peu trop long, cette impression est accentuée par le rythme très lent.
L'originalité de ce film est dans la description d'une passion, sentiment violent par essence, de la manière la plus douce. Tous les sentiments humains sont observés d'une manière infiniment subtile, que ce soit l'amour-passion, l'amour serein, l'amour-amitié, L'inconstance et la constance humaine y sont dépeintes magistralement. Le manque d'émotion apparent s'achemine vers la profonde émotion de la fin où le possible et l'impossible convergent. La vie...
Le feu a pris à Osaka. Dès qu’elle a croisé son regard, le cœur d’Asako s’est embrasé pour DJ Baku. Jeunes et beaux tous les deux. Asako veut dire Fille du matin. Alors que Baku est forcément oiseau de nuit. Et qu’une nuit, l’oiseau s’est envolé. Chagrin en bandoulière, Asako décide de refaire sa vie à Tokyo. Elle y rencontre Ryôhei, sosie du premier amant, qu’elle veut épouser ! Mais comment changer d’histoire d’amour, quand ressurgissent les fantômes… C’est une belle variation, romantique et sentimentale, que propose le japonais Hamaguchi. Une romance où l’indécision d’Asako reste corsetée par les usages du Pays du soleil levant. La soumission ne va pas sans orgueil ni persévérance. Mais ici, tout n’est que tact, et nuance. La sérénité apparente étouffe le combat intérieur. Dans leur va et vient, les élans du cœur de l’héroïne finissent par dégager un charme très rhomérien. Reste que la vision du réalisateur dégage un certain pessimisme. Comme si toute nouvelle tentative amoureuse était condamnée à n’être que le succédané du premier grand amour. Comme ces digues qu’on voit dressées contre un nouveau Fukushima, symbole d’un péril aussi redouté et fantasmé que l’amour ? Dans le visage lisse d’Asako, la caméra traque l’indicible. Et entre deux tsunamis, Asako reste toujours très belle et ses deux amours aussi.
Joli film très poétique et basé sur la difficulté des sentiments amoureux! Peu adepte du cinéma asiatique j ai été vraiment impressionné par la puissance des images qui peuvent suffir à certains dialogues et cette faculté de rester captivé par un film qui ne contient pas de grandes scènes d action. A découvrir
Asako I&II est un film qui commence très bien mais qui finit bien mal.
La magie du cinéma opère à merveille, instaurant une ambiance surnaturelle des plus précieuses, jusqu'à ce que le réal décide de démolir tous les efforts entrepris au profit d'une histoire finalement nulle. Toute la puissance dramatique s'aneantie. La justesse et l'audace sont diluées dans une banalité dégoûtante. Les personnages sont à bien tout prendre infiniment médiocres d'un point de vue cinématographique. Bref, une déception.
Cela aurait pu être un chef-d'œuvre d'une ambiguïté inouïe s'il s'était arrêté au bon moment.
Au niveau purement formel, il est dommage que le fantastique ne soit pas mis en relief. On aurait préféré une esthétique onirique plus singulière... Trop subtil de ce point de vue.
Dès les premières images, le spectateur est plongé dans une ambiance délicate pour une histoire originale traitée avec finesse. J’ai d’abord trouvé le film un peu long, puis les différentes fins possibles que j’avais imaginées n’arrivaient pas, m’en proposant une nouvelle à chaque fois. Le film prend son temps pour fixer les regards et transmettre les émotions. Pas de cris, pas de sexe, pas de violence. C’est un vrai régal.
Un film que l'on ne parvient pas à saisir, tant il est subtil et évanescent.
On ne parvient à comprendre ni les motivations personnelles du personnage principal ( Asako, si belle et si mystérieuse spoiler: demeurera incompréhensible y compris pour elle même) ni celles des personnages secondaires (certaines relations se créent à partir d'un rien que l'on n'a pas su déceler) et encore moins le but du réalisateur lui même.
Celui ci est peut être le plus grand génie de ce siècle, il l'avait déjà prouvé, avec Senses; en mélangeant habilement les codes de la série télévision ( scènes sans musique, ellipses temporelles gigantesque, thématiques des liens entre personnage et de l'évolution de ceux ci tenant lieu d'intrigue) avec celles du très très grand cinéma ( filmer un chat qui joue, les mais d'un couple qui partage la vaisselle ou, tout simplement, une rivière dont l'on voit le lit s'écouler paisiblement.
A voir pour ceux qui pensent que le cinéma a encore quelque chose à dire en ce siècle qui, bien souvent, parait absurde.
A éviter pour ceux et celles qui ont choisit d'aller voir camping 3 en guise de film familial.
Asako : c'est la petite japonaise mignonne mais bien introvertie à souhait, marchant les pieds en dedans - comme tant de jeunes filles japonaises où la bas ce signe d'introversion manifeste est bien considéré .... En fait donc Asako est la petite japonaise mignonne typique et...elle va tomber raide amoureuse d'un jeune homme évanescent, assez ambigu et mystérieux prénommé Baku. Ses bonnes copines sont bien plus amusantes et ouvertes sur l'extérieur qu'elle, voire - oh sacrilège sur l'étranger. Mais Asako , elle, elle a le vrai coup de foudre, authentique, et elle l'a dans la peau son Baku. Sauf que le lascar, il va va lui en faire baver grave !
Ce film met vraiment bien en scène les relations amoureuses si complexes dans le Japon d'aujourd'hui où les jeunes ont un mal fou communiquer entre eux et à se rencontrer tout simplement. Magnifiquement interprété : le film est assez fascinant.
J’ai découvert le cinéma de Hamaguchi l’an dernier avec Senses, film que j’ai beaucoups aimé. Certains trouveront ennuyeux le cinéma de Hamguchi, mais c’est un cinéma profond et intelligent sans super héros ni démesure. Asako parle du 1er amour et d’amour inachevé, quelle place prennent-ils dans nos vies. Ce film fait écho en chaque de nous... Je salue également la performance de la higashide masahiro qui sublime le personnage ou plutôt les personnages :)