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    ASAKO I&II
    Note moyenne
    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    amour13
    amour13

    31 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Sur le fond, ce film est belle histoire mais malheureusement sur la forme ce film est lent, long, ennuyeux, dommage.
    islander29
    islander29

    777 abonnés 2 284 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    un film peut être plus pour les grands ados, ou les jeunes adultes, par l'analyse qu'il fait de l'idéal amoureux et par sa sensibilité qui ne déflore pas concrètement la passion amoureuse…..j'ai été séduit et déçu à la fois…..Séduit par les acteurs et la mise en scène, la musique , la photographie qui sont sans défaut…..Cela aurait pu être un beau manga et traité comme tel……Ce qui m'a déçu, c'est que le modeste spectateur que je suis n'a pas éprouvé de surprises dans les sentiments des personnages, n'a pas été émerveillé par cette histoire d'amour, par la sensibilité de cette jeune fille passionnément amoureuse…..peut être un problème de scénario ou d'actrice et d'acteurs ou est ce leur jeune âge ????
    ceci étant précisé, le film est bien réalisé et se suit avec un réel plaisir, car il a de nombreuses qualités, mais je pense qu'un film comme Doll de Kitano, a une âme supplémentaire, plus onirique et plus profonde…..Je conseille quand même, c'est un bon film au demeurant…..
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Bien qu’il ait déjà accompli une quinzaine d’années d’activité cinématographique dans son pays, le Japon, ce n’est qu’en mai dernier qu’est apparu en France le nom de Ryûsuke Hamaguchi, à l’occasion de la sortie sur les écrans de « Senses », film de plus de cinq heures mettant en scène le portrait croisé de quatre femmes dont l’une disparait mystérieusement au cours de l’histoire. Aujourd’hui, avec « Asako I § II », c’est du portrait d’une seule femme dont il est question, mais, comme le suggère le titre, d’une femme qui se dédouble ou qui, en tout cas, se présente sous deux aspects dont on ne sait s’ils se complètent ou s’ils s’opposent.
    Voilà un film fascinant et troublant, qui n’est pas sans faire songer à « Sueurs froides » (Vertigo – 1958), le chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock. Tout comme cette oeuvre était bien davantage qu’un simple film à suspense, le long-métrage d’Hamaguchi dépasse de beaucoup la sorte de bluette romantique à laquelle il s’apparente. Dès le début, nous sommes d’ailleurs invités à entrevoir le caractère énigmatique d’une œuvre qui, petit à petit, donne une sorte de vertige (tiens ! comme dans le film d’Hitchcock !). Asako, en effet, tandis qu’elle visite une exposition de photographiques (parmi lesquelles on en remarque une de deux jumelles), est intriguée par un beau jeune homme. Sortie du musée en même temps que lui, elle ne peut s’empêcher de le suivre sans oser l’aborder. Ce sont des enfants qui jouent avec des pétards qui déclenchent la rencontre. « C’est le destin », affirme ensuite le beau jeune homme qui se présente sous le nom de Baku. Aruyo, la copine d’Asako, a beau la mettre en garde, lui affirmant qu’il faut se méfier d’un tel charmeur, la jeune femme s’en est déjà follement éprise. Or Aruyo avait raison, l’idylle ne dure pas longtemps et, un beau matin, le gracieux mais dédaigneux Baku disparaît comme il est venu.
    Faut-il à nouveau invoquer le destin ? Deux ans plus tard, à Tokyo, la jeune femme, alors qu’elle livre du café dans un bureau, tombe nez à nez avec le sosie de Baku : un employé qui lui ressemble trait pour trait tout en ayant une tout autre allure, beaucoup plus sage que le précédent. Néanmoins, c’est avec ce nouveau venu, qui se présente sous le nom de Ryohei, que Asako se décide à partager sa vie. Une vie bien plus tranquille et sans doute beaucoup plus paisible que celle qu’elle avait rêvé de mener avec Baku. Tout ne s’arrête pas là cependant car, cinq ans plus tard, voilà que c’est ce dernier qui réapparaît comme si de rien n’était. Entre temps, il est devenu une sorte de mannequin adulé par les femmes. Asako, elle, a de quoi être troublée : entre les sosies, à la fois semblables et très différents, qui choisir ? Qui aimer ?
    Les deux Asako, que suggère le titre du film, sont-elles, d’une part, celle qui rêve une vie aventureuse aux côtés de Baku et, d’autre part, celle qui s’adapte docilement à un mode de vie beaucoup plus classique aux côtés de Ryohei ? Le cinéaste se garde de répondre d’une manière simpliste à cette question. Le dédoublement de la personne est sans doute plus complexe et plus intime que cela. Toujours est-il que, de manière très suggestive et très habile, le cinéaste détourne une histoire d’amour qui, même si elle se divise en deux, pourrait paraître presque banale, pour en faire quelque chose de proprement vertigineux. En fait, le film pose une question toute simple mais à laquelle il n’est pas si facile de donner la réponse : qu’est-ce qu’aimer ? Et comment peut-on être sûr d’aimer (ou d’être aimé par) la bonne personne ? Les apparences sont trompeuses, et la perception des choses et des personnes peut beaucoup différer de l’un à l’autre. spoiler: Comme la rivière que le compagnon d’Asako trouve sale, à la fin du film, et que celle-ci, par contre, trouve belle.
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Un joli film sur l'amour et ses mirages. Le ton est doux, posant les bases d'une poésie et d'un spleen persistant. La mise en scène est très enveloppante, assez ouatée Ce qui intéresse le réalisateur Hamaguchi, c'est l'introduction du fantastique dans le quotidien. Et de s'interroger sur les modes de vie, sur ce qui subsiste du premier amour, les formes d'amours qu'il faut choisir, celui qui va de l'absolu ou du confort et de la sécurité. La jeune actrice a un visage de poupée, elle est très belle à regarder mais peut-etre le film manque un peu d'apreté par moments. Une scène marquante quand le réalisateur introduit les évènements du tremblement de terre de 2011.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Histoire d'amour et de doubles, Asako est un film assez fascinant, une romance mélancolique teintée de fantastique qui rend hommage sobrement aux œuvres de Rohmer, de Ozu et de Cassavets. Le film est lent mais jamais ennuyeux, il prend son temps pour mieux construire son intrigue amoureuse qui se teinte de fantastique. Le dépouillement des décors, la manière de filmer les regards et les personnages créent une tension qui affleure peu à peu jusqu'aux exceptionnelles vingt dernières minutes à la fois romanesques et cruelles jusqu'à une conclusion d'une poignante sobriété. Un très beau film qui donne envie de découvrir les autres œuvres d'Hamaguchi. Le coup de cœur de ce début d'année !
    Min S
    Min S

    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Un film plein de tendresse. L'amour est complique par fois, les sentiments et les actions ne sont pas toujours cohérents mais c'est ca la vraie vie. un film romantique a voir !
    Marcel D
    Marcel D

    100 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Un bien joli film, excellemment maitrisé. Pour ceux qui ont vu Senses, j'ai trouvé ça aussi beau, mais bien plus doux. On entre facilement dedans. Un réalisateur à suivre !
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Après Senses, ses scénarios subtils et ses personnages fouillés, la déception est grande. La critique, dont un qui n'hésite pas à évoquer Vertigo d'hitchcock (à se demander s'il connait ce chef-d'oeuvre) porte ce film aux nues? Il commence plutôt bien, le charme de l'actrice principale agissant, visage incroyablement jeune et lisse, mais ce charme se dissipe tandis que le film progresse, car les motivations de cette "poupèe"? paraissent bien puériles: tomber folle amoureuse d'un beau (jeune et lisse aussi) jeune homme hirsute (très grave au Japon, semble-t-il) puis plus loin de son sosie bien peigné,bon... mais ça dure, les personnages autour sont bien peu développés, et la fin , à vrai dire, je m'en fiche! Il y une chatte assez sympathique qui meuble agréablemen-(t ce film trop long.
    Yves G.
    Yves G.

    1 317 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Asako, une jeune Japonaise timide à peine sortie de l'adolescence, rencontre dans une galerie d'art Baku, un garçon au charme ténébreux. Elle en tombe instantanément amoureuse. Mais, trompant sa confiance, Baku la quitte sans un mot d'explication après quelques semaines de vie commune.
    Dévastée de chagrin, Asako part refaire sa vie à Tokyo. Elle y travaille dans un café. Quelques années plus tard, elle fait la connaissance de Ryohei qui entretient avec Baku une ressemblance troublante.

    J'étais déjà passé à côté de "Senses", le film de six heures qui avait fait connaître Ryusuke Hamaguchi en France. Je suis aussi passé à côté de "Asako I & II" sélectionné en compétition officielle au dernier festival de Cannes.

    Pourtant "Le Monde" le considère comme un chef d’œuvre et Jacques Mandelbaum lui consacre une critique dithyrambique : "un film d'une richesse et d'une sensibilité rares, récit d'initiation amoureuse qui ne passerait pas tant par les ponts aux ânes de la psychologie que par les souterrains de l'inconscient et du merveilleux". Diantre...

    Sur le papier, certes, "Asako I & II" suscite l'intérêt. On escompte une nouvelle variation sur le thème de "Vertigo". Soit une intrigue policière autour de l'identité du nouveau compagnon de Asako et/ou une réflexion sur la marque indélébile laissée par un premier amour.

    Hélas rien de tout cela n'arrive. L'intrigue policière tourne court ; car le scénario n'entretient aucun suspense sur l'identité de Ryohei et ses liens éventuels avec Baku. Hamaguchi n'a pas entendu se mesurer à Hitchcock et il a bien fait.

    L'histoire ne suit qu'un seul fil : celui de la romance. Et on se pince devant la naïveté avec laquelle il le fait. Certaines scènes - telle celle où les trois copines pouffent dans un canapé - ne dépareraient pas dans un épisode de "Hélène et les Garçons". Qu'on ait ou pas été marqué à tout jamais par son premier amour et qu'on recherche ou pas dans chaque relation à retrouver l'émotion de ces premières étreintes, on ne sera pas un seul instant touché par les atermoiements de la trop sage Asako ni par le charme du trop lisse Ryohei/Baku.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    " asako I& II" présente au dernier festival de cannes est un drame romantique un peu en dessous de mes espérances. En effet j'ai trouvé que pour une romance le film manque émotions et certaines séquences sont ridicules sûrement du à la culture japonaise cependant j'ai apprécié la sensibilité du propos, la pureté des acteurs ainsi que la réflexion sur l'obsession amoureuse.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Osaka, de nos jours. Alors qu’elle visite une exposition de photos, Asako croise Baku. Il l’aborde et l’embrasse à la sortie du musée. Commence alors une passion entre Asako et Baku. Celui-ci est fantasque et imprévisible, avec un look adolescent bohème. Un jour il part sans donner de nouvelles.

    Deux ans plus tard, Asako travaille à Tokyo dans un café. Elle fait la connaissance de Ryohei, un commercial, véritable sosie de Baku, version costume cravate. S’en suit une relation durable, équilibrée, avec beaucoup d’amour.

    Mais 5 ans plus tard, Baku refait surface. Pendant toutes ces années, Asako est entourée d’amis, dont les personnalités sont développées par le réalisateur. Elle a un chat qui a un certain rôle (Il m’a fait penser au chat d’Audrey Hepburn, dans « diamants sur canapé ».

    Comme on peut le lire dans la presse, ce thème de l’amant qui ressemble à un premier amant est abordé de mémoire dans un seul film : Vertigo » de Hitchcock. La comparaison s’arrête là, « Asako » n’est pas un thriller, de plus le rapport entre Baku et Ryohei n’est pas celui des femmes de « Vertigo ».

    Ceci dit, j’ai énormément aimé « Asako » , je l’ai d’ailleurs nettement préféré à « Senses ». L’histoire a davantage de relief, de péripéties et de sens, très bien écrite avec finesse et de belles images.

    Hamaguchi y rend un hommage discret et émouvant aux victimes de Fukushima.

    Sa réflexion sur l’amour dans un couple est très intéressante, montrant qu’il faut aller bien au-delà des apparences pour comprendre les choses.

    Encore un très bon film pour ce début d’année.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Dernier mois d'avril on trouvait Asako dans la sélection officielle du Festival de Cannes. Même si le film rentrait bredouille du festival, l'arrivée d'un réalisateur inconnu à La Croissette a été un triomphe pour la presse. En effet, Cannes renouvelait son catalogue pour 2018 sans faire appel aux noms trop fréquents de ces dernières années. En plus, quelques semaines après l'annonce sortait en salles son film précédent, le magnifique Senses, de 2015, inédit en Occident à cause de sa durée de cinq heures. Par contre, coupé en cinq épisodes et présenté en tant que série. Malgré tout, cette première aux cinémas faisait de Hamaguchi un réalisateur à suivre.

    Son nouveau film s'éloigne de Senses en style et il poursuit des objectives différents adressés à un public plus large. Heureusement, ceci n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. On laisse la sobriété derrière pour déployer un coté technique splendide. Aussi, le scénario se centre sur le fin de l'adolescence et son souvenir au début de la vie adulte. Comme conséquence, on a un film beaucoup plus accessible que le précédent et qu'on pourrait considérer commercial. Par contre, Hamaguchi adapte ses codes pour cette nouvelle formule sans renoncer à son style personnel.

    La jeune protagoniste, une adolescente à Osaka, tombe amoureuse d'un jeune rebelle en pleine rue. Ils commencent une relation qui finit brusquement le jour où il disparaît. Des années plus tard à Tokyo, Asako connait un homme identique à son amour du passée. Elle tombe amoureuse de lui aussi, mais le doute sur la vraie identité de cet homme sera toujours présente dans leur relation.

    Le propos du film c'est le mystère d'une double identité, référence à Vertigo, mais passé par le filtre du mélo adolescent, ce qui le rend très intéressant. L'envie de découvrir si les deux hommes sont la même personne disparaît petit à petit pour laisser la place à un énigme encore plus intriguant : Est-ce que cette femme, Asako adulte, et la jeune adolescente du passée sont aussi la même personne? Le film est divisé en deux parties et il oppose l'amour idéalisé et fou de l'adolescence face à l'amour engagé et rationnel de la vie adulte. En gros, quoi faire quand ton premier amour débarque sans prévenir dans ta nouvelle vie ?

    Même si le film frôle le naïf et le mielleux, Hamaguchi ne prend pas son public pour des bêtes. Il évite les clichés du genre grâce à la suggestion. Tout parallélisme est introduit sans besoin d'excès ni de rendre les choses trop évidentes. Les symboles prennent aussi une grande importance, comme le chat, pour exemple, qui devient la représentation du bonheur du couple : une scène sublime où les amoureux, épuisés après un long voyage, dorment chez eux par terre à côté du chat qui ronronne. Vers la fin du film, dans une des meilleures scènes ce chat reviendra. Il devient ainsi le symbole du fond d'amour qui reste après la haine. Un chat domestique comme lien d'amour.

    spoiler: Finalement, on doit faire mention de la grande surprise du film : le tremblement de terre de 2011, introduit dans le scénario sans qu'on s'y attende. Une scène d'une sensibilité remarquable qui reproduit le chaos de la ville pendant la catastrophe sans s'en servir des représentations funestes ou dantesques de la tragédie.


    ////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Asako ou l’eternel problème du film de deux heures. L’histoire est originale il y a les ingrédients d’un bon film mais c’est trop dilué ça manque de nerf. Une amie d’Asako dit qu’elle est évanescente mais déterminée. Elle est en effet trop évanescente ne donnant à voir que des sourires et des hum ce qui fait qu’au fond on se fiche un peu de son sort. C’est dommage car il y a par ailleurs beaucoup de délicatesse, on a l’impression qu’il fallait peu de choses pour que ce soit un vrai bon film .
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    J’aurais du me méfier…la critique a tendance à présenter Ryusuke Hamaguchi comme un cinéaste « rohmérien »….Eric Rohmer n’a jamais vraiment été ma tasse de thé. Son cinéma qui se caractérise par l'importance du thème de la rencontre amoureuse et de la séduction, par l'écriture et l'importance des dialogues, par une grande économie de moyens, transposé à la sauce nipponne c’est trop pour moi.…Ryusuke Hamaguchi présente un scénario à priori intéressant…Lorsque Baku, son premier grand amour disparaît, du jour au lendemain sans raisons apparentes, Asako est désemparée. Deux ans plus tard, elle rencontre son double parfait. Troublée par cette étrange ressemblance, elle se laisse séduire et découvre peu à peu, Ryohé, un jeune homme avec une toute autre personnalité. Jusqu’au jour où Baku, devenu une star, réapparaît….c’est finalement une romance sentimentale assez convenue qui reste à la surface des choses….et pourtant la critique a encensé ce film .et le considère comme un chef-d’œuvre… "un film d'une richesse et d'une sensibilité rares, récit d'initiation amoureuse qui ne passerait pas tant par les ponts aux ânes de la psychologie que par les souterrains de l'inconscient et du merveilleux"…J’ai du passer complètement à coté…Je n’ai pas été un seul instant touché par les tergiversations de la trop sage et évanescente Asako, qui ne prend pas une ride sur la durée sur la durée de l’histoire ( pratiquement une décennie) ni par la personnalité trop lisse du jeune Ryohei/Baku…J’ai trouvé le film long, lent et ennuyeux…
    velocio
    velocio

    1 193 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Avant la sortie de "Senses", film de 5 heures sorti en France en 3 fois, en mai dernier, peu nombreux étaient ceux qui, dans notre pays, connaissaient l’existence du réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi, aucun de ses 4 long métrages de fiction précédents n’ayant fréquenté les salles françaises. Et le voilà qui, dans la foulée, se retrouve en compétition au dernier Festival de Cannes avec "Asako I&II" !
    Il y a des films qu’il est impossible de raconter en quelques mots, tellement l’intrigue est compliquée, voire, parfois, confuse. Et puis il y a ceux à qui une phrase suffit pour les résumer. Par exemple : une jeune femme tombe amoureuse d’un jeune homme qui disparait brutalement et, deux ans plus tard, elle tombe de nouveau amoureuse d’un sosie de cet homme. Cela signifie-t-il qu’il ne passe rien d’intéressant dans ce genre de films ? On est d’accord, cela peut arriver, mais ce n’est pas le cas de "Asako I&I"I.
    Un film qui débute à Osaka, où Asako, une étudiante, se retrouve quasiment submergée par un coup de foudre pour Baku, beau jeune homme qui, très vite, va se révéler extravagant et fantasque. Tellement imprévisible qu’un beau jour, il va disparaître sans crier gare. Fuyant ce passé qui l’a laissée désemparée, Asako part à Tokyo où, dans le cadre de son travail, elle se retrouve nez à nez avec Ryohei, extraordinaire sosie de Baku. Exactement le même homme, mais … totalement différent : posé, fiable, équilibré. Après la crainte et la suspicion générées par cette apparition, c’est de nouveau l’amour qui emporte Asako.
    C’est avec un certain talent que Ryusuke Hamaguchi dynamite un canevas de romance fleur bleue et invite en fait les spectateurs à réfléchir sur différentes facettes de la relation amoureuse. Il le fait dans le contexte du Japon contemporain mais ce que dit "Asako I&II" s’avère très universel.
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