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    La passion de Jeanne d'Arc
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    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2017
    Un film d'une grande beauté plastique et spirituelle.Le spectateur ne peut être que touché par la grâce.La magie des images des visages l'interprétation magistrale de l'actrice nous prouve que Dreyer reste un réalisateur génial à découvrir ou redécouvrir d'urgence.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Filmé de façon très particulière, presque comme une succession de portraits, ce film muet est une sorte d'ovni cinématographique avec un aspect hypnotique certain, où tout le charme résidera dans les regards et les expressions faciales des protagonistes. Le rôle de Jeanne d'Arc est tenu par une comédienne (Renée Falconetti) étonnante dont la prestation marquera le cinéma muet. Le procès et la condamnation de Jeanne d'Arc n'ont jamais été aussi bouleversants que dans cette adaptation forte et intense.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Que le sujet du film soit le procès de Jeanne d'Arc n'a que peut d’importance, c'est avant tout l'histoire d'une femme que tout le monde juge coupable. Cette femme est joué par Renée Falconetti, un seul de ses regards fait rentrer ce film dans la légende du cinéma. Le film use et abuse des gros plans sur Jeanne d'Arc, surtout sur ses yeux, sur ses larmes. Le film est muet, mais pourtant c'est comme si on ressentait dans notre cœur les paroles des personnages masculins qui nous brisent le cœur, et à côté de ça le courage et la détresse de Jeanne d'Arc. La réalisation est superbement belle, et Falconetti livre une des meilleurs performances de l'histoire du cinéma, après on peut presque trouvé que c'est surjoué, mais je ne trouve pas. Et il fallait en plus qu'on rajoute bien plus tard une BO originale gothique pour finir de faire de ce film un quasi chef d'oeuvre; on ne peut que pleurer devant tant de beauté et de noirceur à la fois.
    Matis H.
    Matis H.

    20 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    C'est avec grande difficulté que je me lance dans la critique de "La Passion de Jeanne D'arc". Mais comment pourrait-il en être autrement ? Après presque un siècle d'existence, tout a été dit sur cet authentique chef d'œuvre de Dreyer.

    Le long-métrage - à la croisée de l'expressionnisme et du montage soviétique - bouleverse durant toute sa durée. Le minimalisme formel de Dreyer ne fait que ressortir d'avantage la force brute de son image, et sa capacité à émouvoir par un simple regard, tantôt terrifié, tantôt plein d'espoir.

    "La Passion de Jeanne d'Arc" fait du procès de cette dernière une métaphore, celle de la croyance personnelle face au collectif. Cette intention, faisant surgir des émotions contradictoires (la peur de voir Jeanne condamner, mais aussi le recul sur sa folie apparente) est traduite avec beauté par le cinéaste, isolant constamment l'actrice dans le cadre, préférant délaisser les mots, au profit de symboles, tous plus sublimes et tétanisants les uns que les autres.

    Le regard de Jeanne (Renée Falconetti habitée) fait oublier l'écran, la caméra et la fiction, rendant son supplice insoutenable. Dreyer questionne avec complexité : la foi, la passion, la folie mais aussi, et surtout, le sacrifice , à l'image de cette scène durant laquelle Jeanne préfère mourir en martyr, que vivre résignée , passage obligé mais non moins déchirant.

    "La Passion de Jeanne d'Arc" est un film fondamental, formellement minimaliste et pourtant d'une richesse vertigineuse. Carl Theodor Dreyer signe un long-métrage inoubliable, aussi bien par ses idées de cinéma que par les émotions qu'elles transmettent. Un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    Un film parfait sur ce personnage historique que fut Jeanne d'Arc. Tout est basé sur les minutes de son procès et sur sa fin. Le film rénové numériquement est particulièrement impressionnant, vu la distance temporelle (il fut tourné il y a 90 ans), et l'impression de modernité qui s'en dégage. L'expression des visages des protagonistes est restituée avec une précision extraordinaire. Et Renée Falconetti qui joue Jeanne d'Arc est tout simplement ahurissante de par son expressivité, la peur, la panique, la volonté, et tout simplement la foi, seule contre tous. Les sentiments de ses juges sont aussi parfaitement explorés, de la haine et le rejet qu'elle inspire, jusqu'à la compassion qui peu à peu se met en place chez eux. C'est un film, pour moi, marquant.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2016
    Ouah... Ce film dégage une telle puissance... La musique lancinante, jouée par une guitare électrique renforce encore plus le propos du film bien qu'elle soit assez répétitive. Renée Falconetti est extraordinaire dans ce rôle. Sa présence de jouer est un des plus gros atouts du film!
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Encensé par la critique, considéré comme le plus beau film réalisé sur Jeanne d'Arc, cette "Passion" ne déçoit pas tant Falconetti semble habitée par le rôle de la Pucelle d'Orléans. Dreyer s'attache aux minutes du procès, mais va plus loin encore dans la dramatique, mettant en scène la réaction de ses juges, parfois leurs doutes, leurs craintes ou leurs sarcasmes. Dreyer fait de l'histoire avant tout, et c'est en cela une belle réussite. Toutefois, le film, à mon sens, n'atteint pas les sommets du "Jeanne d'Arc " de Bresson, épuré et puissant, oubliant l'histoire pour plonger au cœur de l'âme tourmentée de son héroïne.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Je ne connaissais Dreyer que via son film Vampyr qui ne m’avait pas follement passionné mais qui était d’une puissance formelle vraiment incroyable. Malheureusement je dois dire, il en va de même pour La Passion de Jeanne d’Arc alors que j’espérais vivement être terrassé par ce film. Pourtant une nouvelle fois encore, sur un plan purement artistique, c’est génial. Tourné presque à la manière d’un film parlant, la forme est d’un dynamisme assez hallucinant pour un muet notamment au niveau du découpage qui crée un rythme remarquable. Le caméra est majoritairement à proximité des personnages, ce qui resserre l’action à l’extrême et confère au film ce caractère oppressant. Oppressant car le cadre est étroit mais aussi car le film parle du procès d’une femme dont la condamnation a déjà été actée depuis belle lurette. Et on ne parle pas du mythe Jeanne d’Arc ici. On parle bel et bien de Jeanne, la femme, avec ses émotions, son angoisse, sa détresse…

    Le film aborde ainsi frontalement l’épreuve ressentie face à une mort certaine dont l’issue inéluctable se rapproche de minute en minute. Le passé glorieux de cette femme semble être si éloigné à mesure que la fatalité prend le pas sur les actes antérieurs. Celle qui était une chef guerrière inespérée est devenue un être fragile, très vulnérable. Et c’est aussi un film sur la foi, sur la manière dont elle empêche une personne de basculer dans la folie. J’ai beau être athée, je trouve que cette illustration est d’une beauté saisissante. Car si une extrême souffrance est perceptible, il subsiste toujours cette étincelle, cette petite dose d’espoir malgré une fin inévitable. On connaît tous celle-ci d’ailleurs et la représentation qu’en fait Dreyer est d’une force visuelle remarquable d’intensité, la conclusion parfaite d’une lente mise à mort.

    Je pouvais être véritablement élogieux et totalement adorer le film. Mais je dois dire que l’une des principales qualités du film peut finalement très vite se retourner en faiblesse. Et pour ma part, je n’ai tout simplement pas accroché à l’actrice principale Renée Falconetti. Son jeu est très maniéré. Trop maniéré. Je dois avouer qu’au bout de son dixième regard en l’air avec les yeux vitreux j’en avais assez. Et le fait d’être convaincu par l’actrice m’aurait vraiment impliqué émotionnellement mais là ce n’est pas possible. Histoire de citer l’un des fameux reproches formulés par Bresson, j’ai eu l’impression de voir des pitreries. Me voilà donc particulièrement frustré parce qu’un seul défaut, et vraiment un seul mais de taille, m’a finalement empêché d’être pleinement conquis par le film.

    Car il y avait tout pour me plaire. Une mise en scène remarquable d’ingéniosité et d’intelligence avec ce cadre resserré et dynamique. Dreyer nous offre d’ailleurs des plans impressionnants notamment sur la fin, sans compter cette photographie à tomber. L’aspect très austère du film dans ces décors aussi épurés que perturbants m’a également beaucoup plu puisque ça faisait la part belle aux personnages. Mais voilà, il y a ce surjeu de Falconetti qui ne m’émeut pas et m’a sorti d’un film dont je comprends (et partage) la majorité des louanges. Me voilà donc bien déçu malgré le fait que j’ai tout de même vécu une belle expérience de cinéma avec cette oeuvre qui reste l’une des représentations cinématographiques les plus réussies de la cruauté humaine. J’attends cependant beaucoup plus de la version de Bresson.
    Spaulding666
    Spaulding666

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Un film magnifique, d'une incroyable modernité et beauté formelle. Pourtant je dois avouer que je n'avais pas très envie de le voir, je m'y suis astreint car il me semblait que cela manquait à ma culture cinephilique.
    Le seul bémol est l'effroyable bande son qui accompagne la version actuelle. Une cacophonie insupportable qui prend le pas sur l'image, un défaut hélas fréquent des restauration modernes. Heureusement qu'il y a une bouton "muet" sur la télécommande !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Rarement un film muet comme "La Passion de Jeanne d'Arc" aura eu autant d'impact qu'un film parlant. C'est un des longs-métrages les plus estimés du danois Carl Theodor Dreyer. Pourquoi ? Parce qu'au-delà d'une histoire tragique racontée comme une véritable pièce de théâtre, on a là un formidable travail sur la mise en scène. Dreyer passe une bonne partie de son temps à faire des gros plans à coup de plongée et de contre-plongée, nous montrant à la fois la grande fragilité et la grande force de Jeanne d'Arc (Renée Falconetti est transfigurée par ce rôle) et la position de force des hommes d'église, si sûrs de leur pouvoir et de leurs croyances. Elle est la proie d'une bande de requins qui se vont se faire un plaisir de la manger toute crue et la briser (en apparence) physiquement comme psychologiquement, comme l'attestent les divers travellings effectués dès qu'un des jurés quête un soutien. Tout est fait pour rendre le procès aussi réaliste que possible, comme si on y assistait, et l'effet est réussi. Voir ces faciès habités par l'absence de pitié (quoi qu'ils en disent) et la force impérieuse de croire détenir la vérité a quelque chose de fascinant. Fascinante, spoiler: la scène du bûcher l'est aussi : éprouvante et dure, elle voit le peuple se soulever puis se faire disperser avec violence par les soldats
    , donnant là aussi lieu à des plans frappants de beauté et de cruauté, c'est le clou du "spectacle". Attention, chef d’œuvre en approche !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Un film historique et un film d'anthologie également, mais pourtant un film assez peu enclin à nous émouvoir. Une sur-utilisation, voire une abondance de gros plans qui veut bien sûr exprimer la douleur de Jeanne, et du côté des bourreaux, montrer leur arrogance et leur "certitudes". Mais le procès nous happe et l'actrice est effectivement une incarnation assez impressionnante. Film austère (en plus d'être muet)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Ce film est muet, le problème c'est qu'il devait être parlant. Le résultat est une réalisation déconcertante et quelque peu psychédélique qui m'a assez vite ennuyée, mais je dois bien avouer que ce film est très avant-gardiste.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    C'est il y a plus quatre vingts ans que l'austère maitre danois Carl Theodore Dreyer réalise "La Passion de Jeanne d'Arc", mais aujourd'hui presque cent ans après la sortie du film, il est impossible de nier qu'il est probablement le plus grand portrait cinématographique. S'inspirant des manuscrits du jugement de Jeanne d'Arc à Rouen en 1431, Dreyer dresse une palette d'émotions pures à partir desquelles il exprime au mieux la souffrance de Jeanne, aidé par Maria Falconetti qui l'interprète, le réalisateur l'ayant dénichée dans un théâtre parisien. À force de gros plans, le film insiste sur le visage très expressif de son actrice (jusqu'à souligner ses traits sur l'affiche), Dreyer cadre son visage avec un incroyable sixième sens, on est à un degré de raffinement palpable ou il oppose la douleur au jeu de l'objectif qui montre une Jeanne seule et contre tous, les juges, les théologiens et les gargouilles, produisant une atmosphère hyper réaliste mais surtout oppressante, lourde, mystique et désespérée, comme notamment au début du film, après les questions sarcastiques des juges Jeanne verse des larmes, puis quand on lui demande de réciter le "Notre Père" sa réaction est totalement ambiguë. Mais également la présence divine, la fenêtre filtrant la lumière pour déposer sur le sol une forme de croix.
    Si les juges sont sceptiques, "La Passion de Jeanne d'Arc" reste une envoutante anomalie dans le septième art.
    Eselce
    Eselce

    1 385 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    Les dialogues, véritablement trop peu nombreux, sont très intéressants s'ils relatent mot pour mot le procès. Seulement, les gros plans incessant sont abominables ! J'en ai eu mal à la tête. L'actrice est sans doute remarquable avec ses yeux toujours humides et sa larme à l'oeil, même si ça m'a beaucoup agacé avec sa tête qui tourne dans tous les sens (Oui, avec la prestation, il semble évident que Jeanne était totalement folle ou possédée par ses voix). En dehors de la scène du bûcher (Toujours avec de multiples gros plans en continue !), le film aurait pu être tourné avec 1 seul décors : A savoir un fond blanc. Bref, un film qui, sortie de son époque, est totalement dépassé aujourd'hui, bien qu'il ne s'agisse que de mon triste avis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    La stricte éducation luthérienne marque profondément l'oeuvre du Danois Carl Theodor Dreyer. Dans "La Passion de Jean d'Arc", il métamorphose le procès, le martyre et l'exécution de Jeanne en une austère passion médiévale. Conçu pour être dans le silence complet, le film se tient au carrefour de trois mouvements contemporains : l'impressionnisme français, l'expressionnisme allemand et le montage soviétique.
    Dreyer utilise décors expressionnistes et théâtralise les angled de vues.
    Sans parler de la performance de Maria Falconetti qui marque le cinéma à la pierre blanche pour son dernier rôle. Elle exprime l'humanité d'une jeune fille par des plans rapprochés, s'imprègnant magistralement de la psychologie du personnage.
    Chef-d'œuvre.
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