Mon compte
    Yomeddine
    Note moyenne
    3,9
    111 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Yomeddine ?

    26 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    9 critiques
    3
    5 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Road movie en charrette à âne, en train, en pick up et en camions dans le sud de l’Egypte, où la grâce, l’humour et la bienveillance triomphent de la misère.
    Un lépreux et un orphelin partent à la recherche de leurs origines ; ils quittent la ‘’montagne aux détritus’’ pour découvrir un monde dont ils ignorent tout, la liberté -difficile- l’aller et venir. Ils font de belles rencontres, jusqu’à l’issue de leur quête et … leur choix final, fait en toute liberté.
    Tous les personnages handicapés du film sont joués par des acteurs amateurs, superbes d’humanité et d’expression ; sans relativiser leur mérite, leur performance révèle la maîtrise de AB Shawky dans la direction d’acteurs, dès son premier film.
    Le film porte une autre image du handicap, surprenante et riche.
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    5 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Road movie égyptien simple et sincère, en sélection officielle à Cannes, interprété par deux acteurs non professionnels très touchants. Sans misérabilisme, ce premier film décrit avec une forme d’humour le rejet et l’ostracisme que subissent les protagonistes, à travers une belle amitié intergénérationnelle.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Un lépreux part à la recherche de ses origines sur sa charrette bancale tirée par un âne. Accompagné d’un orphelin appelé Obama, dont il a fait connaissance sur un tas d’ordures, il traverse une partie de l’Egypte, passant d’un lieu désolé à un autre coin souillé. En suivant ce personnage aux traits ravagés, le regard porté sur ce pauvre pays est sans concession. Seul un certain humour peut jouer avec une situation désespérante : « salut les malades ! »
    Par ailleurs il est bien vrai que les bourricots ont une place essentielle dans la vie du monde.
    Le dénouement de ce trajet sans nœud, trop rectiligne, est à mon avis catastrophique : les deux compères se rudoyant auraient bien fait à ne pas vouloir aller plus loin dans leurs investigations pour éviter une conclusion lourdingue.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Beshay, la quarantaine, n'a jamais quitté la léproserie où son père l'a abandonné dans son enfance. Mais, à la mort de son épouse, il découvre son dossier administratif et l'adresse de sa famille.
    Accompagné d'Obama, un jeune orphelin nubien, il va traverser l’Égypte pour la retrouver.

    Difficile de ne pas être touché par le sort de Beshay dont les stigmates de la lèpre le condamnent à vivre en marge de la société. Difficile de ne pas admirer sa sourde détermination à retrouver ses racines familiales. Difficile de ne pas partager la rage de cet "Elephant Man" égyptien à être admis comme un être humain digne de respect dans la communauté des hommes. Difficile de ne pas être ému par les laissés-pour-compte qu'il rencontre durant son voyage initiatique au travers de son pays.

    Mais difficile non plus aussi de ne pas relever les facilités d'un film qui se contente paresseusement d'utiliser toutes les ficelles de l'écriture scénaristique : le "road movie", la quête d'une identité familiale perdue comme fil rouge, le duo attachant d'un adulte et d'un enfant unis entre eux sinon par les liens du sang du moins par une filiation de substitution autrement plus forte.

    Difficile enfin de ne pas être gêné par l'épilogue de "Yomeddine" qui renvoie ces bannis à leur condition initiale au lieu de leur trouver une place dans une société qui continuera à les ignorer sinon à les rejeter. À quoi sert de retrouver sa dignité si elle n'est pas reconnue ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Merci au réalisateur pour ce très joli film plein de poésie et d'humanité, sans oublier une esthétique superbe avec des images magnifiques et chaleureuses. Ce film est atypique dans sa simplicité et le dépouillement des personnages, bien loin du bling bling atuel. Un film plein d'humanité et d'optimisme pour oublier les pièges de la société matérialiste, un joli et rare moment de cinéma qui fait du bien. Bravo !!!
    nada r.
    nada r.

    7 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Un des meilleurs films de cette année et de très loin. Superbe images, un jeu d’acteur auquel il n’y a rien à redire. Cette histoire qui souligne à la fois l’Humanité et la condition des personnes différentes de ce qu’on considère être la norme est poignante. L’histoire, celle d’une quête des origines, est poignante. Les relations entre les personnages sont bouleversantes, très souvent criantes de vérité.

    A voir et revoir. Un bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Ce film est le premier long métrage égyptien de AB Shawky, 32 ans, qui met en scène
    un héros qui n’a pas du tout le profil d’une star hollywoodienne : Rady Gamal, un
    non-acteur lepreux. Le réalisateur exploite un terrain difficile à interpréter au cinéma.
    L’histoire d’un malade qui souffre des injures du monde. Comment faire pour
    produire une œuvre qui représente la dureté de cette réalité sans pour autant tomber
    dans les clichés qui englobe les situations difficiles de ces personnes. Le réalisateur
    décide alors de lier comédie avec tragédie, décide de faire apparaître des sourires face
    à des insultes, décide de privilégier l’amitié à la fuite d’un monde cruel. Malgré la vie
    pénible de nos protagonistes, Beshay abandonné par ses parents quand il était petit, et
    Obama, petit garçon orphelin ; ils décident de partir à la conquête du pays pour tenter
    de retrouver leur famille. Durant leur périple, ils vont rencontrer un tas de
    personnages, mauvais et aussi compatissants. Ce qui est intéressant, c’est que les
    personnages représentant le non-respect, l’insolence, la méchanceté sont représentés
    en mineur, on ne fait pas attention à eux alors que pourtant ils sont là. Le réalisateur
    met plutôt l’accent sur les personnes altruistes qui veulent aider nos personnages. Ce
    film est comme un « elephant man » revisité. Ce film ne veut pas nous montrer la
    dureté du monde face à un lépreux, tout le monde sait dans quel monde il vit, pas la
    peine de le retranscrire à l’écran, ce film propose les solutions à un changement de ce
    monde : savoir donner, savoir aider, savoir être compatissant. Ce film, alors, bien
    qu’il traite d’un sujet plutôt dramatique, se transforme en comte profondément
    humaniste. Il est doublé d’un road movie chaleureux et épique qui nous narre
    l’histoire d’une amitié filiale entre un lépreux et un orphelin.
    Ce film nous montre aussi les conditions de vie en Égypte, la pauvreté qui y règne.
    Beshay n’est pas épargné par cette dureté. Lui-même fait les poubelles dans une
    grande décharge. Le réalisateur nous dévoile le climat chaud et pénible, les paysages
    magnifiques, des conditions différentes que chez nous comme les gens qui se lavent
    dans les ruisseaux par exemple. Nous apprenons beaucoup de choses sur la condition
    de l’Égypte. Il nous montre aussi la relation que peuvent avoir les gens avec les
    animaux, le meilleur ami de Beshay est un âne qui l’accompagne partout. Leur amour
    est très touchant, au moins cet animal ne le juge pas. Les vaches qui se baignent avec
    les enfants. Les poules qui se promènent dans les villages. Chacun est à sa place, il
    n’y a pas vraiment de frontières entre les animaux et les hommes. Malheureusement
    il yen a une avec les lépreux.
    La musique est magnifique.
    Un passage du film me touche beaucoup : un moment, Beshay et Obama montent
    dans un train. Et tous les gens s’écartent parce que ils ont peur de lui. Et il crie « je
    suis un être humain ». Ce moment est fort et larmoyant et cela rappelle « éléphant
    man » de D. Lynch.
    Les acteurs ne sont pas, certes, « professionnels » mais ils jouent remarquablement
    bien.
    Néanmoins je suis un peu déçu sur le travail esthétique du film. Malgré quelques
    flash bac et ellipse, le montage est toujours « cut ». Il n’y a pas vraiment de travail
    sur la lumière. Dommage.

    Pour conclure, Yomeddine fait rire, pleurer. C’est une fable subtile et poétique sur la
    différence. C'est un travail délicat que nous dévoile le réalisateur. Yomeddine mérite
    d’être vu, défendu et apprécié par déjà le message qu’il communique
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Il faut saluer ce genre de film particulièrement intéressant et utile.
    C'est une magnifique histoire très émouvante.
    Ce road movie en Egypte de ce monsieur lépreux, de l'enfant et de l'âne est d'une grande humanité et sincérité.
    J'ai été très touchée par ce film bouleversant.
    9PP
    9PP

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Parmi les quatre film qui focalise sur les gens pauvres, ce film montre la route d’un homme malade et un garçon de manière très optimiste. Pourtant, on ressent quand même le désespéré sur ce monde sous entend l’optimiste.
    GeoC
    GeoC

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Il faut aller voir ce film, tout comme "Heureux comme Lazzaro" et "Capharnaüm". Peu importe si tout n'est pas totalement crédible, mais qu'en savons-nous puisque nos vies sont tellement différentes, comment savoir où se trouve la réalité des uns et des autres ?
    Tellement de poésie et d'espoir dans chacun de ces films. C'est magique et c'est le cinéma...
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    « Fuis le lépreux comme tu fuirais le lion ». Ce hadith (parole attribuée à Mahomet) est prononcé à deux reprises au cours de ce film qui met en scène un véritable lépreux vivant en Égypte, Rady Gamal, dans le rôle de Beshay. Accueilli dans une léproserie depuis son enfance, sa famille l’y ayant abandonné à cause de la maladie, l’homme, analphabète, n’a d’autre moyen de gagner quelque argent qu’en revendant ce qu’il a pu récupérer parmi les immondices et détritus d’une décharge. Guéri de la lèpre, son corps n’en reste pas moins marqué à jamais par des stigmates qui affectent surtout son visage et ses mains.
    Or cet homme ressent comme un appel ou une nécessité intérieure après la mort de sa femme : il décide de retrouver, coûte que coûte, les membres de sa famille, même si, pour ce faire, il faut entreprendre un long voyage jusque du côté de Louxor. Seulement équipé d’une charrette tirée par un âne, Beshay se met en route et découvre, un peu plus tard, qu’il transporte un passager clandestin, un jeune orphelin nubien qui s’est lié d’amitié avec lui et se fait couramment appeler Obama (« comme le mec de la télé ! », dit-il).
    Le réalisateur entreprend donc de filmer l’odyssée de cet improbable duo. Il le fait d’une manière certes très classique mais sans jamais se laisser aller à la mièvrerie. Au contraire, le chemin parcouru est semé d’embûches et de difficultés de toutes sortes. Le cinéaste montre combien la lèpre continue de faire peur. Plus d’une fois, l’on s’affole en voyant le visage ravagé de Beshay, ce qui donne à son petit compagnon Obama l’idée de le dissimuler son un voile qu’il a fixé à un chapeau.
    La route des deux parias croise celle d’autres déshérités, mendiants aux corps mutilés ou difformes qui, après avoir réagi dans un premier temps par le rejet, changent leur regard et font preuve de solidarité. Dans leur combat pour la survie, les Égyptiens ne sont ni meilleurs ni pires que les autres : il y a des égoïsmes et il y a de l’entraide. Mais qu’en sera-t-il donc de la famille de Beshay, que ce dernier n’a pas vu depuis quarante ans ?
    Il faut saluer l’obstination du cinéaste qui, malgré des difficultés de financement, a réussi à mener à terme ce beau projet, donnant, pour la première fois peut-être dans un film, le rôle principal à un véritable lépreux. « Je suis un être humain ! », s’exclame cet homme en constatant à quel point son apparence fait peur.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2018
    C'est à une sorte de catharsis par la route ensablée et le désert auquel on assiste...Un road movie léger et pictural, mais aussi plein d'humanité grâce à des rencontres avec d'autres exclus de la société, d'autres "handicapés" pour être plus précis….Le héros un lépreux part traverser l'Egypte vers le sud en suivant le Nil, accompagné d'un jeune enfant, lui en pleine forme….sans être exceptionnel en terme de scénario, le film a une belle simplicité et assure un regard émouvant sur la condition de cet homme marginal, qui_ n'a qu'un but, s'intégrer…..Pour cela il va retrouver son père ….Le film est assez tranquille, sans grande surprise, mais est habillé de couleurs chaudes et de personnages chaleureux, de dialogues proches du cœur, bien souvent….la fin est particulièrement émouvante et réussie….Au final un bel et touchant dépaysement, que je conseille, sans insister toutefois… C'est bien, ce n'est pas excellent…..
    Zohra L
    Zohra L

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Incroyablement touchant d’une grande simplicité les personnages sont fort de leurs innocences et leurs histoires très beau film sur de très belles personnes je recommande.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Né au Caire il y a 33 ans, A.B. Shawky est égyptien par son père et autrichien par sa mère. Une mère cinéphile qui lui a fait découvrir le cinéma indépendant, en particulier le cinéma iranien. Cela l’a conduit à étudier le cinéma, en Egypte d’abord, puis à New-York. Il y a 10 ans, la réalisation de son premier film, un documentaire de 15 minutes, l’avait conduit dans une léproserie située à deux heures de route au nord du Caire. Les rencontres qu’il a faites lors de ce tournage lui ont donné l’idée de consacrer son premier long métrage de fiction aux opprimés, aux exclus, à des gens qui, malgré tout, arrivent à s’en sortir. On peut parier que lorsqu’il a commencé à penser à ce film, il n’imaginait pas concourir un jour à la Palme d’or du Festival de Cannes …
    Beshai est un lépreux. Un lépreux guéri, un lépreux qui, certes, n’est plus contagieux mais qui garde sur son corps les stigmates de la maladie. Son père l’avait amené jeune dans une léproserie et il n’est jamais venu le rechercher. Beshai est chrétien. C’est également un homme marié, mais sa femme souffre d’une maladie mentale et elle est internée dans un asile proche de la léproserie. Pour gagner sa vie, Beshai passe ses journées dans une montagne de détritus afin d’y trouver du matériel qu’il entasse dans la carriole que traîne Harly, son âne, matériel qu’il essaye de revendre au meilleur prix. Un gamin s’est attaché à lui, il s’incruste auprès de lui avec obstination, il a une dizaine d’années, il est nubien, il est orphelin et il prétend s’appeler Obama. Lorsque son épouse décède, ayant rencontré la mère de celle-ci et constaté ses regrets de ne pas avoir visité sa fille durant de longues années, Beshai décide d’entreprendre le voyage qui lui permettra, espère-t-il, de retrouver sa famille avant qu’il soit trop tard. Un long voyage qu’il va faire avec son âne et sa petite charrette. Avec Obama, également, le gamin arrivant à s’incruster une fois de plus. C’est ce voyage que raconte "Yomeddine", un voyage plein d’aléas et de rencontres, un voyage qui va souder encore davantage les liens entre Beshai et Obama et leur faire regarder le monde avec des yeux tout neufs.
    Cannes n’est pas une ville connue pour ses miracles. En mai dernier, pourtant, un miracle s’est produit sur la Croisette : un « petit » film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s’est retrouvé en lice pour l’obtention de la prestigieuse Palme d’Or. Certes, "Yomeddin"e est reparti bredouille, mais ce film attachant et généreux a profondément marqué le public et il a, depuis Cannes, reçu des récompenses dans un grand nombre de festivals.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Yomeddine est un road movie egyptien. Beshay, un lépreux de 40 ans, décide de traverser le pays pour retrouver sa famille qui l'a abandonné lorsqu'il était enfant. Il est accompagné par Obama, jeune orphelin nubien dont Beshay est le seul ami. Comme dans tout road movie, ce n'est pas la destination qui importe mais le chemin parcouru. Il n'y a pas de surprise : on sait qu'une amitié va souder les deux parias durant le voyage mais on se laisse tout de même prendre par ce film qui, par-delà la leçon sur la tolérance, montre la pauvreté d'une partie de la société rurale égyptienne contemporaine. Un film simple mais émouvant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top