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    Yomeddine
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    3,9
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    26 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Le choix d’intégrer dans la suprême compétition cannoise un premier long métrage égyptien péniblement réalisé en dix ans avec des clopinettes témoigne de la recherche du festival d’une énergie susceptible de représenter aujourd’hui un cinéma autre dans d’autres modèles de production. Comment voir un lépreux comme un humain et non comme un malade (ce qu’il n’est d’ailleurs plus, n’en portant que les traces). Et donc comment se débarrasser des préjugés envers les exclus ? Le programme de ce road-movie se déroule dès lors de façon prévisible, dans sa succession de rencontres, d’agressions et de solidarités. Il marque davantage par la touchante prestation du duo, même si la musique d’Omar Fadel doit parfois suppléer à la difficulté de jouer de trop signifiants dialogues. L’image apliquée et la fragile mise en scène peinent à soutenir les acteurs, mais peu à peu se dessine la sociologie d’une société tendue vers la survie, telle qu’on la voit rarement dans un cinéma surtout centré sur Le Caire. (lire l'intégralité dans le compte-rendu de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    magnifique road movie à travers l'Egypte
    un grand film émouvant, mais aussi plein d'humour
    ovationné à Cannes, le film représente l'Egypte pour les oscars
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un film inoubliable!!
    Yomeddine est un film bouleversant et profondément humaniste qui m'a fait rire et pleurer
    J'emmènerai mes enfants le voir car c'est une fable subtile et poétique sur la différence
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Je ne m'attendais pas du tout à un tel film!! A la fois drôle et totalement lumineux, Yomdedine est en fait un vrai Feel Good Movie qui m'a totalement bouleversé
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    A travers ce road movie qui use de tous les moyens de transport (âne, mobylette, train, etc.), on découvre les laissés-pour-compte d’une Egypte encore très en prise aux traditions. Le réalisateur égyptien A. B. Shawky approche ces personnes en marge avec beaucoup de tendresse, d’humour et de bienveillance. Durant la quête de ce lépreux qui se confronte au monde et à l’humain dans tout ce qu’ils ont de beau et de cruel, les rencontres et les relations qui se construisent entre les personnages magnifient le film.

    Emporté par la bande son, "Yomeddine" est une belle leçon d’humanité sur la différence et l’acceptation de l’autre. "Yomeddine" ou comment faire un feel good movie en parlant de lépreux !

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un feel-good movie qui fait vraiment du bien. Yomeddine est un film universel, touchant, qui aborde son sujet frontalement et sans misérabilisme. Cette histoire m'a bouleversé. Je recommande chaudement!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un grand conte doublé d'un road movie chaleureux et épique, qui nous narre l'histoire d'une amitié filiale entre un lépreux et un orphelin. Nos 2 protagonistes traversent l'Egypte en carriole à la rencontre du monde, un monde féroce et cruel bien sûr, mais aussi tendre et parfois sans préjugés.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2018
    Yomeddine est un film sur un gueux et un orphelin. Dans le désert égyptien, Beshay est un lépreux qui porte encore les stigmates de sa maladie qui n’est plus contagieuse. Marié avec une mourante et gagnant sa vie à ramasser des déchets sur la montagne des ordures, il va être poussé par un gosse sans famille à se prendre en main et se mettre en route pour retrouver les siens. C’est une amitié touchante qui se crée entre les deux mal-aimés. Le voyage initiatique qu’ils entreprennent leur fait prendre conscience des valeurs humaines d’acceptation de soi. Mélange de « Freaks » et de « Elephant Man », le film offre une belle leçon de vie. Malheureusement nous regrettons la force des moments de tristesses qui nuisent totalement à l’optimisme général, notamment instauré à travers le personnage de l’enfant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Le lépreux et l'orphelin. Dans Yomeddine, le duo est en route sur les traces de la famille du premier. A pied, en charrette et en train, des environs du Caire vers le sud de l'Egypte. Le film est sincère et honnête et ne vise rien à rien de plus qu'à être une chronique simple du voyage d'un paria et de son compagnon. Un peu trop modeste pour la grande compétition cannoise, il a pu pâtir de la comparaison vis à vis d'autres films à la mise en scène plus flamboyante. Le film a des qualités, notamment dans la structure de son récit et dans sa tonalité, de l'humour à la mélancolie et enfin dans son interprétation. Des maladresses aussi, il y en a, surtout quand le film s'attarde comme une évidence sur les réactions de la population en présence d'un lépreux considéré comme un pestiféré. Et quand la solidarité prend le dessus, les bons sentiments sont un peu trop voyants. Malgré tout, à l'image d'un Chahine rendant hommage au petit peuple égyptien, le portrait de cet "invisible" ne peut laisser totalement indifférent.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Il faut saluer ce genre de film particulièrement intéressant et utile.
    C'est une magnifique histoire très émouvante.
    Ce road movie en Egypte de ce monsieur lépreux, de l'enfant et de l'âne est d'une grande humanité et sincérité.
    J'ai été très touchée par ce film bouleversant.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2018
    C'est à une sorte de catharsis par la route ensablée et le désert auquel on assiste...Un road movie léger et pictural, mais aussi plein d'humanité grâce à des rencontres avec d'autres exclus de la société, d'autres "handicapés" pour être plus précis….Le héros un lépreux part traverser l'Egypte vers le sud en suivant le Nil, accompagné d'un jeune enfant, lui en pleine forme….sans être exceptionnel en terme de scénario, le film a une belle simplicité et assure un regard émouvant sur la condition de cet homme marginal, qui_ n'a qu'un but, s'intégrer…..Pour cela il va retrouver son père ….Le film est assez tranquille, sans grande surprise, mais est habillé de couleurs chaudes et de personnages chaleureux, de dialogues proches du cœur, bien souvent….la fin est particulièrement émouvante et réussie….Au final un bel et touchant dépaysement, que je conseille, sans insister toutefois… C'est bien, ce n'est pas excellent…..
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Le synopsis n’a rien de glamour et d’attrayant et pourtant… C’est l’histoire de Beshay, 40 ans, lépreux mais guéri (mais qui en porte encore les stigmates invalidants sur son visage et ses mains), sans enfants, qui décide, spoiler: après la mort de sa femme, en hôpital psychiatrique
    , de retrouver sa famille (originaire de Qena, en Haute-Egypte, à 60 km de Louxor, sur la rive droite du Nil et à 3 jours de route) qui l’a abandonné enfant lors du diagnostic de lèpre. Un orphelin, Obama, ( spoiler: surnommé ainsi en raison de sa couleur de peau mais qui s’appelle Selim, est copte et d’origine nubienne
    ) décide de l’accompagner. Ils progressent véhiculés par une charrette (où tout ce que possède Beshay, est entassé), tirée par un âne, Harby. C’est un « road movie » où leur route est parsemée d’embuches : spoiler: rejet par les biens portants qui ont peur de la contamination, spoliation par d’autres pauvres, mort de l’âne, compétition et entraide avec d’autres marginaux handicapés (tels un nain et un cul-de-jatte, ancien chauffeur routier, victime d’un accident). Ces derniers, rejetés de tous, tiennent le coup car le jour du jugement dernier (Yomeddine en arabe), les handicapés et les autres, seront tous égaux.
    Un superbe film, très émouvant, jamais misérabiliste, dans la lignée de « La monstrueuse parade » (1932) de Tod Browning et d’ « Elephant man » (1980) de David Lynch, parfois drôle ( spoiler: scène de l’évasion d’un commissariat avec un intégriste musulman
    ) et excellent documentaire sur la pauvreté en Egypte, plus efficace qu’un long discours ou que certains films intellectualisés comme ceux de Bergman ou Kaurismäki. 
    Margot1812
    Margot1812

    37 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un joli road-trip émouvant et humain qui méritait complètement sa place en compétition officielle à Cannes !
    Un vrai moment de cinéma, soutenu par une belle mise en scène et deux acteurs impressionnants !
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Yomeddine est un road movie egyptien. Beshay, un lépreux de 40 ans, décide de traverser le pays pour retrouver sa famille qui l'a abandonné lorsqu'il était enfant. Il est accompagné par Obama, jeune orphelin nubien dont Beshay est le seul ami. Comme dans tout road movie, ce n'est pas la destination qui importe mais le chemin parcouru. Il n'y a pas de surprise : on sait qu'une amitié va souder les deux parias durant le voyage mais on se laisse tout de même prendre par ce film qui, par-delà la leçon sur la tolérance, montre la pauvreté d'une partie de la société rurale égyptienne contemporaine. Un film simple mais émouvant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Beshay, la quarantaine, n'a jamais quitté la léproserie où son père l'a abandonné dans son enfance. Mais, à la mort de son épouse, il découvre son dossier administratif et l'adresse de sa famille.
    Accompagné d'Obama, un jeune orphelin nubien, il va traverser l’Égypte pour la retrouver.

    Difficile de ne pas être touché par le sort de Beshay dont les stigmates de la lèpre le condamnent à vivre en marge de la société. Difficile de ne pas admirer sa sourde détermination à retrouver ses racines familiales. Difficile de ne pas partager la rage de cet "Elephant Man" égyptien à être admis comme un être humain digne de respect dans la communauté des hommes. Difficile de ne pas être ému par les laissés-pour-compte qu'il rencontre durant son voyage initiatique au travers de son pays.

    Mais difficile non plus aussi de ne pas relever les facilités d'un film qui se contente paresseusement d'utiliser toutes les ficelles de l'écriture scénaristique : le "road movie", la quête d'une identité familiale perdue comme fil rouge, le duo attachant d'un adulte et d'un enfant unis entre eux sinon par les liens du sang du moins par une filiation de substitution autrement plus forte.

    Difficile enfin de ne pas être gêné par l'épilogue de "Yomeddine" qui renvoie ces bannis à leur condition initiale au lieu de leur trouver une place dans une société qui continuera à les ignorer sinon à les rejeter. À quoi sert de retrouver sa dignité si elle n'est pas reconnue ?
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