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    Huit heures ne font pas un jour – Episode 2 : Grand-mère et Gregor
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Voir de suite au cinéma ces deux premiers épisodes est un exercice pas ennuyeux qui apporte un éclairage utile sur le travail de défricheur que fit à l'époque Fassbinder. On comprend que le grand public se soit attaché aux personnages de cette famille modeste, dans laquelle on vit encore à trois générations ensemble sous le même toit. L'intrigue est simple à suivre, la grand-mère pétulante, Anna Schygulla attirante. Affrontement social, changement de moeurs, force des structures associatives ( ici pour créer une crèche sauvage), cette mise en bouche donne envie de voir la suite mais le grand écran se s'impose pas obligatoirement. Cinéma - mai 2018
    Jrk N
    Jrk N

    37 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2018
    Dans l'ensemble des acteurs qui ont rencontré Rainer Werner Fassbinder (dans la courte vie créatrice de ce grand génie du cinéma (966-1982) et sa troupe qui lui était très liée, Luise Ullrich occupe une place à part. Grande et très belle actrice autrichienne des années 45-60, elle a été appelée par Fassbinder en 1972, à 62 ans, pour jouer la grand mère (Oma) dans sa superbe série TV "familiale et ouvrière" Huit Heures ne Font pas une Vie qui illustre brillamment et avec un humour et une légèreté constants l'exploitation et l'aliénation face à la vie et l'amour. Mais Oma c'est une grand-mère extraordinaire : révoltée par les injustice, apte à réagir à toute opportunité en faveur des opprimés, sans respect trop important vis à vis des autorités et des mœurs figées de l'Allemagne des soixante-dix. Dans le second épisode "Oma und Gregor", Oma et son "geliebte" Gregor cherchent un appartement et trouvent un local vide de bibliothèque ; ils le rénovent et y ouvrent une crèche, en toute illégalité évidemment. On rit beaucoup et on ressent une fièvre printanière et juvénile qui emporte l'adhésion avec tous les grands acteurs de la troupe que l'on retrouve au fur et à mesure de l'action (ici apparaît la grande et très belle Margit Carstensen, qu'on retrouvera dans Les larmes amères et Maman Küsters). Luise Ullrich cèdera la place dans le rôle de la femme de 60 ans (rôle qui n'existe pas dans le cinéma "traditionnel") à Brigitte Mira qui s'illustrera dans Maman Küsters et Ali notamment.
    En regardant tous les jours un épisode de Huit Heures, onfnit par appartenir à la famille : Le père Le fils ouvrier Jochen - joué par Gottfried John, sa fiancée Marion - Hanna Schygulla déjà sublime, sa soeur Monika Renate Roland mariée puis divorcée de l'ignoble et raciste Kurt Raab - Harald, la collègue de Marion Irm Hermann - Imrgard (qu'on verra dans des rôle terribles chez RWF) et tous les collègues de Jochen à l'usine.
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