Un bon film, de ceux qui nous font penser que la qualité du film français n'est pas éteinte (quand tant d'autres me font penser : "à quoi bon faire un tel film ? Pourquoi un tel navet vient-il jusqu'à nous ? Quels appuis, quelles connexions ont eu les réalisateurs pour d'une part faire ce navet et d'autre part recevoir des critiques positives à leur propos ?" Et certes, quand de tels films passent devant nos yeux, cela donne une vision balzacienne de la société et fait du tort à la fois à la production cinématographique, à la manière dont on peut penser que les deniers du contribuable sont dépensés pour subventionner ça, à notre vision de l'honnêteté journalistique, mais refermons cette parenthèse trop longue). Donc ce film m'a bien plu, qui nous présente des difficultés de couples avec justesse et sans caricature. Le jeu des acteurs est bon et convaincant. C'est plus un film sur le désamour que sur l'amour. Désamour inexplicable et dont le film a le mérite de ne pas chercher à trouver de raisons : les gens quittés, qui ont cessé d'être aimés, sont des gens biens, que leur qualité de personne ni leur comportement ne rend pas "inaimables", loin de là. Un film à voir par tous les gens quittés qui culpabilisent et cherchent à trouer en eux-mêmes des défauts ou des insuffisances qui justifient le départ de l'autre. Mais, comme je ne fais heureusement pas partie de cette catégorie, un film à voir même quand on n'est pas dans cette situation !
Le film a été doublement primé au festival de la fiction TV de La Rochelle en 2018 : interprétation masculine (Frédéric Pierrot) et meilleur scénario. Des histoires de couples qui s'entremêlent, avec un point commun l'amour qui s'use, s'effiloche... Les scènes émouvantes se succèdent : transmission de lassitude amoureuse entre couples en boîte de nuit, regards langoureux dans la plonge du restaurant, chanteur en duo avec la K7 de son ex partie, confidences intimes crues devant un serveur de restau,... Emilie est sensible et touchante (comme d'hab).
A un moment, le couple ne suffit plus à motiver. Il faut faire le point et changer. On apprécie le jeu de F Pierrot. On aimera aussi celui du musicien abandonné par sa femme spoiler: e,t qui fait un duo avec un radio K7 pour cantatrice.
Heureusement qu'il y a emilie Duquenne pour rélever ce scénario médiocre ou on s'endort . Frederic Perriot me fait la même impression que dans la thérapie il porte la déprime sur lui! Ce qui ne me le rend pas séduisant...On a déjà vu tant de fois ces histoires de ruptures ordinaires.Pourquoi ne pas faire un documentaire ?Qd à F Perriot qu'il joue dans des comédies pour voir comment il est quand il se marre??
J’ai bien aimé cette chronique sur deux couples qui se délitent, le hasard voulant qu’une des épouses (Emilie Dequenne) rencontre l’autre mari (Frédéric Pierrot) . Même si cette rencontre reste chaste, les deux vont en rester troublés et touchés au fond d’eux même. Tout n’est pas vraiment crédible là dedans, notamment Emilie Dequenne quittant son mari « parce qu’elle ne l’aime plus » et surtout lui abandonne quasiment son fils : difficile à croire. L’autre couple, par contre, est dans l’air du temps. Frédéric Pierrot n’est plus vraiment attiré par sa femme qui, pourtant, fait des efforts (achat de lingeries...). Mais globalement tout est traité avec sensibilité et délicatesse et les acteurs sont tous parfaits.
J'avoue que si j'ai prêté au départ attention à « Une vie après », c'est presque exclusivement pour la présence d’Émilie Dequenne, assurément l'une des mes actrices contemporaines préférées. Et j'ai eu raison. Volonté d'éviter un récit trop linéaire, personnages complexes, fragiles, discours subtil et nuancé sur le temps qui passe et la difficulté de construire des relations humaines, notamment amoureuses, la rencontre inattendue amenant un désir presque irrémédiable de vouloir connaître autre chose... Il y a beaucoup de délicatesse dans cette peinture sans aucun jugement ni morale, où la belle Émilie fait une nouvelle fois preuve d'une grande sensibilité, bien entourée ici par l'excellent Frédéric Pierrot (l'un de ses plus beaux rôles), l'exquise Marilyne Canto, sans oublier les talentueux François Loriquet, Laurent Bateau et Wim Willaert, apportant tous un vrai plus. Dommage qu'une fin très « mélo » et moyennement cohérente au vu de l'évolution du scénario vienne légèrement entacher cette belle galerie de protagonistes émouvants, la « vraie » conclusion permettant, heureusement, d'atténuer en partie cette impression. Bref, si on reste dans une « logique téléfilm » sur la forme (toutefois honorable, notamment le montage), Jean-Marc Brondolo sait viser juste et nous touche à travers ces destins croisés certes un peu tristes, mais touchants.
Film très réaliste & très touchant sur l'usure de l'amour, le doute, la jalousie, le divorce... des thèmes certes un peu usés mais tellement bien traités dans ce film qu'on ne peut que être touchés par le destin de ses hommes et femmes qui tentent de faire survivre leurs histoires d'amour. Frédéric Pierrot est émouvant au possible et moi j'ai été transporté. Il ne se passe pourtant pas grand chose mais ça a fait mouche en moi. Un vrai beau moment de cinéma !